Qu’est-ce que penser réellement la problématique du tourisme interne au Maroc !
QUE PENSER REELLEMENT DE LA PROBLEMATIQUE DU TOURISME NATIONAL MAROCAIN !
1 – L’ONMT ET L’OBSERVATOIRE DU TOURISME, DECLARENT DES CHANGEMENTS ORGANISATIONNELS DES 2024 – CELA REPOND T-IL REELLEMENT AUX URGENCES D’ADAPTATIONS DU MARCHE, DE LA CONCURRENCE, DES OBJECTIFS D’UNE INDUSTRIE TOURISTIQUE MAROCAINE !
Je ne puis que resté étonné des déclarations faites sur le devenir du tourisme marocain, ne voyant en ces déclarations que des décisions en gestion, uniquement basée sur les critères du passé soumis aux besoins des groupes touristiques demandeurs nationaux comme étrangers et non en stratégie touristique nationale soucieuse de sa durabilité pour résoudre emplois et créations économiques en des croissances partagées ! Il nous est ainsi défini que :
*L’ONMT, l’une des deux principales instances en charge du pilotage de la stratégie touristique, sera transformée en une Agence marocaine du tourisme, afin de servir la nouvelle stratégie nationale, et de garantir une promotion efficiente du tourisme marocain à l’étranger. La future agence sera pourvue de moyens à même d’accompagner cette grande transformation !
*En ce qui concerne l’Observatoire du tourisme, autre instance de pilotage du secteur, son repositionnement est également prévu pour l’an prochain.
*Ne pouvant que nous étonner de ne pas entendre parler du devenir et actions de la SMIT ?
Deux axes de travail ont d’ores et déjà été tracés :
*le renouvellement et le développement de ses mécanismes de travail,
*ainsi qu’un élargissement de son domaine d’intervention et de ses compétences dont « Le but serait de garantir les éléments de prise de décision et d’établir une veille à l’échelle mondiale.
Le ministère du Tourisme, pour sa part examinant actuellement « trois programmes ».
*Le premier dispositif porte sur le soutien des exportateurs de produits artisanaux.
*Le second, la finalité étant d’atteindre un additionnel de 2 milliards de dirhams à l’export.
*Le troisième concernant les agrégateurs. Le ministère du Tourisme ambitionnant ainsi d’atteindre un chiffre d’affaires supplémentaire de 3 milliards de dirhams »
Nous nous ne pouvons que nous étonner de telles décisions qui semble t’il ne prennent toujours pas en compte les dichotomies qui caractérisent les faiblesses du tourisme marocain actuel de part ses implantations, répartitions, définitions et surtout manquement avec la problématique du tourisme interne pour certains et intérieur pour d’autres, avec ce que représente en cela par déclinaison de non gérance de celle du formel et de l’informel !
2 – VOUS AVEZ EU A MAINTES REPRISES A DEFINIR QUE LE MAROC ETAIT TOURISTIQUEMENT DEPENDANT DES MARCHES ETRANGERS, POUVEZ VOUS NOUS DEFINIR VOTRE PENSEE !
Pour nous, nous le répétons, le Maroc dépend actuellement des pourvoyeurs étrangers, aussi bien en tant que marchés touristiques qu’en mobilités aériennes et maritimes, de 7 à 14% de son PIB intérieur en phase actuelle, dans la lignée de ce que pouvait être les répartitions mondiales du tourisme jusqu’en cette période Post Covid !
Aussi, bien qu’ayant prouvé sa résilience et les moyens de devenir par une durabilité réfléchie et intégrée, « l’Al Madina Al Fadila » portée par tout un peuple (ce qu’en d’autres mondes serait défini comme « l’Eldorado ») grâce aux résultats obtenus avec « la BAHJA » issue de la coupe du Monde de Football et portés dans la lancée avec les CAN 2025 et Coupe 2030 : il aura été de règles pour les décideurs de s’extasier sur ce seul devenir, face aux ascensions des nuitées projetées !
Mais qu’en est-il véritablement de ces équilibres territoriaux touristiques marocains sans l’intégration d’une politique véritablement définie pour ce qui est de ses équilibres face aux crises à venir, dans une volonté de doubler ces performances, donc de se rendre dépendant en ces horizons de 14 à 21% du PIB en 2030, tenant compte d’une croissance de 3% par an et doublement des nuitées, sans pour cela cependant gérer les notions des risques de crises à venir, sans consolider cette notion d’industrie touristique qui ne saurait se stabiliser que par la prise en compte d’une notion d’un tourisme interne ! Est-ce vraiment réaliste ?
3 – VOUS SEMBLEZ DEFINIR QUE L’INDUSTRIE TOURISTIQUE MAROCAINE N’ENVISAGE TOUJOURS PAS SA STRUCTURATION, POUVEZ VOUS NOUS EXPLIQUER VOTRE PENSEE OU ARRIERES PENSEES !
Ce tourisme interne Marocain fait et continue à faire figure du pauvre dans ces formes de développements comme étant, encore et toujours relégué au second plan faute, par manque d’une « Haute Autorité Touristique », définie mais toujours pas créée, susceptible d’être considérée comme manne touristique, inclue dans une industrie touristique nationale , en tant que composante nationale, comme régionale, locale, et non plus par simples considérations ou déconsidérations des professionnels dominants qui, de par leurs structures conçues pour le bon vouloir des marchés étrangers, aussi bien prioritairement pour les besoins de ces seuls dits marchés, que soutenus par la promotion et par les mobilités mis aux seuls services de leurs rentabilités et résultats !
On conviendra que l’on ne casse pas un système qui marche mais nous sommes bien obligés de nous interroger, pour considérer si cela est vraiment durable !
Un seul petit virus, à lui seul, aura été capable de démonter ces théories qui ne sont plus de ce temps ! Comme toutes formes de management et de gestion, il est un temps où il faut consolider les démarches en cours, aux vues certes des indicateurs et des statistiques ! Cela peut être bon pour la gestion et commercialisation de simples bouteilles, mais devons convenir que face à la géo politique ambiante, que ces critères prévisionnels ne sont plus de mises !
Depuis longtemps déjà, nous le réclamons et pensons que selon les situations récentes que les institutions telles que l’Organisation Internationale du Tourisme, comme l’ONU, UNESCO et autres institutions mondiales qui se référent aux impacts mondiaux, continentaux, nationaux et régionaux, s’arguent de tendances touristiques prometteuses, s’appuyant sur des indicateurs qui permettent de définir des orientations réclamées par des marchés, des tendances, des mobilités comme de celles des événements pouvant compromettre les définitions préétablies des croissances touristiques.
Ces soixante-quinze dernières années de paix relative, ont ainsi pu professionnellement définir ces croissances comme durables !
Les alertes mondialistes actuelles doivent faire prendre en compte les changements fondamentaux de ces orientations devenues passéistes.
Après cette période de COVID 19 qui aura fortement ébranlé la certitude des marchés mondialistes et touristiques du fait de crises culturelles et sociétales mondiales, du fait des guerres résurgentes, des hésitations économiques face aux crises énergétiques, aux changements climatiques et stress hydriques en résultant, les états d’échauffements et de guerres sous-jacentes, d’une réindustrialisation souverainiste résultant des perturbations, globalisation et mondialisation reconditionnent globalement les tendances ainsi préétablies !
4 – VOUS AVEZ DERNIEREMENT FAIT VALOIR QUE LES CONCURRENCES DU TOURISME MONDIAL EST EN TRAIN DE REDISTRIBUER LES CARTES DES BESOINS ET INVESTISSEMENTS !
QUE POUVEZ VOUS NOUS DIRE A CE SUJET
Tout simplement que face aux déversements presqu’inimaginables des sommes et fonds attribués à de futures destinations touristiques en simples variantes économiques pour répondre aux nouveaux besoins mondiaux que ce ne sera pas forcément les chiffres qui feront le succès mais bien l’originalité, identité et authenticité et crois plus que jamais en cela qu’en cela réside le véritable futur du tourisme marocain ! en effet, des Fonds souverains en phase avec ces changements viennent bousculer les habitudes:
*le présent pour se positionner avec des moyens techniques, technologiques, financiers, professionnels confondus permettant de programmer une main mise totale sur les futures orientations, réinterprétations et définitions des cartes touristiques mondiales !
*ces équilibres qui, jusqu’à ce jour en obsolescence, affirmaient des tendances mondiales des marchés en venant révolutionner en temps et en mannes financières impliquées, « en et vers de nouveaux pôles touristiques conçus technocratiquement en parfaite disruption avec le passé ».
Encore des mots certes mais qui, par les moyens envisagés définissent les critères qui jusqu’alors n’étaient pas envisagés ? Le temps qui agit par des stratégies basées sur la décennie à venir.
IL S’AGIT LA DE PARIS FAITS AVEC DES MOYENS ADAPTES A DES CHANGEMENTS RADICAUX !
Il s’agit là de faits non considérés jusqu’alors, tels ceux de populations pouvant doubler sur une durée d’une génération, telle celle de l’Afrique passant de 1MM4 à 2MM2 et qui influencerons les marchés par les demandes d’emplois dans le monde à 50% africains, les réductions en dizaines de millions d’emplois classifiés du fait d’émergences de l’IA et de la robotique, les remises en cause des marchés financiers avec la possible dédollarisation souhaitée par les BRICs,, du développement en des nouvelles conditions climatiques perturbées, les inversions de pôles économiques affirmés et des problématiques liées aux conséquences migratoires résultant de la faim, de la santé :
*un monde en véritable ébullition !
5 – CET ETAT DES LIEUX ETANT FAIT : QU’ELLES SOLUTIONS PRECONISEZ-VOUS ?
Mettant de nouveau comme priorité la mise en avant pour tous changements, adaptations la durabilité touristique, nous oserons une nouvelle fois énoncer que le tourisme marocain n’a jamais été et ne pourra toujours pas être traité en ces besoins pressants tant que les décideurs en ces matières ne seront pas issus d’un terreau éco sociétal concerné, ou du moins tant que ceux-ci tournerons le dos à la découverte de leur propre pays, tant que ces derniers s’obstineront à concevoir ces changements de manières technocratiques sans s’être penchés sur les distinguos nationaux et territoriaux, sur les réels financements à consacrer pour répondre aux besoins de réelles expériences touristiques, sur l’inclusif et l’intégration, sur ces notions vernaculaires culturelles et patrimoniales matérielles et immatérielles de ces populations en ces territoires qui ont tout pour répondre à ces tendances préconisées et réclamées au plan mondial à plus de 50% pour ces marchés oubliés que sont ruralité, nature/culture, montagne, désert, histoire que le maroc hésite toujours et toujours à considérer !
A force d’un tourisme issu des pratiques et besoins de voyageurs et touristes étrangers, les soit disant promoteurs, initiateurs, influenceurs, décideurs ne verront toujours dans les objectifs de développement à définir que des solutions non adaptées aux besoins des intéressés, aussi bien pour le voyageur étranger ne sachant pas palper les variantes en interculturalité exigées pour obtenir ces symbioses locales, mais aussi pour savoir répondre aux besoins de cette population pour cette population de la Classe moyenne marocaine, à savoir celle qui, faute de solutions adaptées à ses besoins touristiques ne peut envisager que le rêve des marchés extérieurs, moins onéreux, mieux adaptés à leurs exigences familiales, leurs besoins sociétaux et existentiels et en résolutions de leurs frustrations !
Le tourisme marocain fort de sa résilience issue de ces périodes pré Covid, le portant vers l’échelle du TOP 20 à cours termes a fait reconnaitre cette richesse acquise de ses identité, authenticité sociétale comme culturelle et matérielle nationales comme territoriales.
Ne pas en tenir compte face à ces forces qui s’imposent, permettra peut-être de répondre à cette course aux nuitées offertes par les CAN 25 et le Mondial de 2030, mais prend ce grand risque d’ignorer encore plus ces quatre-vingt-cinq (85%) du territoire rural, ces scissions entre urbain et rural, mais aussi et surtout d’ignorer ces pourcentages d’insatisfaits dans leurs droits en considération en leurs rêves de vacances adaptées !
6 – SI JE VOUS COMPRENDS BIEN, EN FAIT POUR CELA IL S’AGIRAIT DE PRENDRE EN COMPTE LES ATOUTS QUI S’IMPOSENT ET QUE VOUS CONSIDEREZ COMME ADMISSIBLES ?
Bien entendu, les atouts sont là, mais pour cela il s’agit tout d’abord de le vouloir et de savoir :
*décrypter comment et dans quelle mesure les enjeux de pouvoir en déclinaisons nationales et régional, tutelle et professionnels et décideurs territoriaux sont pris en considération dans les relations partenariales, comment cette prise en considération affecte les rapports entre genres, mais aussi et plus spécifiquement, entre l’urbain, le rural et l’aménagement du territoire d’une part et horizontalement la considération d’autre part des mises à niveaux et formations aux divers échelons et en déclinaisons adaptées pour des décisions en réponse à des objectifs définis, reconnus, partagés par les régions et non plus, par les seuls professionnels dépendants des marchés extérieurs !!!
Concevant que tourisme étranger et tourisme interne sont possibles, ce chantier devrait donc, de notre avis inciter à appliquer une grille de référence intersectionnelle nationale dupliquée au régional, qui admettrait la pluralité des rapports de force en jeu aux différents niveaux du tourisme étranger et intérieur, aux balnéaire et/ou culturel, familial et/ou mice et/ou de niches etc. etc.
Cela permettrait également de résoudre et d’affiner la compréhension des dysfonctionnements constatés dans le système actuel, qu’ils soient professionnels, institutionnels et/ou nationaux et territoriaux, cela afin :
* de mieux appréhender les mesures correctrices prises à ou prendre,
* d’apprécier l’adéquation entre les déséquilibres entre divorce des populations marocaines avec leur industrie touristique et/ou leurs professionnels,
* vis-à-vis des déséquilibres et manquements d’objectifs structurants observés et d’ainsi pouvoir Co construire des actions initiées pour les contrecarrer.
7 – CELA INCLUANT DONC LA FINALITE DES TYPES D’INVESTISSEMENTS CIBLES ?
Tout à fait cette approche transformative se devant d’inclure la SMIT pour ce qu’elle est ou du moins ce qu’elle devrait être, mais également les incitations nécessaires pour le privé et même des partenariats public -privé souhaitables qui permettraient assurément un rééquilibrage entre national et régions !
8 – NOUS POUVONS DONC COMPRENDRE CETTE DEMARCHE ? MAIS A NOTRE TOUR ? NOUS VOUS DEMANDONS LES RECETTES A POUVOIR APPLIQUER, CAR ENONCER LES FAITS C’EST UNE CHOSE ?
DONNER DES SOLUTIONS POUR LES RESOUDRE, C’EST AUTRE CHOSE !
Vous avez raison et nous ne pouvons en rien négliger les tentatives qui ont été énoncées avec la Feuille de route de la Relance du Tourisme à horizon 2026 ! Elle définissait la mise en place un ensemble de décisions préconisées qui se devaient d’être appliquées à la fin AVRIL 2023 !
Les récentes problématiques soulevées au sein des fédérations professionnelles définissent concrètement le divorce qui perdure entre des mondes institutionnels, professionnels qui, fautes de solution d’inclusions et d’intégrations ( ce qui fait l’urgence de concevoir la durabilité en ses définitions en premier plan et non en dernier ), ne fait qu’amener à des formes d’incompréhension par le non partage, et en finalité le non réalisé.
C’est en cela que nous ne ferons que nous répéter en préconisant :
* des normes et des dynamiques de décisions unilatérales prenant en compte par l’interculturalité et horizontalement l’idée d’un continuum entre l’iniquité et l’équité touristique territoriale !
*d’un développement touristique national et territorial du futur pour prendre réellement en compte les notions d’inégalité, d’insensibilité et de sensibilité nationales, de considérations en des transformations des destinations touristiques territoriales reconnues, acceptées et partagées !
Pour cela en aménagement du territoire, l’on se doit de définir les procédés et méthodes susceptibles d’évoluer lors des phases de cadrages nécessaires en parfaites considérations en interculturalité et en horizontalité « avec la création de la HAUTE AUTORITE » qui pourraient également être ajustées en fonction des résultats apportés par les phases de travail successives et les réactions des parties prenantes, en copilotage pour ce que devraient être les marchés nationaux, régionaux et internationaux ainsi considérés.
Pour se faire Compte tenu des enjeux, nous confirmons que seules les médiations avec des acteurs choisis In situ, sauraient agir avec une approche méthodologique participative ancrée dans les perceptions et valeurs des parties prenantes :
* menées et outillées par des médiateurs formés à ces effets afin de pouvoir capitaliser en des processus endogènes par lesquels les débats, les réflexions collectives et les regards croisés pourraient être définis comme une véritable co-construction entre locaux et institutions et administrations territoriales d’une Industrie Touristique Marocaine, cela afin de répondre aux attentes nationales, en sachant traiter parallèlement les problématiques du formel et de l’informel.
*Cela implique une concertation permanente avec l’ensemble des acteurs :
*Ce qui n’est pas le cas actuellement !
Cette Co construction inclusive et intégrée devrait s’appuyer :
* sur des espaces et outils de communications et d’échanges effectifs avec les références et langages adaptés à ces transformations de fond !
* sur des apports techniques et méthodologiques possibles envisagés en co-constructions public-privé avec les pourvoyeurs touristiques étrangers pour peu que ce soit dans l’intérêt national qui aurait à être traité comme compatible et facilement et durablement appropriable pour le Maroc !
9 – VOUS AVEZ EU TENDANCE A VOUS EXPRIMER SUR CES PROBLEMATIQUES DEPUIS DEJA DE NOMBREUSES ANNEES AUSSI BIEN AU PLAN LOCAL DANS VOTRE POSITION DU CONSEIL REGIONAL DE GUELMIM ES SMARA QU’AU NIVEAU NATIONAL AU SEIN DES CNT ET FNIH :
*PENSEZ-VOUS ETRE ENTENDU ET QUELS SERAIENT VOS GRIEFS S’IL EN EST, FACE A CES RETARDS QUE VOUS NE CESSEZ DE DENONCER !
Oui en effet, il m’apparait depuis fort longtemps que les soucis des professionnels n’auront jamais été le sens commun pour une industrie touristique nationale mais bien et plutôt, par les résultats professionnels en volontés régionales, portés par des années culturelles et touristiques fastes, des tarifications porteuses à la rentabilité avant toute chose, l’investissements n’étant pas dans les priorités considérant que le développement territorial comme national n’étaient que du ressort de l’aménagement du territoire dépendant de l’institutionnel, de l’état ! (pouvant me permettre de remonter dans le temps pour être baigné dans ce tourisme marocain depuis plus de quarante années).
Ayant agi en tant qu’expert et d’investisseur en des niches performantes telles que celles de la Grande Traversée de l’Atlas Marocain (GTAM), le Tourisme de Montagne (Ait Bougmess), Le Tourisme Aérien (Maintaero), le Parachutisme civil (Para Club Royal) et les matériaux locaux avec réalisations de divers établissements exprimant animations touristiques, Kasbahs et réhabilitations d’habitats vernaculaires, parfaitement imprégnés dans le monde rural pour m’être installé à Tata, depuis 2001 pour gérer en qualité de vice-président du Conseil Régional de tourisme de Guelmim Es Smara (CRT Guelmim Es Smara) puis pour réalisation d’un projet de « Territoire soutenable couvrant trois arrières pays, 9 provinces et 149 collectivités territoriales» je puis affirmer en qualité de gestionnaire et de président associatif, en qualité de Pôle de Compétitivité :
*les besoins en inclusions, intégrations pour pratiquer du développement intégré dans le monde urbain et rural pour ce que relève de l’interculturalité dans le cadre des coutumes et partages possible. Nous le définissons pour avoir connu de près ces problématiques liées aux rapports élus, populations locales pour ce qu’est le Territoire Soutenable du Géoparc Jbel Bani (TSGJB) que nous gérons avec l’Association Marocaine de Développement du Géoparc Jbel Bani (AMDGJB), en qualité d’opérateurs économiques touristiques avec des projets pilotes reconnus comme géo agro éco touristiques,
C’est en ce sens et pour ces raisons que nous concevons et reconfirmons que les co-constructions envisagées actuellement au titre national :
* ne tenant pas compte de ces besoins fondamentaux nécessaires à toutes formes de développements de considération d’un tourisme national fondé sur l’urbain et le rural,
*le tourisme pour étranger et celui pour les nationaux,
*sans prise en compte de l’interculturalité partagée et nécessaire pour toutes formes de décisions, d’interprétations, de développements ne peuvent en aucun cas construire le tourisme de demain.
Nous confirmons pour cela qu’il sera sans doute utile de rappeler à nos décideurs, à nos institutionnels, à nos professionnels, à nos élus régionaux, provinciaux et locaux cet adage Africain qui ne peut que s’appliquer aux interrogations actuelles de notre tourisme national face à sa population d’une quarantaine de millions de marocains et marocaines !
« Tout ce qui sera fait sans moi, ne pourra n’être défini que contre moi »
A méditer et à digérer !
Du travail en perspective !
Bon courage et amitiés
Patrick SIMON – Président AMDGJB Autorisation ; 1954-36