CRT-CPT : 2 poids, 2 mesures !
C’est étonnant, souvent bienfaisant, ce que le Corona donne comme idées pour remettre les pendules à l’heure de vérité. Au niveau associatif professionnel, beaucoup d’eau a coulé sous les moulins de plusieurs corps de métiers dont nous nous épargnons ici le détail. Aux CRT et CPT, c’est une autre paire de manche, pas toujours gaie, il faut l’avouer. Certainement, les CRT et CPT du Royaume sont le véritable visage de la promotion régionale et locale. Ils sont le miroir de leurs professionnels et de leurs actions. Mais est-ce toujours le reflet espéré réfléchi par le miroir ? Pas tout le temps.
Sans entrer trop dans le détail pour ne pas blesser les sensibilités, la plupart de leur personnel se démène comme il peut, parfois en l’absence de moyens conséquents, pour redorer le blason de leurs destinations respectives, tant sur place que lors des salons internationaux spécialisés. Ils tiennent leur force de leur capacité à communiquer en interne comme en externe. Ils en sont convaincus jusqu’à dire qu’ils ont ce côté militant qui ne se négocie pas.
Or, il y a, comme on dit, toujours de la mauvaise herbe dans les champs fleuris. Des «personnes» qui dérogent à la règle et ne remplissent pas leur mission comme il se devrait et pour laquelle, d’ailleurs, ils sont rémunérés. Il arrive même que des actes graves sont commis pour empêcher de tourner en rond. Actes qui peuvent être catastrophiques pour le faire-valoir d’une destination et de ses professionnels. Comme ne pas aviser les professionnels de la destination d’une réunion importante et décisive et à dimension nationale, par exemple. La plupart du temps, ces personnes indélicates opèrent par clientélisme, pour ne pas dire par tête, exit les moins-disant. Or, leur irresponsabilité leur obstrue la vue sur des questions beaucoup plus importantes pour qu’elles soient laissées pour compte et à l’arbitraire négociable. C’est le pot aux roses qui cache souvent anguille sous roche révélant chez eux un appétit insatiable de monnaie sonnante et trébuchante, partant du principe que l’appétit vient en mangeant, quitte à détruire ce pourquoi on est investi même.
L’esprit mercantile de ce type de responsables, mais pas responsables du tout, les amène à s’acoquiner des types de leur espèce tout aussi véreux du moment qu’il y a vache à traire. Ils concluent ainsi des «marchés» douteux, de surcroît avec peu d’acabit, pourvu que leurs poches se garnissent encore et encore. Souvent le rendu est faible et n’est pas à la mesure des ambitions de la destination que l’on veut promouvoir, mais pas de souci.
Il est temps que les présidents de ces entités soient plus regardants sur leurs ressources humaines, qu’ils auditent ce sur quoi ils engagent des frais de promotion et de communication, qu’ils isolent le bon grain de l’ivraie. Il est inconcevable que les uns triment mais démunis, alors que d’autres se la coulent douce en baignant dans l’illicite et la roublardise.
Les militants, il y en a heureusement beaucoup dans tous les CRT et CPT du Royaume, à côté d’autres, fourbes, qui font fi de la destination, esclaves qu’ils sont du profit personnel, coûtera ce que cela coûtera.
A bon entendeur, salut !
Par Premiumtravelnews