DURABILITE  TOURISTIQUE 2022  –  LES  DEUX  CÖTES  DE  LA  MEDAILLE

Pour certains, il y a la méthode pour qui tout doit être interprété positivement, comme le définissait Coué, qui  suscita, dans l’entre deux guerres, un vif enthousiasme, en faisant valoir qu’il suffit de « s’implanter une idée, en soi même par soi-même. » :

*- pour considérer que l’imagination, plus que la volonté, détermine nos actes !:

*- que contrairement à ce que l’on enseigne, ce n’est pas la volonté qui nous fait agir, mais bien  l’imagination (être inconscient), définissant ainsi que s’il nous arrive souvent de faire ce que nous voulons, c’est que nous pensions en même temps que nous le pouvions !.

Il connut ainsi une renommée internationale par les résultats surprenants qu’il parvenait à obtenir au cours de ses séances ayant  pu faire considérer publiquement en cela que toute idée qui se grave dans l’esprit tend à devenir une réalité dans l’ordre du possible.

Une période où tout était à concevoir, à expérimenter ! Les temps ont bien changé !

Il y en a d’autres, plus réalistes, qui souhaitent par volontés de critiques positives et de réels désirs de coconstruction, qui cherchent à expliquer dans ce laxisme constaté ce que certains définiront :

*-comme l’Anarchie d’El Jadida en cet été 2022 et d’autres

*-qui ne comprennent pas que les malaises puissent persister pour ce tourisme marocain

*-qui ne peuvent qu’interpréter les chiffres divulgués, communiqués que sous un autre regard,

*-qui collectivement, ils auront été choqués par, l’Yves Saint Laurent d’Agafay !

*-ne comprennent guère, cultuellement ce qu’un événement telle que cette fête de la bière de l’Oktoberfest 2022, même privée, peut apporter au Tourisme Marocain ?

En cette Post Pandémie, période de reprise non assimilée, au moment où l’on devrait plus que jamais s’interroger sur ses conséquences, et sur celle d’un Tourisme national marocain renouvelé, réinventé, en ces périodes de Réal politiques planétaires perturbées, mais aussi des constats de ces hyper-phénomènes réactionnels de surtourisme, de mobilités internationales comme nationales, de sécheresse et conséquences sur l’environnement, cette liste ne pouvant en rien être exhaustive, je considère  et j’ai à regretter que cette période estivale 2022 n’aura su, (encore une nouvelle fois) que faire ronronner dans cette volonté communicative surdosée des chiffres, pour lesquels peu (de professionnels) s’accordent à pouvoir les digérer, les interpréter en ces périodes d’interrogations ! Je considère qu’une Durabilité Touristique raisonnée, mise en avant avec les moyens adéquats, aurait pu positivement servir à coups de budgets mieux ciblés, avec les personnels de gouvernance qui sont là semble t’il, dont on dispose, faire ces constats de ces « obsolescences touristiques » qui consistent à maintenir, par simples arrangements qui ne doivent pas déranger, ce qui se propagent en tous lieux, en toutes activités du passé comme du présent, plombant l’avenir par ces quelques adaptations du moment qui ne persuadent et n’arrivent à convaincre que ceux ::

*- à qui cela profite !

*- qui ne veulent aucun changement. !

*- qui hypothèquent dangereusement ces habitudes dans l’informel et l’irréparable !

Plus que jamais l’aménagement du Territoire est appelé à envisager les rééquilibrages touristiques entre les villes touristiques, pour ce qu’elles sont, avec les moyens dont elles disposent pour s’adapter à ces changements structuraux reconnus et impactant déjà l’avenir !

Ce n’est plus là un problème d’hôteliers, mais bien celui inter professionnel, inter générationnel, inter régional nécessitant les équilibres structuraux régaliens comme régionaux adaptés aux nouvelles normes de développement prenant en compte dans un contexte d’identité et d’authenticité des problématiques aussi basiques qu’éducation civique, formations aux objectifs de développements durables (ODD), comme celle cruciale de la gestion de l’eau et du stress hydrique, ou bien même de l’environnement et changement climatique !

DES POSITIONS AURAIENT DÛ, DEVRAIENT ÊTRE PRISES !

Un constat est un constat de faits et de résultats !

Un constat s’interprète, s’il y a une volonté d’être interprété !

*- pour en faire un bilan,

*-pour enfin réagir, réviser, innover, créer tout en prenant acte des urgences !

Patrick SIMON  DURABILITE  05 Aout 2022