DURABILITE TOURISTIQUE MAROCAINE ET STATU QUO ENTRE OBSOLESCENCE ET DISUPTION
Une année touristique 2023 qui redémarre et qui se caractérise selon des indicateurs interprétés de telles manières que l’on pourrait se demander si l’on vit bien le même monde en écoutant des vérités qui, pour les uns ne sont pas forcément les soucis du moment pour les autres.
Vérités pour un tourisme marocain 2023, défini et raconté par certains, partagé pour d’autres entre urbain et rural, international et interne, culturel et balnéaire mais aussi mal partagé entre fédérations professionnelles reconnues et celles para touristiques qui ne le sont pas.
Tourisme vivant dans une telle « interculturalité » qu’il semble être devenu totalement incompréhensible faute de communications adaptées pour la plupart des professionnels, d’une part, par les médias et les populations à force de toujours n’entendre qu’un son de cloche d’autre part !
Une année touristique 2023 pour laquelle, à coup d’’effets d’annonces de chiffres, de décisions contradictoires, par une presse non spécialisée qui omet le plus souvent d’énoncer les sujets qui fâchent, que tout le monde pourtant connait ou soupçonne, faits d’annonces et/ou d’affirmations du fait de multi médias et/ou de certains chroniqueurs préférant user d’une rhétorique qui va dans le sens du poil plutôt que d’aller au fond des choses ? Année 2023, toujours faites d’autant d’interrogations ?
- Les décideurs préférant user de termes et valeurs confortant « l’obsolescence » (ce qui en devient un véritable pléonasme) plutôt que d’avoir à tirer les leçons d’un période compliquée de la COVID 19 (pourtant en soi très constructive par le choc qu’elle aura provoqué) qui, sans rien demander à personne, aura pu poser, su imposer le fait d’entrevoir, d’émettre les sujets fondamentaux qui fâchent pour ce qui est de la non co-construction de cette industrie touristique marocaine définissant un besoin urgent de « disruption » dans les habitudes de non stratégie et non gouvernance ayant oublié le sens des équilibres, la reconnaissance même des besoins de sa et ses populations en inclusion et intégration !
- Notre tourisme se définissant uniquement par sa dépendance en mobilités à l’international !
- Notre tourisme (ainsi entrevu) ne faisant que conditionner le PIB National qui, avec Changement climatique et Stress hydrique interposés conditionnent bon nombre d’affirmations mettant en jeu la Durabilité Nationale !
La balle, pour ce qui est du tourisme, de l’informel, de la durabilité, en mon sens,
*n’a pas été prise au bond !!! Bien dommage !!!
Certes tout le monde ne peut qu’apprécier les chiffres qui fusent et que l’on annonce en une hypothétique vision futuriste conditionnelle ayant à devoir remettre en place ce qui a été volontairement interrompu ! En cela, moi le premier définis mon adhésion totale à ceux-ci pour peu qu’ils répondent à des interprétations professionnelles partagées et durables ! Mais est-ce le cas ?
Aussi, en l’état, est-il réellement sérieux d’envisager de telles perspectives sans tenir compte d’un état des lieux réaliste, en oubliant ces boulets que l’on traine, que tout le monde connait, tellement rabâchés au point même de ne plus vouloir en faire l’inventaire ?
En cela je vous rappelle que chacun est à même de pouvoir en établir les listes non exhaustives et d’ainsi pouvoir les énoncer afin de vouloir réellement coconstruire !
Je vous invite à cet exercice afin de reconsidérer les réelles urgences qui deviennent impératives pour éviter de retomber cette fois-ci bien loin des capacités de résilience qui auront permis à notre tourisme de ne pas sombrer !
Des crises sont et restent à la porte de l’immédiat !
Touché mais pas coulé ! Mais !!!!!
Très cordialement ! Février 2023 !
Patrick SIMON – DURABILITE TOURISTIQUE MAROCAINE ET STATU QUO ENTRE OBSOLESCENCE ET DISUPTION