La démolition du café des Oudayas à Rabat
Semble avoir rèveillè la fibre sensible d’un certain nombre de Marocains qui se découvrent profondément rattachais à leur passè, aux symboliques historiques et mieux vaux tard que jamais !
Vous avez là le témoignage parfais de Rachid Lazreq, de ces rèveils de conscience ! C’est en cela que le Maroc peut faire preuve de caractère et d’authenticité identitaire.
Le Communiqué de 2 associations déclarées pour la préservation du patrimoine culturel de Rabat «Ribat capitulation», et «Rabat sans mémoire», Vient appuyer l’indescriptible sauvagerie appliquée au site des Oudayas, déclaré patrimoine historique par décret royal en 1914.
La première, malgré l’estime pour son président perpétuel, a perdu son dynamisme rassembleur et confirme à la longue son rattachement aux décisions autoritaires des administrations locales. La seconde, n’abrite aucune compétence reconnue dans La Défense du patrimoine, sinon l’ambition d’alimenter les intérêts particuliers de ses fondateurs. Toutes les deux viennent couvrir par leur compromission ou ignorance, un acte affligeant à une belle page de l’histoire de Rabat. Les acteurs de cet outrage, architecte, BET, Laboratoire, bureau de contrôle cités dans le communiqué, ont cédé comme devant un vulgaire bâtiment à la facilité de mieux vaut tout raser et reconstruire. Comme ceux qui ont consolidé les remparts, se sont permis d’effacer la couleur de leur terre locale, en appliquant les teintes des remparts du sud.
Quand ailleurs dans le monde, Aucun monument historique, des pyramides aux cathédrales n’a été rasé pour être reconstruit à l’identique. Ni aucun site archéologique sorti des décombres n’a été reconstruit à l’identique. Quand ailleurs, toutes les compétences reconnues sont réunies pour perpétuer la mémoire des lieux historiques. Quand ailleurs les associations saisissent les juridictions internationales pour interdire toute édification dans seulement la proximité d’un lieu historique, nous aurions aimé que les 2 associations signataires de ce communiqué manifestent même timidement leur désapprobation et se désolidarisent de cet outrage à notre patrimoine.
Rachid Lazreq.