LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET LES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX SOCIO ECONOMIQUES ENTRE OBSOLESCENCE ET LES BESOINS DE DISRUPTION TERRITORIALE
LE MAROC UN PAYS VULNERABLE AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES
L’adage dit que la croissance marocaine, c’est la pluie !
Nous conviendrons cependant que même si les formes de développements du Maroc depuis quelques décennies ont bien changé avec ses plans émergences industrielles, agricoles et pour la pêche, énergétiques, touristiques, pour le Maroc a le changement climatique, est devenu depuis l’urgence absolue au Maroc compte tenu d’un stress hydrique pouvant impacter son environnement socio-économique.
Les réductions des précipitations, hausse de la température, baisse des ressources en eau, de l’irrigation et de l’offre en produits agricoles conduisant :
*à des incertitudes éco-sociétales du fait des hausses des prix, et tendances inflationnistes qui devront en découler !
*à l’accélération des exodes et d’impréparation pour accueillir ces migrations accélérées en milieu urbain !
*prise de conscience pour considérer les impacts environnementaux socio-économiques.
* prise conscience que le changement climatique s’est installé et qu’il ne pourra que s’aggraver du fait :
- De la baisse des apports en eau,
- D’une baisse des productions agricoles
- De l’impréparation des actions en substitutions pour les populations rurales !
- le dessalement devient l’une des solutions incontournables,
*le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts (MAPMDREF), Mohamed Sadiki, présidant ce vendredi 20 octobre 2023, le lancement officiel de la campagne agricole 2023-2024, après une campagne 2022-2023 marquée par un déficit pluviométrique important, a défini une situation aggravée par la succession des années de sècheresse durant les cinq dernières campagnes et caractérisée par un renchérissement des coûts des intrants,
LA SITUATION CLIMATIQUE NATIONALE MAROCAINE
Le Maroc se distingue par différents climats qui se distinguent par quatre types de climat :
- humide,
- subhumide,
- semi-aride
Le Maroc subit une progression du climat semi-aride du sud vers le Nord ! Ce XXIème siècle se détermine par une aggravation des températures et des précipitations, ce que nous pouvons déjà constater par ces variations mondiales, avec ces phénomènes, de plus en plus fréquents de tempêtes comme constaté sur la côte Atlantique ce WE dernier du 21/22 Octobre 2023.
Le Maroc, se trouve impacté de vulnérabilités intrinsèques croissantes résultant :
*de ses façades maritimes étendues en latitude :
- avec plus de 2 934 km sur l’Océan Atlantique et, 512 km sur la mer Méditerranée.
*de quatre chaînes montagneuses se succédant du nord au sud,
- d’une grande fragilité pour certains écosystèmes des zones littorales caractérisées par divers types d’habitats tels qu’estuaires, plages et falaises, flores et faunes extrêmement diversifiées,
*par ses oasis qui s’étendent dans les grandes vallées du Sud avec la « Voie Royale des Oasis » jouxtant la chaine montagneuse du Jbel Bani, et en provinces présahariennes de Ouarzazate et d’Errachidia !
- des précipitations peu régulières variant de plus de 2000 mm à moins de 25mm par an Nord au Sud du Pays.
Cette vulnérabilité s’est accentuée ces dernières décennies du fait d’actions socio-économiques n’ayant pas été coordonnées dans un esprit d’aménagement contrôlé, avec en l’occurrence :
- une urbanisation croissante des zones à risques des lits des oueds et notamment du littoral, zones sujettes aux catastrophes déjà vécues des inondations dues à des précipitations subites !
- par l’insuffisance des pratiques et formations à des systèmes d’alerte rapide !
- l’absence de connaissances pertinentes de mesures et gestions de crises de ces changements climatiques !
- le constat irrévocable pour définir les inégalités face aux changements climatiques dont les effets négatifs touchent particulièrement les couches les plus pauvres de la population qui sont les plus vulnérables en zones montagneuses, désertiques et rurales !
« POUR LES TEMPERATURES, 1960-2000 » :
- un réchauffement moyen global sur tout le territoire estimé autour de 1°C,
- un maximum de réchauffement de 1.4 °c pour la région Sud-est du Maroc,
- une tendance à la hausse des températures minimales et maximales,
- des Vagues de chaleur qui ont nettement progressé au détriment des vagues de froid.
« POUR LES PRECIPITATIONS, 1976-2006 » :
- avec des diminutions entre 3 et 30%,
- une régression significative pendant la saison hivernale sur les Hauts plateaux de l`oriental,
« POUR LES PERIODES DE SECHERESSE, 1976-2006 » :
- avec l’allongement de la durée du nombre de jours consécutifs sans pluies de 15 jours durant la saison pluvieuse (Septembre-Avril),
- la baisse des précipitions durant cette saison pluvieuse de l`ordre de 23 mm en moyenne. Cette diminution pouvant atteindre les 38mm dans la région Nord-ouest soit l`équivalent du tiers de la Normale.
« POUR DES INONDATIONS 1995-2010 » :
- de plus en plus importantes, durant les 15 dernières années. Crues éclairs ou crues massives concernant les différentes régions du royaume avec des pertes humaines et des dégâts économiques avec pour exemples les épisodes de :
- Ourika1999
- Casablanca – Mohammadia 1996,
- Tétouan/Nord du Maroc 2000,
- Mohammedia 2002,
- Errachidia 2006, Nord du Maroc, Al Gharb, Al Haouz,
- Le Sous 2009 et 2010 et Casablanca/région 2010,
- Guelmim en 2018.
Tous les rapports, analyses, études convergeant pour définir que ce réchauffement devrait continuer dans toutes nos régions et même s’aggraver durant les prochaines décennies
- par celle des Nouveaux Modèle de Développements (NMD) basé sur une économie forte, un meilleur capital humain, sans oublier l’inclusion sociale, les problématiques territoriales et la durabilité,
MAIS NOUS CONVIENDRONS QU’IL AURA TOUJOURS MANQUE A LA POSSIBILITE A GENERER DES EMPLOIS :
- à réduire le chômage cela tout particulièrement chez les couches les plus jeunes de la population,
- à percevoir sous couvert d’un Plan Maroc Vert, les réalités des reculs du monde rural dans ces recherches de solutions en omettant les notions d’interculturalité entre le monde dirigeant et celui inter régional de ce monde rural, par fautes de manque de mises à niveau et de formations adaptées.
- Avec ce constat nous ne pouvons par contre que confirmer que les problématiques relatives aux impacts environnementaux socio-économiques du Maroc ont pu être soulevées et traitées aux plans politiques :
Pour ne citer que :
*Sommets de la Terre de Rio de Janeiro (1992) et de Johannesburg (2002) et avec :
*par l’adoption de la Charte Nationale de l’Environnement et du Développement Durable, lancée suite aux directives de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, lors de son discours du Trône du 30 Juillet 2009.
*par efficience économique, équité sociale et préservation des ressources naturelle, la conception du Plan Maroc Vert en 2008. Première stratégie agricole déployée au Royaume, qui dix ans après le lancement de ce plan ambitieux, aura démontré la montée en puissance des investissements, les augmentations des productions et des chaines de valeurs des différentes filières, et l’amélioration dite des conditions de vie pour certains agriculteurs…
*prêt de l’ONU en mars 2013 aux programmes des dix-sept (17) Objectifs de Développements Durables (17ODD) le Maroc ayant exprimé par cela vouloir trouver une certaine valeur ajoutée aux efforts nationaux pour la réalisation des priorités stratégiques que sont :
- la gouvernance démocratique et
- la régionalisation avancée,
- l’inclusion et la réduction des inégalités socio-économiques territoriales et du genre,
- l’éducation de qualité et la santé,
- la production et la consommation propres,
- et l’autonomisation des femmes et des jeunes.
- en juillet 2015 avec le Dahir relatif à la Protection et Gestion du Littoral.
CONSIDERATIONS DES EFFETS D’ECHELLES QUE POURRAIENT SUBIR CES POPULATIONS DEJA DESHERITEES !
IMPOSSIBLE CEPENDANT DE CONSIDERER QU’ELLES AURONT ETE OUBLIEES DANS LA VISION NATIONALE TENANT COMPTE
Pour exemples :
*L’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) lancé par sa Majesté le Roi Mohammed VI le 18 Mai 2005 en tant que Lutte contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion sociale en sa
*première phase 2005-2010, définie par la lutte contre la pauvreté en milieu rural, l’exclusion sociale en milieu urbain et la précarité puis, avec
*la deuxième de 2011-2015 ayant eu pour objectifs et ciblages d’atteindre un million de bénéficiaires dans 3300 douars ciblés de 22 régions montagneuses, désertiques et isolées, ensuite avec
*la troisième de 2019 à 2023 lancée en Septembre 2018 axée sur la régulation de l’accompagnement des personnes en situations de précarité, l’intégration des jeunes et le soutien du développement humain pour les générations montantes au travers de l’investissement dans le capital humain !
*Le Maroc ayant procédé à la signature de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements climatiques en 1992 à l’occasion du sommet de la terre de Rio.
*Que depuis 1995, il n’ait cessé de contribuer activement aux travaux des négociations et des organes de la convention.
*Qu’Il a signé aussi le Protocole de Kyoto en 1997 et l’a ratifié en 2002.
*Qu’il compte parmi les pays dynamiques au sein de l’Organisation Mondiale de la Météorologie et également au sein du Groupe Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat.
*Qu’il a abrité la 7ème Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) en 2001 qui a connu l’adoption des Accords de Marrakech qui ont permis de rendre opérationnel les mécanismes de flexibilité en l’occurrence le Mécanisme pour un Développement Propre (MDP).
*Que le Maroc a adhéré à l’Accord de Copenhague en soumettant au secrétariat de la (CCNUCC) en janvier 2010, pour atténuer ses émissions des Gaz à Effets de Serre (GES) à l’horizon 2020, conformément à son Plan National de Lutte contre le Réchauffement Climatique de 2009.
*Qu’avec la CCNUCC, le Maroc a mis en place un Dispositif National de Gouvernance Climatique (DNGC) qui a la charge de coordonner les activités du pays, liées aux changements climatiques, à l’échelle nationale et internationale.
*Que le Maroc aura élaboré en 2001 sa Communication Nationale Initiale, suivie d’une seconde en 2010 qui comprenaient un inventaire de ses émissions en Gaz et Effets de Serres (GES).
*Le Maroc ayant procédé à la signature de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements climatiques en 1992 à l’occasion du sommet de la terre de Rio.
*Que le Maroc aura élaboré en 2001 sa Communication Nationale Initiale, suivie d’une seconde en 2010 qui comprenaient un inventaire de ses émissions en Gaz et Effets de Serres (GES).
*Que le Maroc a ainsi adhéré totalement aux principes fondamentaux de la CCNUCC, en termes de financements, de transferts de technologies et de renforcements des capacités pour atteindre un objectif de limitation du réchauffement climatique à moins de 2°C par rapport à l’ère préindustrielle.
*Le Maroc s’est doté d’un cadre institutionnel chargé du suivi et de la mise en œuvre des engagements souscrits en assurant la concertation et la coordination des actions.
CE CADRE INSPIRE SELON UN CONCEPT DE LA STRUCTURE MEME DE LA CCNUCC NOTAMMENT
- Le Département de l’Environnement,
- Un Comité National sur les Changements Climatiques,
- Un Comité National Scientifique et Technique – Changements climatiques composé d’experts nationaux,
- Une Autorité Nationale Désignée pour les Mécanismes pour un Développement Propre (MDP)
Ce dispositif s’appuie également sur d’autres institutions telles que la Direction de la Météorologie Nationale, point focal du Groupe Intergouvernemental des Experts sur l’Evolution du Climat et le Conseil Supérieur de l’Eau et du Climat.
De même, des institutions de recherche, des centres universitaires, des réseaux de scientifiques et de cadres techniques confirmés des secteurs public et privé sont impliqués activement dans les études et recherches en relation avec les changements climatiques.
*obsolescence de service de situation : aucun programme de remplacement et substitution adaptés à ces situations relatives à ces territoires montagneux, désertiques et ruraux n’ayant été mis en œuvre de manières ciblées aux réels besoins d’adaptations de ces populations, certes programmés mais non partagés, bien que pourtant admis et constatés, avec pour exemples pour ces territoires les activités en exploitations minières, les développements en énergies renouvelables avec solaire, biomasse, éolien, hydrogène vert !
CE CONSTAT PEUT ËTRE DEFINI COMME ALARMANT, DEMONTRANT QUE NOUS AVONS A NOUS INTERROGER JUSQU’OU CES CHANGEMENTS CLIMATIQUES POURRONT IMPACTER LE MAROC, AVEC CES VAGUES DE CHALEUR QUI ONT NETTEMENT PROGRESSEES AU DETRIMENT DES PERIODES DE FROID !
Ce constat pour convenir de l’urgence à convenir des regards ainsi enregistrés sur les conséquences de ces changements climatiques sur les données socio-économiques qu’auront à vivre ces populations à cause de :
*la diminution de la disponibilité en eau, du stress hydrique, des diminutions des rendements des cultures,
*l’augmentation des risques de sécheresses et des pertes en biodiversité,
*incendies de forêt, des palmeraies et,
*vagues de chaleur et de froid.
Définissant que ce changement climatique
*COMPROMET LES ACTIONS ENTREPRISE SUR LA REDUCTION DE LA PAUVRETE, parce que le monde rural, et les pauvres de manière générale, dépendent plus ou moins directement des écosystèmes gravement menacés et de leurs services :
*que ces populations n’ont pas de manières générales les ressources nécessaires pour se défendre ou s’adapter rapidement aux changements subis.
*par leurs impacts sur la santé !
*Induisant à la fois des problèmes immédiats de santé mentale, comme l’anxiété et le stress post-traumatique, et des troubles à long terme dus à des facteurs tels que les déplacements et la dislocation de la cohésion sociale !
*par les conséquences sociales !
qui contribueront notamment à ralentir le taux de croissance économique, feront accroître les inégalités, éroderont la sécurité alimentaire, augmenteront les exodes avec des déplacements de personnes.
*par les conséquences sur l’environnement avec,
*diminution de la disponibilité en eau et des rendements des cultures, et pertes des flores et faunes,
*incendies de forêt et les vagues de chaleur,
*par les impacts l’être humain et nos sociétés,
*qualité et la diversité des aliments, exacerbant les crises alimentaires et nutritionnelles,
* propagation des maladies à transmissions vectorielles,
*par les conséquences sociales !
*ralentissant le taux de croissance économique,
*faisant accroître les inégalités,
*érodant la sécurité alimentaire,
*augmentant le déplacement de personnes.
CONVENANT PAR CE CONSTAT QUE LES PRINCIPALES ET VERITABLES CAUSES DE CES CHANGEMENTS CLIMATIQUES INFLUENT SUR LES CLIMATS REGIONAUX COMME SUR LE MAROC, SUR :
*les productions énergiques,
*les fabrications de produits,
*les abattages de forêts,
*bon nombre de productions de denrées alimentaires,
*l’élevage,
*les diverses mobilités des moyens de transport,
*l’absence des efficacités énergétiques industrielles comme immobilières,
*les surconsommations de manière générale !
ALORS QUELLES SOLUTIONS
DES SOLUTIONS ETANT POURTANT LA POUR LUTTER CONTRE CES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Des solutions sont préconisées :
*en privilégiant les transports moins polluants,
*en définissant de manger moins de viande, plus de légumes et de consommer local,
*en réduisant les déchets,
*en luttant contre la pollution numérique.
*en cherchant de réduire les consommations d’électricité,
*en mettant en place des indicateurs de régulations.
*en préconisant une politique de construction de barrages,
*en mettant en œuvre la réalisation d’unités de dessalement d’eau de mer tout au long des rivages atlantiques et méditerranéens !
NOUS CARACTERISERONS DONC LE MAROC COMME UN PAYS TRES VULNERABLE AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Par Les conséquences sur l’homme et la biosphère rappelant que les territoires ruraux marocains représentent 85% il est convenu que le réchauffement planétaire, influera sur les écosystèmes naturels et humains, sur leurs interdépendances.
Un déséquilibre naturel qui s’en suivra pouvant entraîner :
- la dégradation des écosystèmes et une perte de la biodiversité,
- un risque de réactivation de foyers de maladies ;
- des pertes en vies humaines et en moyens de subsistance ;
- des pénuries d’eau et des conflits entre les différents usagers de l’eau ;
- une mobilité croissante des populations ;
- un surcoût significatif pour la mise en place et la maintenance des ouvrages d’infrastructures du fait des phénomènes extrêmes.
* DES IMPACTS IMPORTANTS SUR LES SECTEURS SOCIO-ECONOMIQUES AVEC :
- l’importance du secteur agricole dans l’économie nationale (15% du PIB) et dans l’emploi (40%) ;
- la faible capacité des secteurs à forte croissance dans les zones urbaines à créer de nouveaux emplois et à absorber le surplus de main d’œuvre provenant des zones rurales ;
- la large part des produits dérivant de l’agriculture irriguée dans le total des exportations (15%), par une surexploitation des ressources en eau.
DES IMPACTS RISQUANT DE GENERER D’IMPORTANTES CONSEQUENCES SUR LES SECTEURS ECONOMIQUES :
- investissements en infrastructures dans les zones urbaines, côtières et touristiques, étant déjà assujettis aux risques naturels, à ces phénomènes extrêmes.
- le succès des stratégies sectorielles dans certains secteurs clés agriculture, pêche, tourisme, industrie pouvant être compromis,
- pouvant induire une baisse des rendements en agriculture pluviale d’environ 10% dans certaines parties du pays, et une augmentation de 10% ou plus, de la probabilité de mauvaises récoltes.
UN BESOIN D’ACTIONS DE TERRAIN EN DISRUPTIONS !
D’OU L’URGENCE DE DEFINIR UNE VOLONTE DE CONSIDERATION D’ACTIONS EN DISRUPTION DU FAIT DES IMPACTS ET RETOMBEES CONSTATEES SUR CES POPULATIONS DESHERITEES CAR SI LE MAROC A CERTES AINSI PRONE LE PRINCIPE DE LA RESPONSABILITE COMMUNE, AINSI QUE LES CAPACITES RESPECTIVES DANS LA LUTTE GLOBALE CONTRE LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE, CONSTAT SE FAIT POUR DEFINIR, QU’IL N’AURA PAS REGLE LES CONSEQUENCES SUR SES POPULATIONS LES PLUS EXPOSEES.
LA PRISE EN COMPTE PAR L’ENSEMBLE DE CES ACTEURS DES IMPLICATIONS A LONG TERME DE LEUR ACTION, FONDEMENT DU DEVELOPPEMENT DURABLE, NECESSITE DONC DES CHANGEMENTS DE PARADIGMES QUI NE PEUVENT S’OPERER SANS LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE D’UN ENSEMBLE DE MESURES TRANSVERSES.
AVEC 4 PRINCIPES DIRECTEURS QUI SOUS-TENDENT L’ENSEMBLE DES MESURES A METTRE EN PLACE :
1.Protéger le cadre de vie de la population et la viabilité des actifs socio-économique :
2.Préserver le patrimoine naturel :
3.Réduire les inégalités devant les risques liées aux changements climatiques : Les individus les plus défavorisés seront probablement les plus affectés et ce le plus rapidement par les impacts négatifs du changement climatique.
- Limiter les coûts induits par les changements climatiques car il devient plus judicieux de trouver le bon dosage entre les mesures réactives, les mesures préventives et les mesures à effets combinés présentant d’autres avantages, en dehors du changement climatique.
*la désignation de Points Focaux Environnementaux et Sociaux qui seront formés, et
*le renforcement des capacités des acteurs impliqués dans ce Programme. Ces mesures étant détaillées dans le Plan d’action de l’Examens des Systèmes Environnementaux et sociaux de Gestion (ESES) du programme.
LE PARI INCLUSIF ET D’INTEGRATION DU TERRITOIRE SOUTENABLE PAR LA DISRUPTION
Considérant les efforts et performances réalisées par le pays pour ce que sont les réalités effectives des énergies renouvelables pour participer à cette lutte contre les changements climatique et défense de l’environnement, nous parions sur la disruption permettant de changer les pratiques de transmissions de l’information et communication vers les populations, jeunesses et sociétés civiles, non pas pour reconsidérer les recommandations arrêtées, car il s’agirait alors de l’innovation pure, mais bien en ouvrant ces dernières à un plus grand nombre d’acteurs ruraux concernés.
La disruption pouvant profiter de l’attrait et des pratiques des nouvelles technologies. Cela ne constituant pas seulement un changement technique, mais en considérant cette démarche comme une évolution fondamentale des nouvelles règles socio environnementales de ces mondes vernaculaires des Territoires Soutenables très porteurs de nouvelles formes d’emplois.
Les fondateurs de Google ou d’Amazon n’ont pas eu besoin de beaucoup de capital pour se lancer et ils ne se sont donc pas préoccupés en premier lieu de leur rentabilité, mais du développement des opportunités de business. Cela leur a permis de devenir en très peu de temps des acteurs dominants.
Le Maroc étant magnifiquement couvert par l’internet et la fibre optique, nous considérons comme fiable et efficace et rentable de considérer le potentiel d’émergence de ces nouvelles entreprises de ce type come très important, ces territoires soutenables trop longtemps oubliés étant non seulement demandeurs de nouvelles formes de développements sont également porteurs d’une capacité de performances de sa jeunesse aguerrie aux pratiques des réseaux et pouvant parfaitement répondre à ces besoins de communications et de formations pour ces population depuis trop longtemps oubliées. En ce sens en tant que Territoire Soutenable du Géoparc Jbel Bani, nous définissons que dans ces territoires inter régionaux il peut exister des activités que l’on peut « réintermédier », ces derniers offrant toute la place pour de nouveaux modèles économiques.
Nous nous attendons qu’en ces déclarations beaucoup s’inquiètent du caractère destructeur de cette forme d’innovation, notamment pour l’emploi mais en réponse garantissons que notre vision de l’innovation comme processus de « destruction créatrice des vieilles applications » sera avant tout descriptive considérant que si la destruction des emplois devait l’emporter sur la création, c’est parce que nous n’aurions pas investi en capital dans les innovations disruptives.
Lorsque celles-ci se seront installées, le potentiel de nouveaux emplois dépassera largement le nombre de ceux qui auront pu être détruits, ces territoires étant plutôt investis par le chômage. Aussi, contrairement à l’idée reçue aujourd’hui, nous nous engageons en tant que TSGB à définir que l’on ne va jamais trop vite dans l’innovation, mais au contraire trop lentement, au regard des potentiels envisagés.
Malheureusement nous pouvons admettre que les modèles établis tentent de freiner cette concurrence nouvelle ! Cela est naturel, mais en faisant cela, on ne génère pas l’emploi. Si on investit trop de capital dans des actions et/ou activités qui n’apportent pas de valeur ajoutée, nous définissons qu’elles doivent disparaître, car retardant l’apparition de celles qui en créeront.
A force de proposer, on tente de gagner du temps, mais en réalité, on en perd inutilement et confirmons de ce fait que l’innovation disruptive peut relancer la croissance en panne de ces territoire en trouvant les moyens et manière de mettre à niveaux par des formations inclusives et intégrées ces populations demanderesses de solutions ne souhaitant pas quitter leurs territoires et régions, le Maroc n’étant pas en mesure de répondre à des exodes incontrôlés n’ayant pas les moyens de créer les emplois de substitutions exigés. Cela devient possible sous conditions de reconsidérer le rôle de ces élus et fonctionnaires de ces collectivités territoriales et de ne pas en avoir peur au prétexte qu’il semble à court terme difficile d’adapter solution par ces postes existants. La disruption permet de faire émerger de nouveaux modèles et crée des conditions plus vastes en rendant moins chers et plus accessibles des produits et des services là où il y a des rentes de situation ou des oligopoles non transparents.