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22 MARS, JOURNEE MONDIALE DE L’EAU : Le Stress hydrique, Une menace sur le PIB marocain et les villes marocaines ?

Il revêt une importance particulière pour le Maroc, pays durement touché par le changement climatique et la sécheresse. Cette année, l’accent est mis sur l’impact du stress hydrique car risquant fortement d’impacter le PIB marocain et l’équilibre des principales villes touristiques et l’économie du pays.

Le Maroc se trouve face à une crise hydrique majeure définissant le besoin de reconsidérer ses plans d’actions en développement par les équilibres humains qui en résulteront.

Le Maroc se trouve dans une situation alarmante, avec une diminution drastique des ressources hydriques. Les eaux souterraines et de surface ont diminué de 60 à 70%, et les barrages ne fonctionnent qu’à 27% de leur capacité. Cette situation affecte gravement l’agriculture, l’industrie, et très rapidement et certainement les grandes villes comme Marrakech, Agadir et Casablanca, pour ne parler que d’elles à ce jour, qui subissent déjà les conséquences sur l’accès à l’eau potable, d’une part et risquant d’en subir des conséquences économiques et sociales d’autre part !

L’agriculture, qui dépend fortement de l’eau, est bien entendu menacée, ce qui ne peut que remettre en question la croissance économique du pays mais également les risques migratoires « Rural/Urbain » qui pourraient en résulter.

Il y a en cela, nécessité d’une action urgente car il devient crucial de mettre en place des solutions durables pour faire face à ces réalités qui dues au stress hydrique définissent une inversion des besoins en sectorisations des populations :

* les villes ayant à équilibrer leurs possibilités en fonctions des besoins en développement économique, touristique,

* le monde rural ayant à retenir ses populations afin de réguler les pouvoirs nationaux d’équilibrer toutes formes de développements face à l’exode rural, celui-ci ayant besoins de populations adaptées aux géographies de ces régions pour répondre :

*à de nouvelles formes d’agricultures inclusives et intégrées capables en économie en eau telle la permaculture, maraichages pour les retenir !

* aux nouveaux besoins qui de définissent pour répondre aux attractions et attractivités des territoires soutenables, tel l’exemple du Territoire Soutenable du Géoparc Jbel Bani que nous gérons aves l’Association Marocaine du Développement du Géoparc Jbel Bani afin de considérer les capacités des besoins d’emplois durables inclusifs et intégrés pour les développements industriels, en énergies renouvelables, et secteurs minéraliers en tant qu’emplois de substitutions à l’agriculture.

De véritables partenariats public-privé s’imposent afin de répondre à ces problématiques et pour développer ces nouvelles pratiques de gestion de l’eau, mais également pour garantir les continuités des plans d’actions engagés dans ces investissements pour les énergies renouvelables, l’agriculture durable, et promouvoir ce tourisme responsable et durable qui s’impose pour réguler ces besoins réclamés par les populations d’outils adaptés au tourisme interne.

Partenariat Public/Privé touristique afin qu’une industrie touristique participe à ces formes de développements géo-agro-écotouristiques, de niches oasiennes, sportives, nature culture comme solutions permettant également de réguler en ce sens tourisme formel et tourisme informel !

Ce partenariat Public/Privé touristique pris en compte par une industrie touristique responsable,  pouvant s’engager sur des formations de médiateurs territoriaux avec cette jeunesse aguerrie au numérique qui permettrait à coups sûrs, ces développements en géo-agro-écotourisme adaptés à ces Territoires Soutenables Marocains permettant ainsi dans ces zones rurales à contribuer à la diversification de l’économie, à la création d’emplois inclusifs et intégrés et à la réduction de la migration vers les villes.

Cette approche est accessible tout en permettant de valoriser les ressources naturelles et culturelles locales, tout en préservant l’environnement, authenticité et identités territoriales.

La Journée mondiale de l’eau est en cela un moment crucial pour le Maroc pour prendre conscience de la gravité de cette crise hydrique et pour agir de manière urgente. Elle rappelle celle-ci à considérer ces formes de développements en solutions durables et inclusives comme essentielles pour garantir par la Durabilité la croissance économique nationale, le bien-être des populations, cela tout en préservant les équilibres entre les milieux urbains et ruraux qui se doivent d’être !

Par Patrick Simon – Durabilité – Président de l’AMDGJB

Association Marocaine de Développement du Géoparc Jbel Bani– Aut 1954-36

*AMDGJB seule à gérer le Territoire Soutenable du Géoparc Jbel Bani (TSGJB)

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