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La capacité géo-touristiques des régions de l’anti atlas du Jbel bani, et de l’arrière pays du Souss Sahara atlantique

La capacité géo-touristiques des régions de l’anti atlas du Jbel bani, et de l’arrière pays du Souss Sahara atlantique

Le Maroc est reconnu comme le paradis des géologues, et vous serez surpris par la variété des paysages.  Les géologues les appellent Gèosites ou Géomorphosites. Vous serez étonnés par ce paradoxe entre monde rural  et modernité, par ce bouillonnement d’adaptations, une architecture marquée et différenciée par le nombre des chantiers en cours.   Vous serez épatés  par la diversité insoupçonnée des espaces et des couleurs, par la diversité et l’identité des populations citadines, comme rurale.  C’est bien dans la région de l’Anti Atlas, du Jbel Bani, du Draa et de l’arrière pays du Souss Sahara Atlantique que vous trouverez les contrastes les plus frappants.
En Europe comme pour les pays Arabes et de plus en plus pour les pays Africains et Asiatiques, il est maintenant de notoriét
é publique que le Maroc est un pays accueillant, réceptif et identifié par la qualité qualifiée de son Islam tolérant, par sa culture, son artisanat, sa gastronomie. Il en sera de même par la qualité et diversité de ses hébergements touristiques, avec ses  hôtels de luxe, ses maisons d’hôtes, gites ruraux de montagne, par  la diversité des offres touristiques avec les tourismes citadins, des d’affaires le MICE, ceux de loisirs, celui culturel et de nature, qu’ils soient golfique, sportif, de niches avec les rallyes, les marathons , les festivals de musique, comme celui des Alizés, celui de la Tolérance, celui du festival des Musiques Sacrées de Fès. Qu’il s’agisse de toutes ces offres, nées de l’originalité des acteurs qui les animent,  pour ce que sont les sports de glisse que ce soit avec le Parachutisme, le Surf, le Kitesurf et tout différemment pour ce  que sont, les Randonnées, les Rallyes, les Méharées.
Vous avez également les niches spécifiques du tourisme de montagne du désert et celle des rencontres au désert avec les Oasis.
Sous le règne de sa majesté Hasan II, le tourisme Marocain se confinait à l’offre des circuits des villes Impériales et à une offre adaptée  d’un tourisme balnéaire, principalement concentré sur Agadir faisant valoir en cela, son fond de  commerce basé sur la douceur climatique. Cela répondait parfaitement aux demandes des pays nordiques.
C’est par une volonté de rupture, sous l’impulsion Royale de sa majesté le Roi Mohamed VI, avec prise de conscience des professionnels, que fut engagée la vision 2010 avec pour objectif d’atteindre les 10 millions de touristes. Il fut ainsi programmé un dispositif de promotion renforcée et professionnalisée ainsi libéralisé avec l’Open Sky, un système de formation dynamisé, une forte dynamique d’investissement, les premiers jalons d’une nouvelle gouvernance avec la modernisation de l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT), la création par le ministère du tourisme de la SMIT (Société Marocaine d’Ingénierie Touristique), et de celle des CRT (Conseil Régional de Tourisme), de l’Observatoire du Tourisme. Il a été aussi programmé la tenue annuelle des Assises du Tourisme, pour effectuer avec les professionnels le bilan des réalisations, et ainsi de débattre des priorités à venir.
Les profondes et rapides transformations du pays pendant cette période, mais aussi le bouleversement fondé sur la vision 2010 et les opportunités offertes par les nouvelles tendances  d’un  tourisme mondial en progression permettait de nourrir de grandes ambitions pour la nouvelle décennie 2010- 2020.
Le Maroc, voulant ainsi se démarquer en prenant l’engagement de continuer à faire du tourisme, l’un des moteurs du développement économique, social et culturel du pays, pris ainsi en compte la mise en exergue de l’authenticité, de sa diversité, ainsi que la qualité en développant une culture du service et une offre convaincante d’animation. Il en était de même pour ce qu’était la durabilité en mettant le développement durable au cœur de ses ambitions. Il s’agissait en cela de mettre en valeur toutes ses ressources marocaines qui ont été historiquement préservées,  disposant ainsi à cet égard d’un réel et considérable potentiel de différenciation dans un environnement prospectif, très concurrentiel.
L’ambition Marocaine était de nouveau ainsi formulée en 2020 : le Maroc ferait partie des vingt plus grandes destinations mondiales  et s’imposerait comme une référence du pourtour méditerranéen en matière de développement durable avec pour objectif de doubler la taille du secteur.
Malheureusement cela fut sans compter sur la crise Européenne de 2007 – 2008 et ses conséquences sur l’économie mondiale. Cela était sans compter sur les conséquences qui devait s’ensuivre n’ayant pas pu ou su prévoir les crises de conscience de la jeunesse mondiale, acculée au chômage et à la perte de toute forme de rêve et d’espoir du lendemain. Ces jeunesses s’exprimèrent plus concrètement dans celle du printemps Arabe fixant ainsi à tort, pour le marché touristique porteur, un amalgame injustifié impliquant a tort le Maroc avec certains pays du Maghreb et d’Afrique du nord à ces problématiques spécifiques.
Par malchance, vint s’ajouter à cela, la déstabilisation politique Proche-Orientale, avec les images rapportées en boucles par les médias occidentaux sur les turbulences géopolitiques méditerranéennes, avec celles du Sahel,  dans les pays émetteurs et affectèrent tout particulièrement la France, marché principal du Maroc.
Les déclarations non ciblées du Ministère des affaires étrangères qui ne différencièrent pas en un premier temps le Maroc  des  pays à risques, mais aussi les déclarations relatives aux attentats de Charlie hebdo, les attentats en Tunisie, puis celles des attentats de Paris en Novembre 2015. Le tout ajouté aux déclarations orientées de partis politiques se définissant mondialistes, de plus en plus radicalisés à celles relatives à l’islamophobie, à la volonté du devoir d’information et  de transparence de la part du Ministère de l’Intérieur du Maroc, cherchant par la transparence et l’information, à faire valoir la sécurité régnante au Maroc.
Malgré les discours rassurants du ministre du tourisme à faire valoir le maintien des arrivées touristiques au Maroc, en comparaison du malaise général qui s’instaurait pour les pays du pourtour méditerranéen, du Maghreb, en citant les résultats négatifs des autres pays riverains, font que le Maroc impacté se doit de revoir sa stratégie touristique.
Le droit aux vacances des Marocains, le soutien d’une économie touristique employant plus de 500 milles emplois directs et 750 milles emplois indirects, représentant 8% du PIB Marocain, nous invitent et nous obligent, en urgence,  à développer de nouvelles formes touristiques qui devront répondre aux besoins d’un tourisme interne. Cette réalité nous interpelle et nous oblige d’aller chercher des palliatifs à ces crises répétitives et de trouver les moyens d’asseoir cette industrie sur des fondements qui lui sont propres.
Le tourisme Marocain doit répondre par les diversité, originalité, identité, non seulement à des besoins nouveaux, mais précisément aux critères d’une demande croissante représentant jusqu’à 47% du marché mondial en ces tendances d’un tourisme nature d’un tourisme culturel axé vers la rencontre de l’autre.

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