«La Palme de l’Oasis 10» LE MAROC-DRAGON EMERGEANT – POUR UN NOUVEAU PARADIGME DE SOUVERANETE AFRICAINE ? QUELS SONT LES RÔLES DU MAROC ? FR – UK
La Question posée d’un Maroc émergeant et du rôle du Maroc dans le cadre des ruptures géopolitiques actuelles est non seulement pertinente mais cruciale. Aussi, en cette expertise en géopolitique mondiale sur le devenir Africain, je tiens à partager cette profonde préoccupation face à l’inertie globale concernant le Continent Africain, oublié, comme put l’être pendant les trente glorieuses LA CHINE, qui sut prouver son existence en renaissant de ses cendres et en sachant s’imposer. En cela, je me joins pleinement à cette analyse de la Banque Mondiale qui confirme l’urgence d’agir, en prenant exemple en ce qui concerne l’infrastructure du transport vis-à-vis de la sécurité alimentaire en Afrique ? Un point parmi tant d’autres, que nous devrions impérativement intégrer dans cette urgence d’un nouveau paradigme sans oublier les questions « Emplois et Migrations ! ».
C’est en ce sens que, le paysage géopolitique étant en pleine mutation, caractérisé par une fragmentation et la résurgence de pôles de puissances, que nous devons prendre dans l’urgence ce besoin d’un Monde qui se redéfinit en une recomposition accélérée ! L’élection de figures nationalistes comme celle du Président Trump pour les USA a accentué cette tendance à la désintégration des architectures multilatérales traditionnelles, favorisant l’émergence potentielle et existentielle de ces trois grands empires économiques qui vont tendre à s’actualiser !
*- les Amériques (du Nord au Sud) avec une zone d’influence dominée par les États-Unis, cherchant à consolider son arrière-cour économique, industrielle et politique !
*- le monde Asiatique et les BRICS se constituant autour de l’influence de la Chine et de la Russie et quelques nations des BRICS déjà demanderesses, et celles qui hésitent encore ! Cela se faisant dans une dynamique d’une désolidarisation de cette « dollarisation de 1947 » et volonté de redéfinitions des règles financières mondiales ! Nouvelle structuration qui s’affirme en cherchant à créer un système économique plus multipolaire.
*- puis une Europe, moribonde et perçue en pleine perte de vitesse, certains associant à cela le terme de « décadente » ! L’Europe prouve, action après action, qu’elle peine à retrouver une cohérence forte et reconnue internationalement et pour certains même érodée par ses défis internes, en pleine difficulté à projeter au monde son rôle d’antan, sans vision unifiée reconnaissable sur la scène mondiale.
Dans ce tableau, reconnaissons que l’Afrique à ce jour est pour beaucoup ignorée. Cela au même titre que pendant les trente glorieuses des années soixante-dix (70) du siècle dernier ou la Chine a pu l’être, oubliée, cela malgré ses millénnaires d’existences culturelles !
L’Afrique n’est guère impliquée en ces temps de turbulences, dans ces problématiques d’intégrations dans les nouvelles réflexions mondialistes. Pourtant l’Afrique tend à se rapprocher du bord d’une catastrophe humanitaire et logistique sans précédent. La population du continent va doubler au cours de ces trois prochaines décennies sans y être préparée. Son infrastructure de transport existante, notamment avec 147 ports certes, mais dont les maintenances et exploitations sont insuffisantes ! Ses réseaux routiers, ferroviaires lacunaires ne sont plus capables de répondre aux besoins élémentaires des besoins en approvisionnements. Une insécurité alimentaire croissante mêlée aux changements climatiques définit une catastrophe déclarée.
La Banque Mondiale souligne en ce sens que les inefficacités de transport peuvent représenter à eux seuls, jusqu’à trente pour cent (30%) du coût final des denrées alimentaires en Afrique, exacerbant la faim et le gaspillage.
Cette situation est une bombe à retardement que le monde semble ignorer.
Face à ce besoin d’un nouveau Paradigme d’actions effectives et inclusives ! Le Maroc, sensible à sa position Africaine, Maghrébine, de par sa position unique, s’inscrit à vouloir jouer un rôle de catalyseur et donner une véritable impulsion face à ce constat alarmant, répondant Présent !
Agissant déjà en des actions urgentes et structurantes.
Le Maroc, par la voix de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cherche à amplifier son plaidoyer auprès des grandes instances internationales (ONU, G7/G20, institutions Africaines et/ou financières) pour une prise certaine de conscience collective de l’urgence africaine. Il propose d’utiliser son statut de pont entre l’occident, le monde arabe, asiatique et africain pour forger un consensus.
Le Royaume intervient déjà pour consolider des partenariats Sud-Sud renforcés, bilatéraux et multilatéraux en Afrique. Il met pour cela l’accent sur le transfert de savoir-faire (notamment dans la gestion portuaire, la logistique et l’agriculture), la promotion de chaînes de valeur régionales, la modélisation et l’expérimentation. Le Maroc se cherche en cela de pouvoir servir de laboratoire pour des projets d’infrastructures novateurs, axés sur la résilience logistique, mais également alimentaires économiques et industriels. Le Maroc se définit ainsi comme l’Architecte d’une connectivité Intégrée confirmant les capacités d’une « Souveraineté Africaine Renforcée » ! C’est déjà le cas avec pour exemple du Port Tanger Med qui peut être étendu à d’autres régions africaines via des partenariats public-privé (PPP) et des investissements directs avec ces ports africains. En cela, Tanger Med et ses extensions, a su être porté en deux décennies comme le premier (1er) de la Méditerranée, et dans le TOP 20 des cinq cents (500) ports classés dans le monde !
Le Maroc, face à cette inertie, le Royaume du Maroc sous l’égide de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ne se contente donc pas d’observer.
Il est l’initiateur d’une dynamique proactive qui définit concrètement les contours d’un nouveau paradigme mondial pour l’Afrique, combinant vision stratégique et initiatives tangibles ! Au-delà des Frontières il propose et définit les possibilités des connectivités physiques de l’Afrique avec le monde !
Il le démontre avec « l’Afrique Atlantique avec le Port de Dakhla » ce qui est loin d’être une action « locale ». L’initiative de l’Afrique Atlantique portée par ce projet monumental d’un Port en eau profonde de Dakhla Atlantique, est une déclaration géostratégique majeure. Ce port de nouvelle génération, démontre, à lui tout seul, qu’il tend d’être une plateforme logistique et commerciale incontournable pour toute l’Afrique de l’Ouest et Sud-Saharienne.
Il représente « un modèle scalable » de ce que des investissements ciblés peuvent accomplir pour désenclaver des régions entières et optimiser les chaînes d’approvisionnement ! Il sert en cela de prototype pour d’autres hubs maritimes à créer sur les autres côtes Africaines de l’Est comme du Sud.
Le Maroc, face à cette inertie, le Royaume du Maroc, sous l’égide de Sa Majesté le Roi Mohammed VI est également l’initiateur partenarial du projet du Gazoduc Nigeria-Maroc (NMGP) définissant ce nouveau modèle de l’énergie au service du développement régional Africain. Ce projet pharaonique n’est pas seulement un vecteur d’approvisionnement énergétique pour l’Afrique de l’Ouest et l’Europe du Sud, c’est un catalyseur de développement industriel. En reliant les réserves gazières du Nigeria aux marchés ouest-africains et européens, il garantit en effet, une source d’énergie stable et compétitive, indispensable à l’industrialisation du continent. Il représente une forme de « souveraineté énergétique » et « un trait d’union vital entre l’Afrique, l’Europe et le reste du monde », tout en offrant une alternative crédible aux sources d’approvisionnements traditionnelles.
Le Maroc, face à cette inertie consolide déjà sa position de pénétration économique et financière au niveau d’un réel « Hub Panafricain » !
Casablanca Finance City (CFC), la Banque d’Investissement de l’Afrique, plateforme boursière de Casablanca et plus largement le dynamisme du secteur financier marocain avec ses Banques, ses Assurances, son secteur immobilier, ne sont plus qu’une simple incursion. Ce sont là des partenariats marqués pour une structuration incontestée du continent. Les institutions financières marocaines sont devenues des acteurs majeurs en Afrique, mobilisant des capitaux, finançant des projets, et facilitant l’investissement intra-africain. CFC se positionne comme un hub financier de premier plan, essentiel pour réduire la dépendance à la dollarisation et canaliser l’épargne et les investissements au sein du continent africain, vers ses propres priorités de développements.
Le Maroc, face à cette inertie, le Royaume du Maroc, sous l’égide de Sa Majesté le Roi Mohammed VI propose, offre et promeut la construction d’une « Souveraineté Stratégique Africaine » en valorisant la recherche vers des ressources de l’avenir ! Il démontre en cela ses capacités en un levier stratégique global, par ses récentes découvertes minières.
L’aura actuelle du Maroc, il est vrai, est renforcée par ses découvertes « en Terres Rares et divers minerais fondamentaux pour le développement futur (cuivre, lithium, cobalt etc.) ». Ces ressources ne sont pas seulement une richesse nationale, elles positionnent le Maroc comme un acteur clé dans les chaînes de valeur mondiales des technologies vertes et de la transition énergétique avec le développement des énergies renouvelables et greens.
Plutôt que de rester un simple exportateur de matières premières, le Maroc démontre les capacités à viser et à développer des filières de transformations locales, générant de la valeur ajoutée, en offrant un modèle de développement durable pour d’autres nations africaines riches en ressources.
L’ensemble de ces actions marocaines contribue à définir une résilience multidimensionnelle africaine en consolidant sécurité et autonomie énergétique, en démontrant ses progrès en ses actions de développement des énergies renouvelables : solaires, éoliennes et green tel, l’Hydrogène vert.
Il se confirme dans sa volonté de bâtir une Afrique autonome et stratégique avec le Gazoduc qui offre une sécurité d’approvisionnement cruciale pour les industries et les populations. Il définit apporter la sécurité et l’indépendance financière avec la place de Casablanca qui permet dorénavant à l’Afrique, de financer son développement par ses propres moyens et de diversifier ses sources de capitaux. Il démontre sa volonté de s’accorder à une maitrise africaine des chaines de valeur si chères aux divers modèles de développements des infrastructures de transport (exemple du port de Dakhla) et de la valorisation des ressources minérales qui pourraient permettre à l’Afrique de s’insérer plus avantageusement dans l’économie mondiale, réduisant ainsi sa vulnérabilité aux chocs externes. En démontrant qu’en contrôlant ses ressources, son énergie et ses flux commerciaux, l’Afrique peut et doit renforcer sa position en négociant, face aux « trois blocs mondiaux », sa volonté de passer en un statut de réceptacle à celui d’acteur de son propre destin.
C’est en ce sens que le Maroc se définit comme un modèle de « Dragon Émergeant » et comme vecteur et incarnation de ce nouveau paradigme. Ses actions concrètes réfutent l’idée d’une Afrique immobile et passive démontrant face au monde :
*- que Tanger Med et Dakhla peuvent démontrer la capacité à construire et gérer des infrastructures de classe mondiale.
*- que l’OCP (phosphates et engrais) peut démontrer comment une entreprise nationale peut devenir un leader mondial et contribuer à la sécurité alimentaire du continent.
*- que les Banques Marocaines peuvent illustrer une expansion financière réussie qui réinjecte de la valeur et du capital au sein de l’Afrique.
*- que sa synergie Touristique démontre les progrès possibles d’accéder au TOP 20 Mondial !
*- que suite à une Recherche structurée, les récentes découvertes minières positionnent le Maroc au cœur des enjeux stratégiques de la transition énergétique mondiale pouvant offrir des perspectives de partenariats et de développements de filières technologiques sur le continent.
Ces actions, combinées à l’initiative du Roi Mohammed VI pour un retour du Maroc en Afrique, ne sont pas de simples gestes, mais bien des preuves effectives d’une vision globale et intégrée, d’une volonté de coconstruire une Afrique forte et souveraine. Elles démontrent une capacité unique à conjuguer développement interne et leadership continental, faisant du Maroc un véritable « Dragon Émergent » faisant appel à l’action et soulignant que l’inertie mondiale est inacceptable face à une Afrique qui ne demande qu’à s’épanouir !
AUSSI EST-IL GRAND TEMPS DE DIFFUSER CES ALERTES ET DE FAIRE VALOIR SINON LA NECESSITE, L’OBLIGATION D’ENVISAGER CE NOUVEAU PARADIGME D’UN DEVELOPPEMENT AFRICAIN, INDEPENDAMMENT DE CELUI DES AUTRES BLOCS ET CELA SOUS L’IMPULSION AUDACIEUSE D’UN ROYAUME QUI PROUVE, PAR LES ACTES, QUE L’AVENIR DE L’AFRIQUE SE CONSTRUIT DES AUJOURD’HUI.
Bien entendu si cette interrogation s’avère cruciale pour garantir la crédibilité et la robustesse de cet état des lieux, il va de soi que dans un continent aussi vaste et si diversifié que l’Afrique, il est impératif d’éviter toute simplification excessive qui ignorerait les dynamiques internes et les ambitions légitimes d’autres puissances régionales.
Ce positionnement du Maroc comme « Dragon Émergent » se doit d’être nuancé, non pas par une minimisation de son rôle, mais par une compréhension de son caractère distinctif au sein d’un « Ecosystème Africain multipolaire ». Il s’avère pour cela essentiel de soutenir la position marocaine sans commettre d’oublis fondamentaux qui pourraient contredire aussi bien affirmations, que confirmations et nuances pour ce qu’est la Position Marocaine au Cœur d’une Afrique Dynamique !
Pour cela il est nécessaire de concevoir et reconnaitre ces Acteurs Majeurs Africains tels que : *- L’Afrique du Sud qui, indéniablement est une puissance économique et politique majeure en Afrique Australe, un membre influent des BRICS, et un défenseur de l’intégration continentale et du multilatéralisme qui est investie d’une industrie diversifiée et d’une force diplomatique notable.
*- L’Algérie qui est un acteur énergétique clé en Afrique du Nord, avec une influence significative au Maghreb et au Sahel, investie également d’une vision axée sur la souveraineté et la sécurité !
*- L’Égypte qui est une puissance démographique et culturelle du Nord-Est africain, avec des ambitions de leadership sur la Corne de l’Afrique de l’Est et avec des projets d’infrastructures massifs.
Ces nations qui parmi d’autres comme Nigéria en Afrique de l’Ouest, Éthiopie dans la Corne de l’Afrique, Kenya en Afrique de l’Est, etc., jouent des rôles essentiels dans leurs sphères d’influences respectives et contribuent, chacune à leur manière, au développement du continent.
La position du Maroc fait état de l’existence et de l’importance de ces autres acteurs, et se distingue par une combinaison unique de facteurs qui lui confère une capacité d’impulsion particulière par la spécificité et la complémentarité du « Modèle Marocain » pour ce « nouveau paradigme que nous appelons de nos vœux » :
Le Maroc en sa spécificité et sa position est le seul pays africain à la fois Atlantique et Méditerranéen, avec une profondeur Historique et Culturelle Sahélienne. Cette double façade lui offre une passerelle naturelle entre l’Europe, le Maghreb, et l’Afrique de l’Ouest et Centrale. Le concept de l’Afrique Atlantique, en particulier, avec ce Pôle du Port de Dakhla cristallise cette singularité en proposant un axe de développement maritime et économique fondamental, complémentaire aux corridors terrestres et aux bassins fluviaux d’autres régions. Aussi c’est par une vision Intégrée et holistique et contrairement à des approches parfois plus sectorielles ou géographiquement limitées, que le Maroc s’attache à déployer une stratégie de développement intégrée qui combine :
*- l’Infrastructure physique avec ses ports de classe mondiale (Tanger Med, Dakhla),
*- ses projets énergétiques structurants (Gazoduc Nigéria-Maroc – Energies renouvelables) qui visent une connectivité multimodale et intercontinentale,
*- son infrastructure financière avec Casablanca Finance City comme hub de financement panafricain, facilitant les investissements intra-africains et réduisant la dépendance aux centres financiers traditionnels.
*- une reconnaissance historique et culturelle affirmée par ses résultats Touristiques et Sportifs
*- la valorisation des ressources comme l’exploitation des phosphates à la stratégie de transformation des terres rares et autres minerais stratégiques.
Le Maroc vise à créer des chaînes de valeur locales et régionales, s’éloignant du simple modèle extractif.
*- avec Soft power et diplomatie proactive, la politique africaine de Sa Majesté le Roi Mohammed VI est marquée par une approche pragmatique, un engagement fort dans la coopération Sud-Sud, et un retour stratégique au sein de l’Union Africaine, favorisant le dialogue et la co-construction plutôt que la confrontation.
*- avec une stabilité politique et une cohérence stratégique la stabilité institutionnelle du Maroc lui permet de mener des politiques de développement à long terme, offrant une visibilité et une sécurité aux investisseurs et aux partenaires africains. Cette cohérence est un réel atout majeur dans un environnement continental parfois volatil.
*- avec un modèle de co-développement, cette approche marocaine se définit par le « gagnant-gagnant« , basée sur le partage d’expertise, la formation, et des partenariats mutuellement bénéfiques, ce qui la rend attractive pour un grand nombre de nations africaines cherchant des alternatives aux modèles de développement traditionnels.
*- déterminant qu’aucune contradiction fondamentale, dans le fait d’affirmer que le Maroc a un rôle de « Dragon Émergent » vient contredire les ambitions éventuelles d’autres puissances africaines !
La participation de la Nouvelle Banque de développement (NDB) bras financier du groupe des BRICS à Rabat dans la capitale marocaine, en cette fin Mai 2025, en présence d’institutions comme la Banque mondiale, la BERD ou l’Agence française de Développement (AFD) montre bien en ce sens que Rabat entend ménager ses partenaires traditionnels tout en définissant vouloir s’ouvrir à de nouveaux horizons. En cela le Maroc confirme pleinement qu’en tant que Dragon Emergent il a la pleine volonté d’une diplomatie « multilatéralisme pragmatique en une souveraineté affirmée ».
Aussi, si cette tâche apparait comme colossale face à l’immensité de ce continent qui ne forme qu’un, mais dont le développement réside en ce défi si immense qu’il nécessite la contribution de tous les acteurs majeurs, chacun apportant ses forces et ses spécificités, nous définissons ainsi :
qu’en cela il est grand temps d’admettre qu’il n’y a pas de « place unique »
mais qu’il y a un besoin de leaderships diversifiés et complémentaires.
Pour cela devront être arrêtées les sphères d’Influences et les axes de développements bien affirmés, car Il est bien entendu que chaque acteur africain majeur tendra d’avoir des sphères d’influences géographiques ou des axes de développements sectoriels privilégiés et le Maroc se positionnant dorénavant clairement sur l’axe atlantique et ouest-africain.
Face à ces volontés impérialistes qui se propagent et se constituent, l’existence de multiples pôles de développements et d’influences en Afrique peuvent être un moteur d’émulation positive, stimulant l’innovation, la création et l’efficacité des projets pour le bénéfice de tout le continent qui de par sa démographie annoncée, se doit de trouver ses propres solutions de développements inclusifs en fixant et promouvant les partenariats stratégiques répondant à ces mutations économiques, politiques industrielles, techniques et humaines programmées tenant compte des aspects démocratiques et migratoires.
Fort de ses arguments, nous nous portons à confirmer avec force, la position du Maroc comme « Dragon Émergent » qui, par sa vision intégrée, sa position géostratégique unique, et la diversité de ses actions concrètes, est un catalyseur essentiel pour « un nouveau paradigme de développement africain ». Son rôle est non seulement crédible, mais vital pour l’avenir du continent, et il s’inscrit non pas en opposition, mais en complémentarité avec les dynamiques et les contributions des autres grandes nations Africaines.
Il est une force motrice parmi d’autres, mais une force motrice particulièrement cohérente et percutante répondant également et entièrement à cet accord instituant la Zone de libre-échange continental africaine (ZLECAF), qui s’inscrit ainsi dans la continuité des aspirations anciennes pour intégrer les marchés africains et faire de cette intégration un vecteur de prospérité et de développement inclusif propre à l’Afrique, pour peu qu’en tous lieux et en tous pays africains soient considérées les notions « des Territoires Soutenables et des formes de développements par le bas qui s’imposent » pour une réelle et pleine réussite d’une Afrique durable face à cette multitudes de nouveaux paradigmes qui tentent déjà de vouloir s’imposer !
Patrick SIMON 29 Mai 2025
Président AMDGJB
Association Marocaine de Développement du Géoparc Jbel Bani – Sud Maroc

MOROCCO, AN « EMERGING DRAGON »? TOWARD A NEW PARADIGM OF AFRICAN SOVEREIGNTY? WHAT ROLES FOR MOROCCO?

The question of an emerging Morocco and its role amid current geopolitical shifts is not only relevant but crucial. As part of this global geopolitical expertise focused on Africa’s future, I wish to share my deep concern about the global inertia concerning the African continent—forgotten, just as China once was during the post-war “Glorious Thirty” years, before rising from its ashes and asserting its presence.
In this regard, I fully align with the World Bank’s analysis that emphasizes the urgency to act—particularly in infrastructure related to transport and food security in Africa. This is just one of many key areas that must be urgently integrated into a new paradigm—alongside essential concerns such as employment and migration.
In a rapidly shifting geopolitical landscape marked by fragmentation and the resurgence of competing global powers, we must urgently embrace this reality of a world undergoing accelerated redefinition. The election of nationalist leaders such as President Trump in the U.S. further highlighted the breakdown of traditional multilateral frameworks, paving the way for the existential emergence of three major economic empires:
- The Americas, North to South, with a U.S.-dominated sphere seeking to consolidate its economic, industrial, and political backyard.
- Asia and the BRICS, coalescing around Chinese and Russian influence, including current and potential BRICS applicants, within a trend of de-dollarization and a push to redefine global financial rules—toward a more multipolar economic structure.
- Europe, viewed by many as declining, even « decadent, » struggling to regain strong, recognized coherence and failing to project a unified global vision, weakened by internal challenges.
Amid this landscape, let’s recognize that Africa remains largely ignored—as it was in the 1970s during the Glorious Thirty, despite its cultural and historical depth, much like China was. Africa is still absent from today’s global debates about integration and new world visions, even as it edges toward an unprecedented humanitarian and logistical catastrophe.
The continent’s population is set to double in the next 30 years, yet it is entirely unprepared. Though Africa has 147 ports, poor maintenance and underuse mean its transport infrastructure is failing. Its road and rail networks are inadequate to meet basic supply demands. Growing food insecurity combined with climate change signals a looming disaster.
The World Bank has highlighted that transport inefficiencies alone can add up to 30% to the final cost of food in Africa, exacerbating hunger and waste. This situation is a ticking time bomb—largely ignored by the world.
In response to this urgent need for a new, inclusive paradigm of action, Morocco, aware of its African and Maghrebian identity and its unique geographic positioning, is committed to playing the role of catalyst and to bringing real momentum in response to this alarming reality.
Morocco is already taking bold and structured actions.
Through the leadership of His Majesty King Mohammed VI, the country is amplifying its advocacy before major global institutions (UN, G7/G20, African and financial bodies), promoting collective awareness of Africa’s urgency, and positioning itself as a bridge between the West, the Arab world, Asia, and Africa to help forge consensus.
Morocco is already strengthening South-South partnerships across Africa—both bilateral and multilateral—emphasizing knowledge transfer (notably in port management, logistics, and agriculture), promoting regional value chains, and encouraging modeling and experimentation. Morocco is positioning itself as a laboratory for innovative infrastructure projects focused on logistical, food, economic, and industrial resilience.
Thus, Morocco sees itself as the Architect of Integrated Connectivity, contributing to a strengthened African sovereignty—as evidenced by Tanger Med Port, which can serve as a model for replication across Africa through Public-Private Partnerships (PPPs) and direct investments. Tanger Med, in just two decades, has become the leading port in the Mediterranean, and ranks among the top 20 globally out of 500.
In the face of inertia, the Kingdom of Morocco, under His Majesty King Mohammed VI, is not simply watching events unfold. It is actively initiating a proactive dynamic, concretely shaping the contours of a new global paradigm for Africa, combining strategic vision and tangible initiatives.
Beyond borders, Morocco envisions and creates the physical connectivity of Africa to the world—notably through the Atlantic Africa initiative and the deepwater Port of Dakhla. Far from a “local” action, this monumental project is a major geostrategic declaration. This next-generation port aims to become a key logistics and trade platform for all of West and Sub-Saharan Africa. It offers a scalable model for what targeted investment can achieve in unlocking isolated regions and optimizing supply chains, serving as a prototype for other maritime hubs on Africa’s eastern and southern coasts.
Morocco is also the co-initiator of the Nigeria-Morocco Gas Pipeline (NMGP)—a new energy model serving African regional development. This gigantic project is not just an energy supply route for West Africa and Southern Europe. It is a catalyst for industrial development, linking Nigeria’s gas reserves to West African and European markets. It guarantees a stable, competitive energy source, essential for the continent’s industrialization—a form of energy sovereignty and a vital bridge between Africa, Europe, and the wider world, offering an alternative to traditional energy suppliers.
Morocco is actively establishing itself as a true Pan-African economic and financial hub.
Casablanca Finance City (CFC), the African Investment Bank, the Casablanca Stock Exchange, and the broader Moroccan financial sector (banks, insurance, real estate) have become key players in Africa—mobilizing capital, financing projects, and facilitating intra-African investment. CFC is now a leading financial hub helping reduce dependence on the dollar and channel savings and investments into Africa’s own development priorities.
Morocco, facing this inertia, the Kingdom of Morocco, under the leadership of His Majesty King Mohammed VI, proposes, offers, and promotes the construction of an « African Strategic Sovereignty » by valuing research into future resources! It thereby demonstrates its capabilities as a global strategic lever through its recent mining discoveries.
Morocco’s current aura, it is true, is reinforced by its discoveries « in rare earths and various fundamental minerals for future development (copper, lithium, cobalt, etc.) ». These resources are not just national wealth; they position Morocco as a key player in the global value chains of green technologies and the energy transition, with the development of renewable and green energies.
Rather than remaining a simple exporter of raw materials, Morocco demonstrates the capacity to target and develop local processing industries, generating added value and offering a sustainable development model for other resource-rich African nations.
All these Moroccan actions contribute to defining multidimensional African resilience by consolidating energy security and autonomy, demonstrating its progress in developing renewable energies: solar, wind, and green energies such as green hydrogen.
Morocco confirms its desire to build an autonomous and strategic Africa with the gas pipeline, which offers crucial supply security for industries and populations. It aims to bring security and financial independence with the Casablanca financial hub, which now allows Africa to finance its development by its own means and diversify its capital sources. It demonstrates its willingness to agree to African control of value chains, so crucial for various transport infrastructure development models (e.g., the Dakhla port) and the valorization of mineral resources, which could allow Africa to integrate more advantageously into the global economy, thereby reducing its vulnerability to external shocks. By demonstrating that by controlling its resources, its energy, and its trade flows, Africa can and must strengthen its position in negotiations, facing the « three world blocs, » its desire to transition from a recipient status to an actor of its own destiny.
It is in this sense that Morocco defines itself as a « Rising Dragon » model and as a vector and embodiment of this new paradigm. Its concrete actions refute the idea of an immobile and passive Africa, demonstrating to the world:
- That Tanger Med and Dakhla can demonstrate the ability to build and manage world-class infrastructure.
- That OCP (phosphates and fertilizers) can demonstrate how a national company can become a global leader and contribute to the continent’s food security.
- That Moroccan banks can illustrate a successful financial expansion that reinjects value and capital within Africa.
- That its tourism synergy demonstrates the possible progress to reach the global TOP 20!
- That following structured research, recent mining discoveries position Morocco at the heart of the strategic challenges of the global energy transition, offering prospects for partnerships and the development of technological sectors on the continent.
These actions, combined with King Mohammed VI’s initiative for Morocco’s return to Africa, are not mere gestures but effective proofs of a global and integrated vision, a desire to co-construct a strong and sovereign Africa. They demonstrate a unique ability to combine internal development and continental leadership, making Morocco a true « Rising Dragon » that calls for action and emphasizes that global inertia is unacceptable in the face of an Africa that only asks to flourish!
IT IS THUS HIGH TIME TO DISSEMINATE THESE WARNINGS AND TO ASSERT, IF NOT THE NECESSITY, THE OBLIGATION TO CONSIDER THIS NEW PARADIGM OF AFRICAN DEVELOPMENT, INDEPENDENTLY OF THAT OF OTHER BLOCS, AND THIS UNDER THE BOLD IMPULSE OF A KINGDOM THAT PROVES, THROUGH ITS ACTIONS, THAT AFRICA’S FUTURE IS BEING BUILT TODAY
Of course, while this question is crucial to ensuring the credibility and robustness of this assessment, it goes without saying that in a continent as vast and diverse as Africa, it is imperative to avoid any oversimplification that would ignore the internal dynamics and legitimate ambitions of other regional powers.
Morocco’s positioning as an « Emerging Dragon » must be nuanced, not by minimizing its role, but by understanding its distinctive character within a « multipolar African Ecosystem. » It is therefore essential to support the Moroccan position without committing fundamental oversights that could contradict both affirmations, confirmations, and nuances regarding Morocco’s Position at the Heart of a Dynamic Africa!
To do this, it is necessary to conceive and recognize these Major African Players, such as:
- South Africa, which is undeniably a major economic and political power in Southern Africa, an influential member of BRICS, and a defender of continental integration and multilateralism, endowed with a diversified industry and notable diplomatic strength.
- Algeria, which is a key energy player in North Africa, with significant influence in the Maghreb and the Sahel, also committed to a vision focused on sovereignty and security!
- Egypt, which is a demographic and cultural power in Northeast Africa, with leadership ambitions in the Horn of East Africa and massive infrastructure projects.
These nations, among others like Nigeria in West Africa, Ethiopia in the Horn of Africa, Kenya in East Africa, etc., play essential roles in their respective spheres of influence and contribute, each in their own way, to the continent’s development.
Morocco’s position acknowledges the existence and importance of these other actors, and it distinguishes itself by a unique combination of factors that give it a particular impetus through the specificity and complementarity of the « Moroccan Model » for this « new paradigm that we hope for« :
Morocco, in its specificity and position, is the only African country that is both Atlantic and Mediterranean, with a historical and cultural Sahelian depth. This dual facade offers it a natural gateway between Europe, the Maghreb, and West and Central Africa. The concept of Atlantic Africa, in particular, with the Dakhla Port Hub, crystallizes this singularity by proposing a fundamental maritime and economic development axis, complementary to the terrestrial corridors and river basins of other regions. Also, it is through an integrated and holistic vision, and unlike approaches that are sometimes more sectoral or geographically limited, that Morocco strives to deploy an integrated development strategy that combines:
- Physical infrastructure with its world-class ports (Tanger Med, Dakhla).
- Structuring energy projects (Nigeria-Morocco Gas Pipeline – Renewable Energies) that aim for multimodal and intercontinental connectivity.
- Financial infrastructure with Casablanca Finance City as a pan-African financial hub, facilitating intra-African investments and reducing dependence on traditional financial centers.
- An asserted historical and cultural recognition through its tourism and sports results.
- The valorization of resources, from phosphate mining to the strategy of transforming rare earths and other strategic minerals.
Morocco aims to create local and regional value chains, moving away from a simple extractive model.
- With its soft power and proactive diplomacy, the African policy of His Majesty King Mohammed VI is marked by a pragmatic approach, a strong commitment to South-South cooperation, and a strategic return to the African Union, favoring dialogue and co-construction rather than confrontation.
- With political stability and strategic coherence, Morocco’s institutional stability allows it to pursue long-term development policies, offering visibility and security to investors and African partners. This consistency is a major asset in a continental environment that can sometimes be volatile.
- With a co-development model, this Moroccan approach is defined by a « win-win » strategy, based on sharing expertise, training, and mutually beneficial partnerships, which makes it attractive to many African nations seeking alternatives to traditional development models.
- It’s crucial to acknowledge that there’s no fundamental contradiction in asserting Morocco’s role as an « Emerging Dragon » that would contradict the potential ambitions of other African powers!
The participation of the New Development Bank (NDB), the financial arm of the BRICS group, in Rabat, the Moroccan capital, at the end of May 2025, alongside institutions like the World Bank, the EBRD, and the French Development Agency (AFD), clearly shows that Rabat intends to accommodate its traditional partners while also opening up to new horizons. In this sense, Morocco fully confirms that as an Emerging Dragon, it has a strong will for a diplomacy of « pragmatic multilateralism with asserted sovereignty. »
While this task seems colossal given the immensity of this continent, which is one, but whose development lies in such an immense challenge that it requires the contribution of all major actors, each bringing their strengths and specificities, we thus define: that it is high time to admit that there is no « single place » but a need for diversified and complementary leaderships.
For this, well-defined spheres of influence and development axes must be established, because it is understood that each major African actor will tend to have preferred geographical spheres of influence or sectoral development axes, with Morocco now clearly positioning itself on the Atlantic and West African axis.
Facing these spreading and consolidating imperialist wills, the existence of multiple poles of development and influence in Africa can be a driver of positive emulation, stimulating innovation, creation, and project efficiency for the benefit of the entire continent. Given its announced demographic growth, the continent must find its own inclusive development solutions by establishing and promoting strategic partnerships that respond to these planned economic, political, industrial, technical, and human transformations, taking into account democratic and migratory aspects.
Based on these arguments, we strongly confirm Morocco’s position as an « Emerging Dragon, » which, through its integrated vision, its unique geostrategic position, and the diversity of its concrete actions, is an essential catalyst for « a new paradigm of African development. » Its role is not only credible but vital for the future of the continent, and it is not in opposition but in complementarity with the dynamics and contributions of other great African nations.
It is a driving force among others, but a particularly coherent and impactful one, also fully responding to the agreement establishing the African Continental Free Trade Area (AfCFTA), which thus aligns with long-standing aspirations to integrate African markets and make this integration a vector of prosperity and inclusive development specific to Africa, provided that in all places and all African countries, the notions of « Sustainable Territories and forms of grassroots development that are imposing themselves » are considered for a real and full success of a sustainable Africa in the face of this multitude of new paradigms that are already trying to impose themselves!
Patrick SIMON President AMDGJB Moroccan Association for the Development of the Jbel Bani Geopark – Southern Morocco May 29, 2025

