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«La Palme de l’Oasis 12» POUR UNE RECONNAISSANCE GEOLOGIQUE MAROCAINE TRES LARGEMENT MERITEE

Dans le cadre des relations soutenues que nous entretenons avec le Pr Mohamed WARTITI en sa qualité de membre fondateur (démissionnaire) de notre Association Marocaine de Développement du Géoparc Jbel Bani (AMDGJB) qui fut autorisée le 10 Avril 2015, sous le numéro d’agrément 1954-36 et qui gère le Territoire Soutenable du Géoparc Jbel Bani (TSGJB) nous avons le plaisir, mais aussi l’honneur de faire le relais à sa demande, de ces études géologiques qui ont été développées durant le protectorat et poursuivies après l’indépendance avec une participation de  la Coopération franco-marocaine déterminant un développement progressif des recherches géologiques qui était surtout à l’époque, motivé par la recherche minière l L’objectif principal restait l’exploration et  la recherche  de substances utiles.

Vous trouverez donc ci-dessous à ces fins ce « Poster- mémoire en hommage et reconnaissance au corps enseignant en Géologie » de l’ensemble des collaborateurs que le Pr El WARTITI Mohamed, en sa qualité d’ancien Chef du Laboratoire de Géologie Appliquée de l’Université Mohammed V de Rabat, a tenu personnellement à construire sur bases de ses excellentes relations amicales & professionnelles avec ses anciens Collègues Nationaux et Etrangers (français en particulier).

Il définit en outre avoir été très encouragé à faire ce mémoire de son Département, cela en étroite collaboration avec son ami de toujours, le Pr ZAHRAOUI Mohamed et l’encadrement soutenu de Lamia ZILI qui en a fait le montage.

Nous nous associons en cela pour remercier l’ensemble de ces très nombreux intervenants d’avoir pu et su, émettre et construire cette réputation méritée pour le Territoire Marocain, reconnu comme étant le pays de la géologie par excellence, certains le qualifiant même de  » Paradis des géologues «  compte tenu de la belle qualité de ses affleurements, et de ses ressources minières, depuis les Provinces méridionales du Sud (Confins Sahariens) jusqu’aux bordures de la rive sud de la Méditerranée !  Cela tout ce tout particulièrement en ce qui nous concerne pour ce Territoire Soutenable du Géoparc Jbel Bani (TSGJB) qui est géré par notre Association (AMDGJB) que j’ai l’honneur de présider !

Patrick SIMON

Président AMDGJB

Par le professeur SiMo EL WARTITI

Le Patrimoine géologique au Maroc : Identification – Valorisation – Développement de la Coopération Franco – Marocaine

Le territoire marocain est connu comme étant le pays de la géologie par excellence, certains le qualifient même de  » Paradis des géologues » compte tenu de la belle qualité de ses affleurements, et de ses ressources minières, depuis les Provinces méridionales du Sud (Confins Sahariens) jusqu’aux bordures de la rive sud de la Méditerranée.

Depuis la fin du 19ème Siècle et le début du 20ème Siècle, le développement progressif des recherches géologiques était surtout motivé par la recherche minière. Une feuille de route a été adoptée par le ministère marocain de la coopération pour promouvoir la géologie régionale à l’aide de la cartographie à différentes échelles, selon les intérêts des ressources minières visées.

Ces études géologiques ont été développées durant le protectorat et poursuivies après l’indépendance avec une participation de la Coopération franco- marocaine. L’objectif principal restait l’exploration et la recherche de substances utiles.

A L’AUBE DE L’INDEPENDANCE DU MAROC :

La deuxième Université créée après Al QARAWIYINE de Fès (877) fut l’Université Mohammed V de Rabat (1957), parmi ses établissements, la Faculté des Sciences de Rabat. C’est dans cette institution que l’enseignement académique universitaire avait vu le jour. La coopération universitaire franco-marocaine s’active avec l’arrivée progressive d’équipes géologiques au Maroc. Elles contribuent à mettre en place l’enseignement, la formation, la recherche et l’encadrement de jeunes marocains ayant choisi de se spécialiser dans cette discipline qui n’était pas très populaire au sein des étudiants bacheliers. Par rapport à d’autres disciplines scientifiques, il y avait des difficultés spécifiques comme aller faire des travaux et des activités sur le terrain.

La Faculté des Sciences de Rabat, pendant ses premières années comme seul Centre de Formation de Cadres qui assurait la marocanisation progressive grâce à la diversité des spécialités géologiques proposées pour répondre aux besoins exigés par les réformes successives et satisfaire les besoins en recrutements dans de nouvelles facultés créées à l’échelle nationale.

Cette affiche propose une sorte de « mémorial » du Département des Sciences de la Terre de la Faculté des Sciences de Rabat, on y voit bien les premiers enseignants-chercheurs géologues qui avaient assuré le développement des Sciences géologiques, toutes disciplines confondues pour couvrir les besoins en termes de profils académiques prévus et demandés par le ministère de l’enseignement supérieur de l’époque.

En bref, on doit reconnaître que les géologues français venus au Maroc dans le cadre de la coopération scientifique ont fortement marqué de leurs empreintes et travaux réalisés sur la géologie marocaine pendant environ un siècle de recherches géologiques fondamentales et appliquées, par le biais de la cartographie régionale à différentes échelles selon des objectifs fixés dans chaque étape de recherche et d’exploration. Les conditions et l’environnement de la promotion géologique au Maroc étaient satisfaisantes et favorables.

Les recherches géologiques et la promotion de leur développement au Maroc, se sont finalement maintenues stables et régulières avant et après l’indépendance.

Dans ce domaine de recherche scientifique, la coopération bilatérale franco-marocaine se déroulait dans un cadre harmonieux de partage d’intérêts, dans le domaine universitaire, les possibilités de coopérations multilatérales visaient la formation diversifiée de profils pédagogues et de chercheurs selon les programmes préétablis par des choix politiques de chaque pays partenaire.

La Coopération franco-marocaine dans le domaine des Sciences de la Terre (enseignement – formation – recherche – encadrement) a laissé un héritage de savoir scientifique sans équivoque, elle a facilité une bonne relève crédible compétente, qui à son tour a accompli sa noble mission universitaire avec aisance dans une ambiance favorable, aussi bien pédagogique que recherche scientifique et formation.

SiMo EL WARTITI – Juillet 2025