Cas du Smart Tourisme et de l’Économie Sociale au Service des Villes Durables, ENVISAGER LE SMART CITY, FONDE SUR LE TERRITOIRE SOUTENABLE INTELLIGENT
Cas du Smart Tourisme et de l’Économie Sociale au Service des Villes Durables
ENVISAGER LE SMART CITY, FONDE SUR LE TERRITOIRE SOUTENABLE INTELLIGENT
SMART CITY PEDAGOGIQUE AFRICA
Bien entendu nous nous associons à cette volonté de redonner sens à une renommée du Tourisme Gadiri qui après avoir perdu sa première place, se doit de s’affirmer par une identité territoriale remarquable pour ce qui est de l’acte touristique qui se caractérise par la rencontre et l’échange culturel.
En cela, s’il est évident que le Smart City privilégie l’innovation technologique parmi les six (6) créneaux technologiques qui le fondent, nous tenons à apporter notre pierre à la construction du SMART CITY Agadir Souss Massa en tant qu’acteur associatif du Territoire Soutenable du Géoparc Jbel Bani que je préside, en nous permettant dans cette construction qui est la nôtre, cette observation positive et récurrente qui de notre avis, pour « un tout Techno » en tant que seule solution durable, risque d’omettre « l’aspect humain et vernaculaire régional qui se doit de la composer comme fondement des attractions et attractivités fondatrices de l’image à donner à cette capitale régionale qu’est Agadir pour la région du Souss Massa ».
En effet, acteur associatif et opérateur éco touristique représentant les arrières pays qui composent ce territoire, et en tant qu’acteur de l’économie sociale et solidaire (ESS), nous considérons que le Pôle économique et sociétal du Smart City ne peut être considéré que par les définitions d’équilibres en développements éco sociétaux territoriaux, afin d’accéder à l’idée de « SMART CITY TERRITORIAL SOUTENABLE »
POUR L’HISTORIQUE : Nous rappelons qu’aux origines de la SMART CITY, que c’est l’entreprise IBM dans les années 2010, qui aura développé le concept de SMART CITY pour désigner l’utilisation des technologies numériques au profit de nouveaux modes de gestion des villes, destinés à les rendre plus efficientes et plus résilientes, pour déployer à l’échelle d’une ville leurs technologies numériques basées sur la récolte et la gestion des données et datas à des fins d’optimisation du fonctionnement des aires urbaines.
Concevons-en cela que la démarche d’IBM était déjà et bien définie pour être à but de développement territorial et même national !
LE SMART TOURISME (TOURISME TERRITORIAL) : Il s’agit donc dans cette renaissance de la Ville d’Agadir de trouver et définir les fondements permettant d’accéder à des formes de développements d’une nouvelle offre touristique durable alliant l’utilisation de solutions digitales et mise en avant de valeurs régionales écologiques et durables d’un Territoire Soutenable en tant que berceau de capital humain susceptible de partager, de fonder, de coconstruire cette ambition nationale comme africaine de la région, cela et seulement en considérant pouvoir faire reposer ce concept,
*- sur les 3 piliers principaux qui se doivent de composer Le Smart Tourisme éco sociétal, à savoir :
1/*- développement d’un tourisme responsable et durable !
2/*- digitalisation et mise en valeur d’un tourisme “augmenté”
3/*- développement du marketing de la destination par concept des attractions, attractivités capables de forger l’image régionale !
AVEC POUR OBJECTIFS POUR UN TEL SMART TOURISME TERRITORIAL de reconsidérer l’idée que si le Smart Tourisme a eu jusqu’à ce jour pour but d’améliorer l’expérience des touristes sur le territoire en leur offrant une offre touristique respectueuse de leurs valeurs environnementales et durables, tout en facilitant leurs interactions avec la destination grâce et au travers de l’utilisation d’outils digitaux pour définir les capacités touristiques offertes, telles que :
*-la réalité virtuelle et augmentée,
*-les collectes de données et datas… qui sont certes autant d’outils numériques nécessaires pour être utilisés dans le cadre du développement de toutes destinations touristiques intelligentes en tant que conditions nécessaires, nous définissons que tout en admettant et recommandant ces outils techniques, nous les considérons comme non suffisants s’ils n’intègrent pas les facteurs humains, sociaux, territoriaux et vernaculaires qui définissent les aspects fondamentaux régionaux, capables d’être structurants à l’acte fondamental du tourisme qui est et reste « celui du partage, de la reconnaissance et de la mémoire culturelle régionale ! »
.., puis, si jusqu’à ce jour le concept de smart city a fait depuis sa création l’objet de nombreuses critiques, nous insistons pour définir qu’il n’a jamais, qu’il n’aura jamais été défini une remise en question du manquement en sa gouvernance, de son manque d’inclusion et d’intégration humaine pour concevoir des changements fondamentaux d’approches et de confrontations des cultures appelées à touristiquement vouloir se rencontrer !
Pour notre part nous considérons qu’il en est résulté très soudainement (et parfois même brutalement), ces réactions structurées contre ce que certaines villes de renommées mondiales (telles Venise, Barcelone etc.) auront défini comme « un ras le bol de ce surtourisme » par ces populations urbaines mêmes cela, bien que ces « Cities » soient parfaitement équipées des moyens en communications, d’animations etc.
Nous savons tous en cela, comme le manque de ces outils peut très vite définir des situations de surtourisme et que pour répondre aux besoins de croissance éco sociétales touristiques que nous avons à trouver les différentes solutions de diversifications de produits pour permettre une croissance territoriale et régionale équilibrée !
Il est d’ores et déjà constaté que ces phénomènes récurrents émanent :
*en premier lieu des acteurs de l’économie sociétale locale comme ne pouvant plus répondre à ces formes de débordements de demandes impossibles à tenir par manque de langages et moyens de partages !
*en second de pouvoir donner du temps au temps pour définir les besoins adaptés d’une part et le personnel formé pour répondre à ces besoins d’autre part !
L’ETAT DES LIEUX : UNE DEMARCHE DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL !
DE LA SMART CITY AU SMART TERRITORIAL ! – IL FAUT MIEUX PREVENIR QUE GUERIR.
En 2024 il est déjà admis que la démarche SMART CITY a tendance à être trop centrée sur les villes. C’est en ce sens que nous appelons à ce que les PDU-PDR d’Agadir s’attachent avec les « Cities pedagogics proposées par INNAVOTEL » permettant à tous niveaux de faire prendre conscience de ces nouveaux besoins en développement pour transposer ce concept aux arrières pays, au monde rural, en créant le dérivé marocain de « SMART TERRITORIAL SOUTENABLE » comme process projetable pour les autres régions, pour nos amis africains.
Car en effet, si nous pouvons convenir, en tant que TSGJB, que la technologie et notamment le numérique, peuvent être considérés comme solutions à certains problèmes auxquels une ville peut faire face, (santé, mobilité, énergies etc.) nous considérons comme un besoin fondamental à ce que pour ce qui est de la gouvernance :
1/- soient adoptées l’inclusion et intégration régionales non seulement des populations à cette structuration de SMART CITY, et 2/-que la ville d’Agadir conçoive comme également nécessaire que les villes et douars périphériques provinciaux, soient considérés en tant que véritables pôles écotouristiques et économiques d’échanges et de partages ! Nous considérons en effet ainsi qu’une économie régionale durable et partagée ne peut plus se faire qu’en tenant compte de l’équilibre humain inter régional, respectant les fondements d’une démarche de développement territorial partagé, engageant effectivement les collectivités territoriales sous formes de « Pôles de Compétitivités, de Coopérations Intercommunales » et vecteurs de créations, d’innovations et d’emplois durables en tant que vivier d’équilibre régional.
POUR UN SMART CITY TERRITORIAL D’AGADIR – SOUSS MASSA : Considérant ces faits, en qualité de Territoire Soutenable (TSGJB) et par cette démarche de la « 2ème Pedagocic Smart City 2024 » nous considérons et suggérons à ce que le SMART CITY n’a plus à n’être considéré seulement comme un état ou un objectif à atteindre, mais bien comme un processus dynamique qui se doit d’évoluer au cours du temps en fonction de ses besoins par les formations adaptées et renouvelées des jeunes en qualité de médiateurs digitaux.
Cela aboutissant en somme :
*-en premier lieu, à une manière de gouverner positivement sous le concept des trois piliers, de la SMART DURABILITE TOURISTIQUE que sont :
1/* EMPLOIS, 2/* ECONOMIE SOCIETALE DE PARTAGE et 3/* CROISSANCE REGIONALE, cela sous le contrôle d’un SMART PILOTAGE, en le concept de :
« SMART REGIONAL INTEGRE ET PARTAGE » !
*-en second de permettre à Agadir et à la Région du Souss Massa d’émettre le Concept de SMART CITY TERRITORIAL INCLUSIF en tant que modèle hybride parfaitement intégré aux principes de la Régionalisation Avancée et aux Nouvelles formes Marocaines de Développements initiées par sa Majesté Le Roi Mohammed VI !
Signé : Patrick SIMON
Président de l’Association Marocaine de Développement du Géoparc Jbel Bani (AMDGJB), qui gère
Le Territoire Soutenable du Géoparc Jbel Bani (TSGJB) – Aut : 1954-36 Tata