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Durabilité, Disruption et Diversité touristiques post-Covid en co-construction

M’associant sans aucune réserve aux demandes et cris de Cœur formulés aussi bien par la CNT que par les diverses fédérations des métiers Hôteliers, DMC et Mice, Agences de voyage, Guides, Restaurateurs, Transporteurs, Maisons d’Hôtes, CRT et régions, pour obtenir au plus tôt résolution concrète et réaliste du Contrat Programme signé 16 Août 2020, entre autres, subvention CNSS pour les emplois formels jusqu’ en Septembre 2022 au minimum, moratoires déterminant un étalement sur 24 mois des taxes locales, impôts crédits pour sociétés comme pour les employés, subventions d’un minimum de 25% sur les frais  fixes pour les établissement formels impactés (basés sur exercices comptables de 2019), je me dois de rester conforme à mes convictions, définissant m’identifier pleinement aux réclamations précitées en tant qu’investisseur formel ayant gardé l’ensemble de mon personnel pendant cette pandémie, mais aussi pour définir par:

LA DURABILITÉ

En mon nom mais aussi en celui du Territoire Soutenable du Géoparc Jbel Baní (TSGJB) que je gère avec l’ Association Marocaine de Développement du Géoparc Jbel Baní (AMDGJB), pour les 149 établissements répertoriés sur notre réseau de Tourisme Durable et Rural du Géoparc Jbel Baní ,(RTDRGJB)  et des 64 inscrits au Conseil Régional de Tourisme (CRT) de la Région Guelmim Oued Noun, en ma qualité de 1rr Vice Président pour évoquer le désastre professionnel dû à l’impact de la pandémie, pour ces régions rurales ayant eu à supporter de plein fouet, en tant que zones touristiques de second front, les restrictions des vols et celles des mobilités inter régionales pendant les confinements successifs, sans que l’on parle réellement !

Le manque d’intérêt de la presse nationale pour les territoires ruraux représentant 85% du territoire national, pourtant berceaux de tous ces trésors vernaculaires, historiques, religieux, culturels patrimoniaux, matériels et immatériels, des sites géologiques, archéologiques, de ces faunes et flores, de ces artisanats, de ces produits du terroir qui constituent  et participent grandement aux authenticités et identités marocaines, en tant que vecteurs de toutes ces niches touristiques pratiquées, mais exploitées centralement, nationalement sans laisser traces pour le monde rural, (prenant pour exemple rallies), et de toutes ces niches touristiques du désert, oasiennes, sportives, balnéaires et/ou nature/culture etc., la liste étant non exhaustive,

Cette obsession de considérer pour toutes promotions, éductours, toujours ces mêmes circuits de villes à villes ignorant « les à-côtés, le rural, ces arrières pays, ces milliers de sites d’intérêts touristiques », répertories, mais non considérés, non exploités qui devraient, pourraient faire la différence,

Différence dans la prise en compte des richesses naturelles du pays, du Maroc, que le tourisme international reconnaît, que les marocains rejettent par ignorance, par méconnaissance, par inexploitation, par faute du faire valoir de ce que l’on a chez soi tout en concluant qu’il faut aller le trouver ailleurs, avec question sur ce fait : politique ou culturelle !

Pour définir donc ce besoin d’actions inclusives et d’intégrations nationales pour considérer les réelles capacités touristiques d’emplois d’économies sociétales de croissance et développement pour ces populations rurales négligées, ignorées et pourtant réclamées par toute cette jeunesse en attente de solutions fiables et durables, pour notre part nous nous sommes attachés à faire valoir ce TSGJB qui ne demande qu’à être développé en tant que Projet Pilote, outil fiable, cartographie, capable de le démontrer, mais boudé !

LA DISRUPTION

La pandémie avec ses crises successives, ses variants successifs, la vaccination, le Pass sanitaire, oblige à des convenances et observations réalistes pour considérer les véritables déséquilibres en vaccinations entre pays avancés et pays en développements, disparités continentales, et que de ce fait nous sommes et seront encore soumis à ces réalités d’ouvertures et de fermetures brutales des frontières pour plusieurs années. C’est là une réalité qu’il faut admettre !

D’autres formes de pandémies pointant déjà à l’horizon !

Aussi, j’exprime le besoin en tant que Commission Durabilité de confirmer et de demander à ce que l’on ouvre les yeux pour considérer que rien ne peux plus être comme avant, qu’il y a besoin de convertir ceux, encore hésitants, pour leur faire réaliser les besoins d’évolutions et d’adaptations des outils aux nouveaux marchés qui se dessinent, 

Car définir que les outils actuels pourront perdurer, reste pure illusion ! Qu’il y aura ceux qui pourront, et ceux qui ne pourront point, car il doit être dit que si, aides du contrat programme se débloquent, et se débloqueront elles ? Elles ne seront salutaires que pour ceux qui auront su prévoir par le formel, programmer, s’adapter !

Mais dire également que si l’on veut, on peut et cela est le rôle d’une industrie, rôle de pouvoir apporter les indicateurs qui permettent de voir, de réaliser, de réagir, d’avertir, de conseiller, d’accompagner. De dire vrai ! de savoir réclamer, de savoir s’adapter, de savoir améliorer, de savoir proposer, convaincre et faire valoir ces besoins d’adaptations !

Les professionnels ont besoin de vérités qui certes peuvent fâcher, mais besoins de langages vrais.

Les partenaires de tous horizons (Professionnels, Banquiers, Élus) ont besoin, eux, d’être rassurés, donc d’être convaincus par « une dialectique adaptée apportant demandes d’aides certes mais aussi solutions, indicateurs, engagements plannings!»

LA DIVERSITÉ

En exprimant une volonté certaine de résoudre ce divorce entre les populations marocaines et les professionnels résilients sur  les accommodations nécessaires d’offrir des nouveaux outils pour  les touristes marocains, les RME, les familles,  Nationaux comme Internationaux, demandeurs suite à cette pandémie à ces nouveaux besoins de liberté, de plein air, de bien être, de nature/culture, des nouvelles technologies, de nouvelles offres touristiques culturelles et patrimoniales offrant la diversité explicitée et réclamée par tous les vecteurs internationaux, toutes nationalités confondues.

– Le Maroc avec ses arrière-pays a tout en main,

– Le Maroc avec son expertise à tous les atouts et compétences.

– Le Maroc avec son expérience, ses partenaires  est soumis de par cette situation, ses hésitations, son sur place et manquements de communications professionnelles actés, partagés, se doit de définir ces volontés de changements et d’adaptations en  « durabilité, en disruption, en diversité », de ce qu’il a été, et ce qu’il est réellement en ces périodes perturbées, de ce qu’il souhaite être, de ce qu’il veut devenir en parfaites démonstrations d’un engagement de partage PUBLIC/PRIVE, d’engagement non Green Washing déclaré, cela devant ses partenaires, par une Vision Touristique Révisée et Partagée, co-construite, dans des engagements de régionalisation avancée et de nouvelles formules de développements territoriaux adaptées à ses populations, ses territoires, démontrant ainsi cette réalité :

– d’un tourisme d’avant, reconnu au plan mondial conforté, restructuré, encore mieux adapté, et

– d’un véritable et réel engagement touristique inclusif et intégré  mettant en valeur ce nouveau produit de demain avec un véritable nouveau produit d’un Tourisme des Territoires Marocains.

Le 01 novembre 2021     

Source web par : Patrick Simon

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