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Durabilité et les tristes réalités touristiques

Plus que jamais le formel doit faire front !
Cette pandémie, d’une manière ou d’une autre devrait servir à remettre les pendules à l’heure ! Finis les « yakkas », finies les évidences non inclusives ! La réalité amène au retour des obligations rationnelles de la Gestion, du respect du Collectif, des obligations Sociétales et pose fortement la difficulté d’une fracture économique entre le formel et l’informel ?
Nous n’en sommes plus à vouloir souhaiter, à bien trop souvent vouloir répondre uniquement à des besoins unilatéraux, sectoriels, directs :
NON, ce n’est plus possible, il s’agit bien d’un tout !
L’industrie touristique internationale est frappée de plein fouet dans l’ensemble de ses composantes et celle Marocaine ne peut qu’être entrainée dans cette tourmente :
*-elle est dans cette dépendance internationale ! (fermeture des frontières, tests, vaccinations etc.)
C’est en ce sens que les professionnels touristiques marocains doivent cesser de se contenter de réclamations sur des données que le Maroc ne domine pas (Vols Internationaux, coordinations vaccinales internationales etc.) mais bien se concentrer sur les problématiques nationales de leur propre gestion touristique, pour le formel ,par les outils que cela représente, et qui devront pouvoir répondre présents lorsqu’il en sera temps, qu’il le faudra pour redémarrer !
Il est des évidences dans les faits qu’il faut accepter comme tels !
Pour imager mes propos, je citerais « la compagnie aérienne Australienne <QUANTAS » qui vient d’annoncer son choix d’imposer la vaccination pour tous vols internationaux pour son territoire. Il est certain et à parier que cette mesure pour diverses raisons, politiques, économiques et sécuritaires aura très certainement à être généralisée ! Cela définirait bien si cela devait être confirmé que le tourisme international aurait à être impacté pour les quatre (4) à six (6) mois à venir MINIMUM, transports des vaccins, priorités vaccinales, régulations et équilibrages internationaux inter régionales ayant à être coordonner avec la remise en fonction des routes aériennes selon des programmations non contrôlables, car fonction de la réalité pandémique internationale !
C’est en cela que je définissais comme fondamental de penser avant toute chose avec l’institution « Gestion Touristique formelle » car les professionnels auront à répondre leurs obligations fiscales en temps et en heure,
.., comme je le réclamais il y a déjà quelques temps,
…, sans subventions de 2 à 3 mois minimum de chiffre d’affaire
(valeur 2019) aucun établissement formel ne pourra résister !
Les obligations imposent les besoins, et avec le verre à moitié vide ou à moitié plein, le Ministère des finances ne peut en aucun cas se soustraire à cette évidence car il a besoins de professionnels sains pour équilibrer ses comptes ! En ce sens, la paupérisation a déjà fait son chemin, les professionnels formels ne peuvent en aucun cas assumer la responsabilité de ces millions d’emplois (réels) qui auront à alimenter les risques d’une fracture sociale, déjà confirmée !
Le dialogue inter professionnel avec institutionnels et régions doit être revisité vers les réalités du moment, dans le cadre de ces tristes réalités.
Malheurement il est encore là, protégeons nous pour mieux les protéger !
Bon courage
Patrick Simon – Commission Durabilité 25 11 2020

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