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DURABILITE et RÉALITÉ DE LA COMMUNICATION ET DES NTIC

Qu’est ce que communiquer ? Sinon de faire savoir quelque chose à quelqu’un, le lui révéler, lui en donner connaissance, mais aussi de transmettre, de divulguer !
N’avons-nous pas de questions à nous poser sur cette communication touristique de ces derniers temps (à part, quelques unes) qui aura fait part d’un optimisme béat, ne définissant que le rassurant, d’un événement et/ou d’une information définissant « la bonne nouvelle effective au sein d’une atmosphère déstructurant », et en cela, non pas la réalité de la situation, mais « l’espoir instantanée à la façon réseaux sociaux, « je clique » sans en avoir définit ou vérifié les données réelles qui font que, ce qui demeure, c’est plus la succession de déceptions que la satisfaction instantanée d’une non réalité qui en résulte» !
N’avons-nous pas de questions à nous poser sur cette passivité des professionnels qui n’est plus acceptable ! Il y a réellement besoin d’une prise de conscience générale et fédératrice pour réaliser l’ampleur des dégâts !
La Maison Tourisme est en état d’effondrement ! Eh oui, car ce ne sont pas les quelques rustines en réhabilitations, par ci par là qui peuvent rassurer les professionnels, car celles ci doivent être mesurées à leur justes valeurs !
Quel professionnel n’est pas en mesure de penser, de réaliser, que ce ne sont pas les quelques 10 à 25% d’activités, de remplissage, de chiffre d’affaire rapportés à des moyennes trimestrielles et semestrielles, (et non pas de ceux des 25 à 35% dans les meilleurs des cas qui de plus ne tiennent pas compte des établissements fermés, donc des réalités instantanées saisonnières),
– qui peuvent et doivent suffire pour rassurer et envisager de perdurer dans ces conditions post pandémiques après 18 mois de néant dans ces contraintes !
Les professionnels de tous bords doivent se réveiller et faire valoir leur désespoir des conditions insoutenables dans lesquelles ils sont plongés, indépendamment de leur volonté !
Les professionnels de tous bords, de tous métiers, de l’urbain, du rural, des niches, du durable doivent exprimer et faire valoir l’ensemble des efforts personnels qu’ils ont pu faire pendant cette période passée, pour répondre :
*- aux contraintes financières à prendre pour rester à flots,
*- aux diverses invectives, fautes des lenteurs administratives,
*- aux soutiens et participations qu’ils auront eu et su malgré une telle situation maintenir face aux désespoirs de leurs personnels,

Oui, assurément le choix de l’humain pour cette sécurité sanitaire fut la bonne décision à prendre ! Et le Maroc l’a fait !
Oui, le choix d’aide par l’endettement des entreprises par prêts « Oxygène et Relance » a permis de passer ce cap d’une année, mais pas plus ! Car les frais fixes, (en éliminant les variables) étant et restants ce qu’ils sont en gestion, les professionnels ont dû mettre la main à la poche et ils l’ont fait, et ils ne peuvent plus aller plus loin !
Ce choix du CVE répondait à une prospective d’un redémarrage sur 9 à 12 mois, et nous en sommes à 18 mois. L’apparition des Variants, retards des vaccinations inter continentales et mondiales affectant toutes notions des mobilités internationales (aériennes, maritimes) appelle à prendre conscience de ces nouvelles réalités en prospectives et projections sur les 12 à 24 mois supplémentaires auxquels l’industrie touristique marocaine va être confrontée !
Oui c’est là, la réalité d’une situation !
Alors :
*- Pouvons-nous, en tant que professionnels, continuer à entendre, à lire l’ensemble de ces infos qui ne peuvent que brouiller la perception des décideurs si nous ne savons pas exprimer les désarrois et incapacités à faire face, sans aides adaptées, face à ces situations géo politiques, donc nationales et de ce fait non professionnelles ?
*- Pouvons-nous rester inactifs et irresponsables vis-à-vis de nos partenaires internationaux, pourvoyeurs de nos clientèles qui peuvent en stratégie Marketing être juges de nos responsabilités et/ou irresponsabilités dans ce non constat exprimé sur nos réelles capacités de résilience en ces conditions ?
*- Pouvons-nous réaliser que ceux-ci peuvent être juges des choix de leurs futures destinations ?
*- Que si nous sommes capables d’y croire et maîtriser la résilience dont nous sommes capables de démontrer que nous sommes décidés à le faire valoir !
*-Cela ne doit plus être du Green Washing, des mots, mais bien une réalité en responsabilité Publique/Privé partagée des maux maitrisés en conditions de responsabilités !

Afin de rassurer aussi dans le cadre de la Durabilité, les professionnels de tous bords doivent faire valoir leurs compétences et professionnalisme pour démontrer, décrire leur cohésion, leur compréhension d’une situation réaliste, comme de celle des besoins d’engager les réformes et engagements durables pour construire le tourisme interne marocain susceptible de réguler aussi bien le droit aux vacances des marocains, que les coups de butoirs à venir, face à ces futures pandémies prévisibles pour rassurer ces partenaires !
Les professionnels de tous bords doivent ainsi réclamer cet, «état d’urgence devenu impératif» déjà décrié par certains, car sans cette assurance professionnelle assumée, seuls et sans aides, nous tous, professionnels de tous bords, nous ne pourront plus survivre en ces conditions !
Faute de ces aides, ce seront les attractions, attractivités, images, métiers et outils touristiques qui auront à en être gravement affectés pour la décennie à venir !
Cri du cœur, oui, mais aussi cri adressé à l’inter professionnalisation pour que tous, nous sachions réagir pour démontrer en tant que responsables de la résilience touristique marocaine, que nous sommes capables d’exiger d’avoir les moyens pour se faire, car convaincus de pouvoir l’assumer !

Patrick SIMON DURABILITE Touristique 7 Août 2021

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