FR – DURABILITE ET TRANSVERSALITE DU STRESS HYDRIQUE SUR L’ECONOMIE, ET DE CE FAIT SUR LE TOURISME ! REGARDS CROISES SUR LE PASSE ET LE PRESENT DE L’EAU ! SUR LES OUBLIS DE L’ESSENTIEL ! _____ UK – DURABILITY AND TRANSVERSALITY OF WATER STRESS ON THE ECONOMY, AND THEREFORE ON TOURISM! CROSSROADS OF THE PAST AND PRESENT OF WATER! REFLECTIONS ON FORGETTING THE ESSENTIAL!
La commission européenne vient de sortir un rapport sur le niveau inquiétant de la sécheresse dans les pays méditerranéens en ce début d’année 2024 ! le Maghreb et en particulier le Maroc, est la zone la plus touchée par l’assèchement de la végétation et des sols.
La preuve en est faite avec les images satellites et les cartes d’humidité du sol !
Six années consécutives de sécheresse au Maroc. Ahmed REDA CHAMI, président du Conseil économique social et environnemental (CESE), a tiré la d’alarme concernant la crise de l’eau au Maroc lors des rencontres « Carte blanche », ce dernier soulignant le risque imminent de raréfaction des précipitations dans les cinquante (50) prochaines années, mettant en garde contre la nécessité d’une réponse structurelle à ce défi pressant et
d’une prise de conscience urgente des Marocains face à cette menace !
Nizar BARAKA impose des compteurs sur tous les puits pour préserver
la surexploitation des nappes, compte tenu de la pénurie d’eau !
De son Côté M Hamid BENTAHAR Président de la CNT faisant valoir que le Tourisme représentant 0,2% de la consommation nationale doit se positionner pour la préservation de l’eau pour un développement durable et équitable de nos territoires !
M. CHERIF ALAMI, Président du CRT de Casablanca Settat fait valoir les disposition prises par le ministère dans la révision des salles de bain des unités hôtelières faisant savoir que les estimations font état de consommations quotidiennes moyennes de 150 litres d’eau par jour pour les hôtels 4,3 et 2 étoiles et de 300 l pour les hôtels 5 étoiles précisant ainsi que sur les 4000 unités hôtelières que compte le royaume, plus de la moitié intègre les règles relatives à l’économie d’eau et à la sobriété énergétique. Il rappelle en cela que l’agriculture étant la vraie énergivore en eau que ce ne sera donc pas le fait de tendre à doubler nos touristes à 26 millions qui pourrait définir le tourisme comme responsable de cette pénurie !
Est-ce vraiment la question ?
N’est-ce pas plutôt de revoir les faisabilités techniques régionales de développement territorial !
Aussi doit-on en venir à se poser sur la diversité de ces réactions sur la question relative ou non d’une révision de notre modèle touristique car en effet, si diverses actions en tourisme durable sont en fait énoncées, répondent-elles réellement à ce soucis d’une part, et d’autre part aux réalités de terrain compte tenu des bassins et réserves hydriques possibles en périodes durables de stress hydrique et en continuant à concentrer irresponsablement des outils touristiques en des villes et des zones vouées aux aléas climatiques incontrôlables et d’ores et déjà définis comme irréversibles ?
Pour cela l’on pourrait se demander le pourquoi et le comment voilà 12 siècles, que les Almohades eurent l’Intelligence technique de s’investir à penser les autoroutes de l’eau inter régionaux dans les Rhamna, avec les citernes souterraines de Sidi Bou-Othmane et pour le Sud Marocain avec les Guetteras, lors de la conquête de l ‘Afrique, du Maghreb, du Maroc, en des terres qu’ils définirent arides et semi arides, ce qui permit la naissance d’une économie Oasienne.
Celle-ci n’aura été cassée et déstabilisée uniquement par le fait de l’extraction organisée par la colonisation Allemande et Française à la fin du XIXème siècle de sa main d’œuvre, brisant ainsi une économie durable qui aura duré 11 siècles !
Des techniques éco sociétales issues du Machrek ayant pour soucis essentiel d’économiser ainsi trente pour cent (30%) d’évaporation et mettant en valeur les capacités de renforcements des nappes phréatiques par stabilisations des eaux de crues, de celles des fontes des neiges en des zones souterraines pour réalimenter les nappes phréatiques !
Nous étions en cela dans l’ingénierie du bon sens humain, bien loin des visées futuristes de l’IA !
Un arrêt sur économie mériterait tout de même de se poser les questions utiles sur les raisons de ces retards en réactions de ce que l’on peut également définir comme des freins à l’innovation et à l’esprit critique pour tous projets qui auront été formulés en temps utiles, formulés et laissés de côté sachant que, comme toujours, l’on se refusera de définir et reconnaitre le pourquoi ?
L’eau ayant toujours été gérée par le bon sens humain, en tous horizons sa gestion aura résulté des aspects géologiques, géographiques et vernaculaires en parfaite harmonie
entre les capacités et les besoins territoriaux et non l’inverse !
C’est ainsi qu’il y a 23 années déjà, c’est en tant que Vice-président de la Chambre Française du Commerce et de l’Industrie au Maroc (CFCIM) et Co président avec Ssi MARTINET, Président de la CFCIM de Casablanca, qu’en commission, suite à un état des lieux du milieu agricole mondial en 2001 déterminant que seule l’agriculture inclusive restait fiable par le fait de pratiques et gestion de l’eau agricole (Dont il relevait que le Maroc et l’Israël en étaient les meilleurs défenseurs) que nous envisageâmes de proposer « un pacte sur l’eau de sa Majesté le Roi Mohammed VI avec le monde rural » comprenant une vaste politique de reforestation par une forte participation de ce monde rural afin de préserver le maroc du stress hydrique, envasement des barrages etc..
Parallèlement à cette initiative j’initiais suite à un accord personnel obtenu de la direction technique de la Ville de Genève d’une concession de 1000l/seconde pour un projet de création d’un aqueduc permettant d’initier les autoroutes de l’eau inter régionaux marocains : c’était en cela l’amorce d’une réponse possible à un problème naissant !
On avait déjà pensé Oléoduc et Gazoduc, Grecs et Romains les Aqueducs, l’Arabie Saoudite envisageait le remorquage d’Iceberg ! Porque NO ! Cet accord fut passé sur un plan relationnel compte tenu de ma volonté d’instaurer sur bases de constats résultant de la mise en œuvre d’un territoire soutenable jouxtant le Jbel Bani, de la confirmation d’un stress hydrique qui s’affirmait d’année en année, déterminé par une chute vertigineuse des indicateurs hydriques qui passaient de 3000M3/hab. à 1500M3/hab. en une douzaine d’années !
Nous en sommes à ce jour à environ à 550M3/Hab./an,
alors que la moyenne mondiale admise est de 1000M3/Hab./an.
Créant l’Association Marocaine de Développement du Géoparc Jbel Bani (AMDGJB) en Avril 2015 sous le N°1954-36 dont je devins président, installé dans la région du Jbel Bani à Tata, alors Vice-président du Conseil Régional du Tourisme de la région Guelmim Es Smara, je préconisais à la fois la réhabilitation des réseaux des Guetteras et entamions notre projet du Territoire Soutenable du Geoparc Jbel Bani (TSGJB) pour valoriser à la fois le Géo agro tourisme en considérant ce besoin de transversalité pour une durabilité Territoriale en associant un programme éco sociétal de Permaculture en plantes aromatiques et médicinales (PAM) mellifères pour considérer en tant que projets pilotes :
- En premier les économies d’eau,
- En second l’inclusion et l’intégration des populations à une économie verte et circulaire sur un programme de centaines d’associations féminines, assurant revenus et stabilisation de l’exode rural,
- En troisième la réhabilitation des éco systèmes par la réimplantation de l’abeille saharienne, grâce aux champs mellifères issus des PAM(s) du Territoire Soutenable du Géoparc Jbel Bani, cela sur 4.000 hectares gérés par 200 coopératives féminines sous tutelles des Confédérations des Associations et Coopératives du Géoparc Jbel Bani inter régionales (CACGJB) avec pour objectifs « une Labellisation d’Origine des produits du terroir du TSGJB ».
- en quatrième la création d’une économie sociétale rurale par la création d’emplois pour les jeunes, les femmes, la société civile avec la mise en œuvre pour tenir compte de ce stress hydrique irréversible, la mise en œuvre d’une agriculture de remplacement à la palmeraie considérant les utilisations des eaux saumâtres présentes en quantité afin de mettre en œuvre une industrie régionale et provinciale inclusive et intégrée de la « méthanisation et de la biomasse » permettant des productions utiles et nécessaires pour le Maroc, de méthane, d’ammoniac et d’hydrogène vert définissant ainsi un mode rural productif tourné vers le futur stabilisant l’exode rural donnant du temps au temps pour le Maroc de recréer son souverainisme maghrébin, africain. Je pus définir et faire valoir ce projet en tant que Président de la Commission Recherche Hydrogène de l’Association Marocaine de l’Hydrogène et développement (AMHYD) lors de l’événement international géré par Ssi Fassi Fihri d’AMADEUS sous la thématique « Le Maroc Exportateur d’Energie » à Rabat.
A CE STADE POURRIONS-NOUS DIRE DE L’EGO MAL PLACE ! Certes non, mais des convictions et raisons de vivre.
J’en assume ces choix en définissant les aspects déraisonnables des freins locaux, provinciaux, régionaux, de professionnels et de quelques responsables investis d’un enracinement de fonctions, cela pour d’autres choix que ceux qui font que pour beaucoup d’entre eux nous devons et avons à en reconnaitre l’impasse et même les empêchements d’exercer et abus de pouvoir !
Aussi j’ose en cela justifier les miens en ressenti par :
* les besoins d’une régulation de l’exode rural face aux incapacités d’intégration de l’urbain d’intégrer en des temps raisonnés des populations subissant le stress hydrique menaçant si rien n’est fait !
* nécessité de reconsidérer des territoires par leurs bassins versants et non plus seulement pour des raisons administratives et régaliennes verticales non adaptées à ces nouvelles variantes du changement climatique, d’une Régionalisation Avancée et Nouvelles Formes de Développements préconisées par sa Majesté le Roi ! Pour notre part nous confirmions ces déclarations d’intentions définies près de l’UNESCO en préconisant les besoins de revoir les définitions des Géoparc UNESCO par celles des Territoires soutenables par « nos déclarations de Septembre 2023 » proposées à l’occasion de la 10th conférence des Géoparcs Mondiaux de Marrakech !
Cela par :
- Nécessité de réguler les espaces frontaliers !
- Pour redonner les fiertés vernaculaires territoriales aux populations d’être issues de leurs terroirs en leur offrant les capacités de réalisations personnelles en leur milieux et berceaux culturels patrimoniaux matériels comme immatériels sans avoir à s’enliser dans des méandres urbains méconnus et cultuellement non adaptés ! En leur offrant de surcroit les capacités des niches géo éco touristiques pour tenir compte des solutions de remplacement des emplois pour cause des changements climatiques.
Cette analyse donc pour définir que tout mettre en un même panier ne peut prétendre à de l’aménagement territorial qui ne serait préconisé que technocratiquement en omettant :
- La durabilité avec ses piliers fondamentaux de l’emploi durable adapté, l’inclusion et l’intégration par un éco sociétal consenti et partagé,
- En arrêtant de ne répondre qu’aux besoins des professionnels de vouloir concentrer les activités en des lieux devenus obsolètes par cette obsession de rentabilité omettant toutes règles de prudences dans l’investissement d’une part et d’autre part pour répondre aux besoins de créations des niches touristiques adaptées aux populations marocaines allant pour certains cas :
- À oublier les notions de créations de bulles et de surtourisme après un événement !
- À concentrer sur une seule niche en un seul lieu alors que d’autres peuvent y pourvoir !
- À pouvoir démolir avant même d’avoir conçu les études d’impacts pouvant définir les réalités de situations vécues et reconnues internationalement pour ce qu’elles sont !
Alors oui bien sûr, ont été pris des résolutions (tardives mais prises) avec les projets des usines de dessalement. Celles-ci avec en premier celle audacieuse d’Agadir qui suivaient celles des provinces du Sud réalisées déjà depuis plusieurs décennies mais qui déjà interpelle sur qualité et quantités !
De ce fait, qu’en est-il des études d’impacts ?
Les saumures rejetées dévastent et dévasteront les éco systèmes marins entamant les fleurons restant que sont la pêche côtière comme celle hauturière qui, avec les courants, ces saumures rejetées finiront par clôturer ces exodes des espèces marines déjà bien entamées !
Qui se rappelle encore de la Sardine de Safi ! C’est loin tout cela !
Les études d’impacts sont nécessaires en temps utiles sur les plans flores, faunes, humanitaires dans le respect de milieux vivables et durables !
Le tourisme fait partie intégrante de ces résiliences par sa transversalité !
Le tourisme marocain vivra de sa marocanité par ses identités et authenticités, aptes à faire front à toutes tentatives de concurrences et/ou de déstabilisations financières que certains pays portés par des économies mondiales confirmées tentent de se créer sans l’âme pour l’étayer pour peu que,
- Cela soit conçu et entrepris dans la Durabilité
- Que soient prises en compte ses réalités de terrains qui jusqu’à ce jour l’ont porté, sachant en temps voulu prendre les options qui s’imposent en regardant devant certes, sans oublier ses racines qui le portent et le maintient contre vent et marée !
Pour cela la territorialisation devient majeure dans ses choix stratégiques d’un futur déterminé par des résultats qui ne sont plus ceux qui régulaient le monde jusqu’à ce jour !
- Le Maroc affirme sa souveraineté magrébine et Africaine
- Le désert peut devenir l’eldorado et les Terres deviennent richesses lorsqu’elles sont Rares !
- Le désert, le balnéaire peuvent être touristique mais aussi Energies renouvelables !
- L’agriculture doit en certains cas pouvoir s’effacer devant le minéral, l’eau lui étant aussi nécessaire mais cela sans sacrifier ses populations !
- Une Ville première en tourisme pour l’instant doit pouvoir faire le choix de s’effacer pour donner place :
- À d’autres Villes et autres lieux, tous aussi méritoires où le devenir portera tout autant au succès national, de manière plus diversifiée, plus sécuritaire !
Ce sont là des choix politiques et non plus uniquement ceux des professionnels qui certes portés par un élan sincère en oublient les fondements du développement territorial qui lui, ne peut être que national ou du moins Public/Privé, sachant que :
- Les concurrences seront de plus en plus dures,
- Que les moyens diffèreront au gré des besoins,
- Que la population marocaine à grand besoins de résolutions partagées pour se reconnaitre en ces
- Projets touristiques dans lesquels elle ne se reconnait toujours point !
Bon courage à tous
Patrick SIMON – DURABILITE – 28 Février 2024
UK – DURABILITY AND TRANSVERSALITY OF WATER STRESS ON THE ECONOMY, AND THEREFORE ON TOURISM! CROSSROADS OF THE PAST AND PRESENT OF WATER! REFLECTIONS ON FORGETTING THE ESSENTIAL!
The European Commission has just released a report on the alarming level of drought in Mediterranean countries at the beginning of the year 2024. The Maghreb, particularly Morocco, is the most affected area by the drying up of vegetation and soil. This is evidenced by satellite images and soil moisture maps.
Morocco has been facing six consecutive years of drought. Ahmed REDA CHAMI, President of the Economic, Social and Environmental Council (CESE), has sounded the alarm regarding the water crisis in Morocco during the « Carte blanche » meetings. He emphasized the imminent risk of precipitation scarcity in the next fifty (50) years, warning about the need for a structural response to this pressing challenge and urgent awareness among Moroccans about this threat.
Nizar BARAKA is implementing meters on all wells to prevent overexploitation of aquifers due to water scarcity. On the other hand, Mr. Hamid BENTAHAR, President of the CNT, argues that tourism, representing 0.2% of national consumption, must take a stance in preserving water for sustainable and equitable development of our territories.
Mr. CHERIF ALAMI, President of the CRT of Casablanca Settat, highlights the measures taken by the ministry in the renovation of hotel bathrooms. He mentions that estimates indicate average daily water consumption of 150 liters per day for 4,3, and 2-star hotels and 300 liters for 5-star hotels. He specifies that more than half of the 4000 hotel units in the kingdom comply with rules related to water conservation and energy efficiency. He emphasizes that agriculture, being the true water-intensive sector, is the main contributor to the water shortage, and doubling the number of tourists to 26 million will not make tourism responsible for this scarcity.
Is it really the question? Shouldn’t we rather reconsider the regional technical feasibility of territorial development? Also, one must question the diversity of reactions to the issue of whether to revise our tourism model. Indeed, while various actions in sustainable tourism are stated, do they genuinely address the concern and, on the other hand, the realities on the ground considering available water basins and reserves during prolonged periods of water stress? Furthermore, by continuing to concentrate tourism facilities irresponsibly in cities and areas prone to uncontrollable climatic uncertainties already defined as irreversible, we must question the need for a revision of our tourism model.
In this context, one might wonder why and how, 12 centuries ago, the Almohads had the technical intelligence to think about inter-regional water highways in Rhamna, with underground cisterns in Sidi Bou-Othmane, and for Southern Morocco with the Guetteras during the conquest of Africa, the Maghreb, and Morocco, in lands they defined as arid and semi-arid. This led to the birth of an Oasian economy, which was only broken and destabilized by the organized extraction of its workforce by German and French colonization at the end of the 19th century, breaking a sustainable economy that lasted 11 centuries! Eco-societal techniques from the Mashreq, aimed at saving thirty percent (30%) of evaporation and enhancing the reinforcement capacities of aquifers through the stabilization of floodwaters and melting snow in underground areas to replenish groundwater, were part of common-sense human engineering, far from futuristic AI visions.
A pause for thought should be taken to consider the reasons for the delays in reacting to what can also be defined as obstacles to innovation and critical thinking for all projects formulated in a timely manner, only to be set aside. As always, there will be a reluctance to define and acknowledge the reasons why. Water has always been managed by common sense, taking into account geological, geographical, and vernacular aspects in perfect harmony between territorial capacities and needs, not the other way around.
Thus, 23 years ago, as Vice-President of the French Chamber of Commerce and Industry in Morocco (CFCIM) and Co-President with Mr. MARTINET, President of the CFCIM in Casablanca, we proposed a « water pact of His Majesty King Mohammed VI with the rural world » in response to the state of the global agricultural sector in 2001. Recognizing that only inclusive agriculture remained reliable due to water management practices (noting that Morocco and Israel were its best advocates), the proposal included a comprehensive reforestation policy with strong participation from the rural world to preserve Morocco from water stress and dam siltation.
Simultaneously, I initiated, following a personal agreement with the technical direction of the City of Geneva, a concession of 1000l/second for a project to create an aqueduct to initiate inter-regional water highways in Morocco. This marked the beginning of a possible response to an emerging problem. While pipelines and gas pipelines, Greeks and Romans had aqueducts, Saudi Arabia considered towing icebergs. Why not! This agreement was made on a relational level, considering my desire to establish a sustainable territory adjoining Jbel Bani, confirming a growing water stress determined by a steep decline in water indicators from 3000m3/inhab. to 1500m3/inhab. in about a dozen years. As of today, we are at approximately 550m3/inhab/year, while the accepted global average is 1000m3/inhab/year.
Establishing the Moroccan Association for the Development of the Jbel Bani Geopark (AMDGJB) in April 2015 under No. 1954-36, where I became president, located in the Jbel Bani region in Tata and serving as Vice-President of the Regional Tourism Council of the Guelmim Es Smara region, I advocated both the rehabilitation of the Guetteras networks and initiated our project for the Sustainable Territory of the Jbel Bani Geopark (TSGJB) to promote Geo-Agro-Tourism. This considered the need for cross-disciplinarity for territorial sustainability, combining an eco-societal program of Permaculture in Aromatic and Medicinal Plants (AMP) along with bee-friendly plants. The key pilot projects included:
Water conservation.
Inclusion and integration of populations into a green and circular economy through hundreds of women’s associations, ensuring income and rural exodus stabilization.
Ecosystem rehabilitation through the reintroduction of the Saharan bee, thanks to honey-producing fields from the TSGJB.
Creating a rural societal economy by generating employment for youth, women, and civil society. Implementing a replacement agriculture for the palm grove, considering the use of brackish water for an inclusive and integrated regional and provincial industry of « methanization and biomass. » This would produce methane, ammonia, and green hydrogen, defining a productive rural mode for the future that stabilizes rural exodus, giving Morocco time to recreate its Maghreb and African sovereignty. I presented and highlighted this project as the President of the Hydrogen Research Commission of the Moroccan Hydrogen and Development Association (AMHYD) during the international event managed by Mr. Fassi Fihri of AMADEUS under the theme « Morocco as an Energy Exporter » in Rabat.
At this stage, can we speak of misplaced ego? Certainly not, but rather of convictions and reasons to live. I stand by these choices by identifying the irrational aspects of local, provincial, regional obstacles, as well as those of professionals and certain officials entrenched in their roles, acting for interests other than those highlighting the impasse and even the impediments to overcome, and sometimes an abuse of power!
I justify my own choices by feeling them necessary for several reasons:
The need for regulation of rural exodus due to the incapacity of urban areas to integrate populations facing the threat of water stress if nothing is done.
The need to reconsider territories based on their watersheds rather than solely for administrative and vertical sovereign reasons, which are not adapted to the new variations of climate change, unlike the Advanced Regionalization and New Forms of Development advocated by His Majesty the King. We confirmed these declarations of intent, made near UNESCO, by emphasizing the need to revise the definitions of UNESCO Geoparks in favor of those of Sustainable Territories, as stated in « our declarations of September 2023 » proposed at the 10th World Geoparks Conference in Marrakech.
INTERNATIONAL DECLARATION
OF THE RIGHTS OF MEMORY
DE LA TERRE Marrakech – September 2023
INTERNATIONAL DECLARATION MARRAKECH FOR RIGHTS
SUSTAINABLE TERRITORIES
GEOPARKS
AMDGJB Declaration of Geoparks
world UNESCO
for protection, improvement
palm groves in Oasis of the African and Arab world
By:
• The need to regulate border spaces!
• To restore territorial vernacular pride to populations, offering them the capabilities for personal achievements in their environments and cultural heritage, without getting bogged down in unknown urban intricacies culturally unsuitable. Additionally, providing them with the capacities of geo-eco-touristic niches to consider job replacement solutions due to climate change.
This analysis is to emphasize that putting everything in the same basket cannot claim to be territorial planning if it is recommended only technocratically, omitting:
• Sustainability with its fundamental pillars of adapted sustainable employment, inclusion, and integration through a consensual and shared eco-societal approach.
• Stopping only to meet the needs of professionals who want to concentrate activities in obsolete places due to an obsession with profitability, omitting all prudence rules in investment, and on the other hand, responding to the needs of creating tourist niches adapted to Moroccan populations, going in some cases:
• Forgetting the notions of creating bubbles and over tourism after an event!
• Concentrating on a single niche in a single place when others can fulfill it!
• Being able to demolish even before designing impact studies that can define the realities of situations experienced and internationally recognized for what they are!
So, yes, resolutions have been taken (late but taken) with the desalination plant projects. These, starting with the bold one in Agadir, followed those in the southern provinces already implemented for several decades but already raise questions about quality and quantity! In this regard, what about impact studies? The rejected brines devastate and will devastate marine ecosystems, affecting both coastal and offshore fisheries, which, with the currents, will eventually close these migrations of already depleted marine species! Who still remembers the Sardine of Safi! That’s all in the past! Impact studies are necessary in a timely manner for flora, fauna, and humanitarian aspects, respecting livable and sustainable environments! Tourism is an integral part of these resiliencies through its transversality! Moroccan tourism will live from its Moroccan identity, with its identities and authenticities capable of facing any attempts at competition and/or financial destabilization that some countries driven by confirmed global economies try to create without the soul to support it, provided that:
• It is conceived and undertaken sustainably.
• The realities of the land that has supported it until now are taken into account, and timely options are taken while looking ahead without forgetting its roots that sustain it against all odds!
For this, territorialization becomes major in its strategic choices for a future determined by results that are no longer those that governed the world until now!
• Morocco asserts its Maghrebian and African sovereignty.
• The desert can become El Dorado, and lands become riches when they are rare!
• The desert and the coastal areas can be both tourist and renewable energy destinations!
• Agriculture, in some cases, must be able to step aside for the mineral, water being just as necessary, but without sacrificing its populations!
• A city first in tourism for now must be able to choose to step aside to make room:
For other cities and places, all equally deserving, where the future will bring just as much national success, in a more diversified, secure manner!
These are political choices and not just those of professionals who, certainly driven by a sincere impulse, forget the foundations of territorial development, which can only be national or at least public/private, knowing that:
• Competition will be increasingly tough.
• Means will differ according to needs.
• The Moroccan population needs shared resolutions to recognize themselves in these
• Tourism projects in which they still do not recognize themselves!
Good luck to all.
Patrick SIMON – SUSTAINABILITY – February 28, 2024