Que d’occasions manquées pour le Tourisme durable?
Le Covid-19 enfonce le clou en démontrant une nouvelle fois, mais cette fois ci de manière critique dans cette situation où la pandémie chamboule mais remet les pendules à l’heure, en démontrant l’absence flagrante de mise en valeur du Patrimoine National qui pourrait avoir pour mission fondamentale, de répondre aux curiosités des voyageurs pour un tourisme rural, un tourisme Interne, qui se sentent en panne de solutions pour connaître leur pays, faute de lieux, de patrimoines, d’éco-musées à visiter, à découvrir !
En cela l’on néglige également la transmission orale de ces métiers ruraux qui se rapportent aux constructions inclusives parfaitement adaptées aux géographies des lieux, définissant des pertes de racines et d’identité !
Il y a là aussi en cela tous ces éléments des techniques de constructions parfaitement adaptées aux Changements climatiques et besoins sociétaux pour relater les faits historiques, culturels des lieux qui ne ne demandent qu’à être partagés pour toutes et dans toutes expériences touristiques.
Quelques investisseurs locaux se sont investis pour réhabiliter ces témoins historiques de vieux douars, kasbahs, fortins pour en faire des hébergements typiques, Maisons d’hôtes, auberges, Hôtels et de caractères répondant parfaitement aux besoins de cette tranche de voyageurs caractérisée par le contact Nature/Culture,.
Quelques architectes, dont Elie Mouyal, ont essayé d’étendre ces techniques d’utilisations des matériaux,locaux pour valoriser en ces temps modernes, les aspects positifs de ces matériaux pour ce qui est des formes de conforts rénovés, revus et corrigés, également pour ce qu’est efficacité énergétique contribuant aux changements climatiques, d’autres comme l’Architecte Salima Naji essaient de réagir à cet abandon de véritables trésors en cherchant à démontrer la faisabilité des réhabilitations de ces patrimoines au nom des valeurs historiques humaines comme culturelles régionales et civilisationnelles.
L’ AMDGJB – Géoparc Jbel Bani, en parallèle aux travaux du professeur Popp a choisi d’en faire l’inventaire de 107 Agadirs de l’Anti atlas et Territoire Soutenable du Jbel Bani https://aujourdhui.ma/culture/temoins-du-savoir-faire-et-de-la-richesse-de-la-culture-amazighe-les-igoudar-ces-greniers-citadelles-a-labandon dans l’espoir de les faire inclure prochainement dans des plans d’actions de rénovations pour valoriser des actions inclusives et intégrées pour ces arrières pays de restaurations,de réhabilitations, de partages pour les populations présentes et à venir !
Rappelons tous que sans histoire nous n’avons pas d’avenir, et qu’en ce sens, le savoir et ne rien faire c’est condamner l’avenir des nouvelles générations !