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DURABILITE TOURISTIQUE – Le choix de l’aide ou de l’effondrement

Le Tourisme Marocain est en panne faute de considération de se qu’il représente réellement  !!!

Qu’en est-il de sa survie, de son Identitaire structurel qui peut définir que son existence, ses problèmes et devenir sont l’affaire de tous, alors que plus que jamais, les faits ne font que démontrer le manque d’uniformité, ses manques de structures permettant à tout professionnel de se raccrocher, se rapporter, se confier, et d’ainsi de n’avoir à faire que le constat de son isolement face à ces multitudes d’informations, de désinformations, de déclarations, contre déclarations et fakes news, toutes faites plus pour désorienter que pour rassurer ?

Qu’en est-il de ses divisions entre corporations, toutes confrontées plus au sauve qui peut qu’à des recherches de solutions de rassemblements quand affirmations et contre ordres deviennent la règle des non stratégies et gouvernances des décideurs, faiseurs de pluie et de beau temps, même si la tutelle directe s’attache  à vouloir rassurer et y croire ?

La Durabilité en ses fondements est ainsi bafouée pour ce que sont les emplois, l’éco sociétal et toutes formes de visions uniquement perceptibles par l’absence de dénominateurs communs !

Ne reste malheureusement qu’en cela le fameux « Fil rouge commun à tous » en ce qu’est la notion de survie économique et sociétale face à l’abandon de visions rassurantes et des accompagnements, pour ce que sont : *-le devenir, *-les échanges,  *-les dialogues au nom de tous pour ce qui les concerne tous et qui fâche ?, à savoir :

…., aides ou non aides aux professionnels de tous bords ? Reconduction CNSS ? Prolongements ou non des dates à fin Juin, à fin d’été et même fin d’année pour ce que sont taxes, impositions etc. ou est cette vulgarisation de l’information, d’une quelconque communication ?

Ah oui j’oubliai, la vie est belle  grâce au tourisme interne ?

Car en effet si le tourisme se voit bercé une nouvelle fois par ces campagnes boostées par certains pour une saison d’été qui ne sera encore et encore pour cette saison 2021, qu’à l’image de celle de 2020, ce leurre ou l’arbre qui cache la forêt ! Saison sujette aux seules habitudes sociétales marocaines : pour beaucoup l’informel, aucune régulation n’étant venue entre temps tempérer des changements aux pratiques de cet informel ravageur de tous métiers de cette dite industrie ! 

Ce qui par ailleurs ne fera qu’empirer en ces pratiques, rien n’ayant encore été tenté pour y remédier.

La gravité de la situation réside désormais dans la capacité qu’aura (de nouveau) Marrakech qui s’est trop portée sur une concentration touristique au détriment de tout équilibre économique, à démontrer et à assurer pour l’événement OMT de l’automne à venir, que le Tourisme Maroc (National et non seulement localisé) aura su résister mieux qu’ailleurs aux affres de cette maudite Covid 19 !

Le tourisme marocain restant en cela en compétition avec ces autres pays plus résilients, plus entreprenants, plus réagissant, plus professionnels qui ont déjà pris les mesures adéquates et qui, n’en doutons pas, se feront plaisir à être critiques à ces égards et à le faire valoir !

En cela la Durabilité interpelle, car oui, cette durabilité représente trois (3) millions d’emplois directs et indirects négligés, oubliés ! Cette durabilité qui, plus que jamais, se définit par cette fracture sociétale, pour une industrie touristique certes à la traine de toute croissance en cette période, mais qui partout dans le monde, même si elle aura été considérée comme gueuse aux formes de développements en cette période de pandémie, aura mondialement été secourue pour l’importance sociale qu’elle représente comme acteur majeur aux solutions de reprises post pandémiques d’une part et positionnées d’autre part comme l’un des vecteurs de croissance les plus importants pour 2030, pour de nombreux pays, dont le Maroc par les investissements qu’il a pu en ce sens engager.

Cette durabilité interpelle, car se serait une erreur fatale que de continuer à faire croire par ces quelques campagnes préconisées, à coup d’images et de courbes, trop soumises par leurs choix aux seuls aléas d’une globalisation et des impacts internationaux que la sécurité sanitaire liée à la vaccination et libération des transports saura seule, en cela, faire les choix de ses élus.

« Le soldat tourisme doit être secouru, maintenu, aidé, reconsidéré » par une visibilité rassurante, engageante, les périodes à venir rapportées aux conditions sociales le demandant d’elles mêmes, par la réalité de la temporalité à considérer dans ces prospectives, faute de quoi :

…,  il  y  grands  risques  d’effondrements  durables !

Patrick Simon  DURABILITE Touristique   –  14 Mai 2021

5 comments

  1. Bonjour ! Je vous remercie pour cet article intéressant ! Évidemment, la durabilité de ce secteur était et demeurera un enjeu majeur compte tenu les bouleversements inquiétants que notre planète pâti de jour au jour « économiques, environnementaux, pathologiques, géopolitiques… ». Effectivement au Maroc la pandémie a pu démontrer la fragilité de cet écosystème. Constant une grande partie de professionnels exclus de couverture sociale (l’inclusion sociale ?) l’absence d’un régime responsable pour dédommager ceux qui payent les impôts (la bonne gouvernance ?), l’asymétrie de l’information perturbe également les visions d’entrepreneurs et investisseurs futurs dans ce domaine…

  2. Bonjour ! Je vous remercie pour cet article intéressant ! Évidemment, la durabilité de ce secteur était et demeurera un enjeu majeur compte tenu les bouleversements inquiétants que notre planète pâti de jour au jour « économiques, environnementaux, pathologiques, géopolitiques… ». Effectivement au Maroc la pandémie a pu démontrer la fragilité de cet écosystème. Constant une grande partie de professionnels exclus de couverture sociale (l’inclusion sociale ?) l’absence d’un régime responsable pour dédommager ceux qui payent les impôts (la bonne gouvernance ?), l’asymétrie de l’information perturbe également les visions d’entrepreneurs et investisseurs futurs dans ce domaine…

  3. Merci pour votre retour ! Oui effectivement sommes bien en phase, et c’est pour ces raisons que nous nous sommes attachés à mettre en œuvre l’idée de « Territoire Soutenable du Géoparc Jbel Bani » en tant que Territoire pilote (En cours d’acceptation de labellisation UNESCO: un travail pour beaucoup à contre courant des tendances actuelles) prenant en compte la mise en place de possibilités de partenariats Publics Privés inclusifs permettant aux citoyens, de s’exprimer, comprendre et réapprendre leurs milieux pour ce qu’ils représentent en capitaux humains, culturels, patrimoniaux matériels et immatériels susceptibles et accessibles aux réinvestissements entrepreneuriaux du tourisme intégré de demain
    Cordialement
    Patrick Simon

  4. Vous avez mis le doigt sur le mot-clé en évoquant la durabilité,terme que les professionnels du tourisme-business ne veulent pas ou n’aiment pas entendre. !!
    Malgré que la brillante leçon que cette pandémie nous a enseigné,est sans équivoque n’est autre que la durabilité et par là-même la santé de l’homme et de la terre.
    Il est temps que les décideurs se penchent un peu vers les oasis et le patrimoine oasien , avant que la dégradation des écosystèmes déjà en perdition dans le sud n’empruntera le chemin du non non-retour.

  5. En effet Cher ami !
    Aussi c’est en cela que j’ai lancé ce projet, il y a déjà (8) années, bien qu’en gestation depuis octobre 2012.
    Le manquement d’inter culturalité dans la gestion des territoires amène à cette incohérence, incompréhension de langages parfaitement inadaptés,
    *-langages professionnels, politiques, administratifs, culturels, sociétal qui font que :
    *-bien que de nombreux outils existent,
    *-avec les manques de compréhension d’une part, de communication d’autre part,
    – qui font que les messages ne restent l’apanage que de microcosmes qui savent et continuent de profiter de l’aubaine.
    Vernaculaire étaient la raison des territoires, vernaculaires ils doivent perdurer !
    Il est grand temps de resituer et replacer les jeunesses, populations, sociétés civiles aux places leur permettant de se positionner sur les problématiques humaines liées aux idées d’attraction, d’attractivité, d’image mais aussi pour ce que sont les trois piliers de la durabilité : emplois, éco sociétal et croissance !
    Avec la pandémie je reprendrai personnellement par le confortement de ces termes avec :
    *-Emploi, emplois, emploissss,
    *-Eco social, éco sociétal, société civile
    *-Inclusion, intégration, croissance !
    Ill y a là à replacer cette fonctionnalité partenariale Public/Privé que les politiques se sont emparée, souvent pour plus diviser pour de leur avis, mieux gérer !
    La Pandémie actuelle qui ne sera pas la dernière, est le signe de tous ces manquements et de ce à quoi nous serons soumis de plus en plus souvent
    Il est en cela le besoin de revoir les formes de pédagogie, de prévention et d’éducation !
    TOUT A FAIRE
    Plaisir d’échanger, de construire, à votre disposition !
    Patrick SIMON

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