« La Palme de l’Oasis 06 » DURABILITE TERRITORIALE – Entre négligences, irresponsabilités et manquements à l’appréhension territoriale

Le Maroc se caractérise par sa grandeur qui, aussi bien au sens propre comme au sens figuré, pâtit de sa particularité d’avoir pu et d’avoir su se démarquer, sous l’autorité de sa Majesté le Roi Mohammed VI du joug mondialiste qui, pour ces dernières décennies aura abusé de son pouvoir régulateur pour acculer notre monde à une situation géopolitique incontrôlée pour ne point dire risquée et devenir incontrôlable.

En ce sens le Maroc, ayant su en une démarche souverainisme affirmée, reprendre attache avec l’Afrique par la coopération Sud-Sud,

 IL s’agit en cela pour exemple des résultats

On ne peut bien sûr en rien omettre de citer la Bahja résultant des exploits de l’équipe marocaine de Football au Qatar qui n’aura fait que contribuer au succès pour le Maroc de s’accaparer l’organisation de la CAN 2025 et en équipe avec le Portugal et l’Espagne pour ce qu’est de la future coupe mondiale de 2030 de football !

Mais aussi, prenant en compte les diverses réussites liées à la recherche minière, au développement territorial et les succès diplomatiques certains pour ce qui est du Sahara Marocain, nous ne pouvons pas omettre de citer les succès en résilience du Tourisme avec son ascension au TOP 03 Méditerranéen et au TOP 20 mondial avec 17M 4pour 2024 !

            Et pourtant !!! s’il était d’habitude de dire que la croissance Marocaine était la pluie, il s’avère dorénavant de prendre en compte les non adaptations et/ou non résolutions des actions cruciales qui auraient du être prises en ce qui concerne le changement climatique et le stress hydrique qui en découle au lieu de ne se concentrer que sur des exploitations agricoles intensives.

Les déséquilibres territoriaux ne font que s’accentuer du fait des retards pris dans la mise en place de la régionalisation avancée mais également par les non prises en compte des déséquilibres marqués entre les engagements concentrés sur le développement urbain et ignorance et rejet de ceux du monde rural pour ce qu’il était déjà reconnu et de ce fait sont déjà et encore les problématiques à venir de la gestion de l’eau, de l’exode rural, de l’emploi et conséquences éco sociologiques qui en résulteront. Un besoin d’application d’un nouveau paradigme s’avère urgent afin de gérer ces dérèglements structuraux de la durabilité vernaculaire qui caractérise ces territoires ruraux et le monde oasien en particulier !

IL est grand temps de considérer ces dysfonctionnements qui résultent des adaptations en développements dans l’obsolescence sans avoir eu à tenir compte des actions disruptives qui découlaient de ces changements éco-sociétaux fondamentaux, des inconsidérations de ces problématiques par bons nombres de responsables régionaux comme locaux !

*Il en est ainsi du manque de dialogues et des conséquences dues au manque d’études d’impact et prise en compte des appels des acteurs de terrain pour ce monde rural et oasien ou rien n’est fait afin de les structurer par des projets inclusifs, intégrateurs et porteurs d’offres d’emplois locales ! Les actions entreprises ne se contentant que des seules actions de formations provinciales comme locales, non adaptées aux territoires, car appelant par définition pour ce qu’elles représentent ainsi, qu’à l’obligation de l’exode de la jeunesse rurale !

*Il en est ainsi par le manque d’imagination certain dans les adaptations nécessaires à mettre en œuvre afin de trouver les formulations d’adaptations aux développements locaux agricoles, ruraux, industriels, miniers inclusifs et intégrés afin de réguler la croissance rurale pour les deux à trois décennies à venir, afin de donner le temps au Maroc urbain de pouvoir répondre aux futures demandes d’emplois qui résulteront de l’exode rural !

• La Perma-entreprise pouvant être l’une des solutions adaptées !

Certains clusters adaptés étant portés par un large marché rémunérateur !

*Il en est de même pour ce qui est d’affiner la résilience d’un tourisme national tenant compte des besoins pressants de la classe moyenne par cette intégration de l’informel à des formes de développements touristiques territoriaux adaptés, rappelant (pour en être profondément persuadé) que « l’on créé sa clientèle, sans avoir à la subir et ou se soumettre à des marchés » dans le respect et nécessaire protection de ses métiers anciens comme nouvellement recherchés !

*Il en est ainsi pour ce qui est de la gestion des risques territoriaux en ce besoin de gérer de manières inclusives et intégrées ces solutions vernaculaires de l’habitat, de la gestion de l’eau en monde rural, de la transition des agricultures, arboricultures, apicultures par des solutions d’intégrations humaines en ces terroirs, assimilations nécessaires à toutes évolutions urbaines en tant qu’arrières pays régionaux !

*Cela est également vrai par cette notion d’urgence de trouver les équilibres en gestion de l’eau en terroirs littoraux balnéaires mais également ruraux, dans l’urgence, des études d’impacts ayant à définir que les solutions en dessalement d’eau de mer risquent très fortement de déstabiliser les secteurs de la pêche côtière par la destruction des flores et faunes marines avec les rejets salins qui se compteront annuellement en milliard de M3 !

            En cela la Sardine de Safi est déjà en Côte d’Ivoire !

            Un manque de volontés résolutoires politiques comme technocratiques régionales comme locales de prendre à bras le corps ces problématiques reconnues (mais aussi très certainement d’imagination) risquent fortement de compromettre ces embellies marocaines précitées !

Tous plans d’actions durables envisagés ne faisant que dépendre d’une compréhension inclusive partagée pour être effectivement soutenus !

Patrick SIMON –  08 Mars 2025 – La Palme de l’Oasis 06