FR – UK _ RESILIENCE TOURISTIQUE – MILITANTISME – BRANDING ET DEVELOPPEMENT GEO-AGRO- ECOTOURISTIQUE
SAVOIR NE PAS CONFONDRE LES TERMES DE DEVELOPPEUR ET CELUI DE MILITANT !
S’OCCUPER DE DEVELOPPEMENT, C’EST AVANT TOUT
D’ÊTRE A LA HAUTEUR DE SES IDEES
Certains amis de longues dates, issus du tourisme, des milieux professionnels, administratifs, élus réagissent positivement à mes publications mais en me définissant en tant que « Militant » !
Cela m’oblige à réagir à la fois pour les remercier de leurs soutiens et croyances en nos volontés de « développement territorial du Territoire Soutenable du Géoparc Jbel Bani (TSGJB) », mais ne pourrais en aucun cas taire à la fois leur frilosité mais aussi cette confusion que je perçois en cette qualification de « militant » qu’ils semblent vouloir m’attribuer !
En effet et en ce sens je tiens à faire valoir ce que sont mes et nos convictions que nous promouvons en faisant valoir la distinction entre :
*- celle de « Développeur territorial » et
*- celle de Militant, car en effet, tel que nous le portons au sein de l’Association Marocaine de Développement du Géoparc Jbel Bani (AMDGJB) qui gère le TSGJB, distinction que nous nous considérons comme fondamentale !
Elle repose effectivement sur la nature de « l’action, de l’outil de changement et de l’objectif final », cela en définissant le militantisme (telle une vocation) en tant qu’action principale de contestation pour un changement radical, alors que notre démarche, depuis la création de l’AMDGJB le 10 Avril 2015, consiste en un « plaidoyer citoyen et territorial au nom de la jeunesse et des populations que j’ai pu rencontrer » en tant que composante pour lever les freins, !
L’action principale consiste en des réalisations concrètes avec les preuves du concept ! Nous donnons en cela pour exemple « nos outils géo-agro-écotouristiques de Dar Infiane Tata et de ses annexes de Tissint, capables de créer des emplois durables et d’exercer, en règles de leurs obligations en milieu rural et oasien !
Elle se confirme également par le fait que l’une des caractéristiques du militantisme définit l’outil principal en tant qu’Opinion pour une mobilisation émotionnelle, ou pour une dénonciation d’un ou de griefs, alors que notre démarche AMDGJB/TSGJB aura toujours été définie par de l’Expertise technique, des Outils pilotes, du Marketing territorial en cela, des données précises avec la culture du résultat (comme par ailleurs cela est exigé par le Discours Royal).
Elle se confirme également par le fait que le postulat de base pour le militantisme tente de définir la conviction (le « pourquoi ») comme primant sur le plan opérationnel, alors que notre démarche AMDGJB/TSGJB se définit avec des « résultats vérifiables » et une durabilité de la gestion qui prime pour une formalisation des pratiques éco sociétale des mondes ruraux et oasiens !
En cela je tiens à confirmer notre démarche non pas comme du militantisme, mais bien en tant que gestion de la rupture ou de ce que j’ai toujours fait valoir comme un besoin de disruption !
- cela, avec des convictions de gestionnaire qui se traduisent par l’obligation d’efficacité et de durabilité territoriale (économique, sociétale, écologique).
A ce titre notre position dénonce les déséquilibres tels les mélanges de genres, les freins fonciers
que nous sommes susceptibles de rencontrer non pas par convictions idéologiques, mais bien parce qu’ils sont des « freins objectifs et mesurables à l’investissement territorial, à l’innovation et à la création et à la création d’emplois durables ».
*-Aussi, en tant que Président de l’AMDGJB, et gérant de Dar Infiane Tata, et de ses annexes Tissint en tant qu’outils pilotes, mon rôle est bien de savoir assumer les définitions « de ses déséquilibres rencontrés en gouvernance locale, en inertie administrative, en freins à l’investissement » qui empêchent toutes formes de développements soumises de répondre aux exigences de la régionalisation avancée par ces manquements de reconnaissances de leurs transversalités, d’une justice territoriale, et des absences de capacités d’impacts rapides qui ne font que décourager jeunes et investisseurs à s’engager.
*-C’est en ce sens que je suis animé « en mes qualités et responsabilités de « développeur investi » d’une critique positive » afin de pouvoir gérer sur base d’un diagnostic opérationnel, essentiel à la réussite, et non sur une simple plainte militante.
Les faits étant, je ne puis qu’énoncer ces failles en fonction des besoins en l’impératif stratégique du développement, du branding, du marketing et de l’image territoriale. Le fait d’énoncer ces failles n’est pas du militantisme, mais bien un impératif stratégique de gouvernance, qui fait que m’adressant aux décideurs, fédérations et professionnels qui agissent, j’interroge sur le fait de savoir si vous êtes certains (vous référant à la gestion de vos entreprises), que vous vous posez les bonnes questions pour ce qui est de concevoir autrement lorsque l’on évoque ce que peuvent être, la gestion des équilibres territoriaux entre urbain et rural et oasien, entre les notions de Culturel et balnéaire, de touristes étrangers et tourisme interne, stratifications des types d’hébergements pour touristes et voyageurs étrangers et pour ce que réclame la classe moyenne marocaine et les attendus qui doivent pour tous en découler ?
Le Discours de Sa Majesté le Roi pour la dernière rentrée parlementaire a validé, globalement ce que représente notre approche en critiquant lui-même les « mentalités et méthodes de travail chronophages et énergivores ».
En cela notre analyse des blocages (inertie, culture du slogan, réticence à la transversalité) n’est en fait qu’une mise en application concrète de l’argument d’autorité Royale qui ne fait que légitimer notre expertise face aux réticences des acteurs locaux en réclamant de meilleures convergences et compréhensions entre l’ensemble des acteurs.
Je le répète à nouveau, mon objectif « n’est pas de dénoncer pour dénoncer » les élus, fonctionnaires et administratifs, mais bien pour conditionner le développement territorial vers la bonne gouvernance (et de cette façon de transformer le Mandat Royal en préconditions de l’investissement, et en protégeant l’investisseur par une démarche d’assainissement visant la transparence absolue),
*- cela pour garantir que les investissements créent de l’emploi !
*- et non de la rente d’une part, et tout en considérant d’autre part dans le respect de nos convictions, pouvoir déclarer les dérives existentielles que nous avons eu nous-mêmes à vivre en ce sens pendant ces dernières années !
C’est ainsi qu’effectivement, pour faire simple nous défendons notre position de Développeurs, et pourquoi pas d’Architectes de la Durabilité
*- et NON PAS EN TANT QUE MILITANT !
*- par nos actions et positions de « Développeur Territorial et d’Ingénieur du Changement »,
Nous définissons en cela être fier de pouvoir incarner et transmettre aux jeunes locaux qui nous ont fait confiance en ces milieux sociétaux, universitaires, instituts ces besoins de réelles convictions de gestionnaire qui devraient permettre ces équilibres nécessaires pour une durabilité sociétale, civique, économique et culturelle territoriale.
Développeur, acteur territorial et national depuis une cinquantaine d’années, et en tant que Président de l’AMDGJB qui gère ce TSGJB depuis maintenant plus d’une quinzaine, je revendique pouvoir utiliser à bon escient le mandat Royal et le modèle de Géoparc reconnu par l’UNESCO par l’ISESCO comme « des leviers de changements structurants nécessaires aux développements territoriaux et non comme de simples drapeaux idéologiques ».
Cette longue histoire vécue nous permet d’initier la jeunesse locale à cette transformation des griefs que nous avons pu vivre et/ou subir, en des Plans d’actions et en une feuille de route stratégique et opérationnelle pour l’assainissement et la culture du résultat sur le terrain en considérant que le développement n’est pas seulement l’affaire d’opportunités occasionnelles, seulement d’une Bahja prometteuse certes mais non représentative des racines qui font la durabilité.
En somme et pour conclure je puis affirmer que nous nous sommes bien exprimés jusqu’à ce jour en tant que Développeur territorial avec notre conseil d’administration, nos quatre comités, nos partenaires, avec des plans d’actions soutenus, cadrés, des outils et des résultats concrets pour appliquer cette idée de manière durable et « afin de rendre cette fierté aux jeunes, aux femmes et aux populations locales, cette fierté d’être issus de leur territoire pensant en cela être parfaitement en phase avec les hautes orientations royales qui les animent ».
Patrick SIMON – Tata le 15 Décembre 2025
Président AMDGJB et gérant des outils pilotes de Dar Infiane Tata et de ses annexes de Tissint
TOURISM RESILIENCE – MILITANCY – BRANDING AND GEO-AGRO-ECOTOURISM DEVELOPMENT
KNOWING NOT TO CONFUSE THE TERMS “DEVELOPER” AND “MILITANT”!
To be involved in development means, above all, being equal to one’s ideas.
Some long-standing friends from the tourism sector, professional, administrative and elected circles react positively to my publications, yet define me as an “militant”.
This compels me to respond, both to thank them for their support and their belief in our commitment to the “territorial development of the Sustainable Territory of the Jbel Bani Geopark (TSGJB)”, but also because I cannot remain silent about their reluctance and the confusion I perceive in this label of “militant” they seem to attribute to me.
Indeed, in this regard, I wish to assert what our convictions are, by clearly distinguishing between:
– that of a “territorial developer”, and
– that of a militant,
a distinction which, as upheld within the Moroccan Association for the Development of the Jbel Bani Geopark (AMDGJB), which manages the TSGJB, we consider to be fundamental.
This distinction is based on the very nature of action, the tool for change, and the final objective. militancy (as a vocation) is defined as an action of protest aimed at radical change, whereas our approach, since the creation of AMDGJB on April 10, 2015, has consisted of a citizen and territorial advocacy on behalf of the youth and the populations I have met, as a means of removing obstacles.
Our main action lies in concrete achievements with proof of concept. As an example, we put forward our geo-agro-ecotourism tools of Dar Infiane Tata and its Tissint annexes, capable of creating sustainable jobs and operating in compliance with their obligations in rural and oasis environments.
This is further confirmed by the fact that one of the defining characteristics of militancy is the use of opinion as the main tool, aimed at emotional mobilization or denunciation of one or more grievances, whereas our AMDGJB/TSGJB approach has always been defined by technical expertise, pilot tools, territorial marketing, precise data, and a results-oriented culture—as moreover required by the Royal Speech.
It is also confirmed by the fact that the basic premise of militancy tends to place conviction (the “why”) above the operational plan, whereas our AMDGJB/TSGJB approach is defined by verifiable results and sustainable management, which take precedence in formalizing eco-social practices in rural and oasis contexts.
In this sense, I wish to reaffirm that our approach is not militancy, but rather the management of rupture, or what I have always described as a need for disruption,
– grounded in managerial convictions that translate into an obligation of effectiveness and territorial sustainability (economic, social and ecological).
Accordingly, our position denounces imbalances such as conflicts of roles and land-related constraints that we may encounter, not out of ideological conviction, but because they are objective and measurable obstacles to territorial investment, innovation, and the creation of sustainable employment.
Likewise, in my capacity as President of AMDGJB and manager of Dar Infiane Tata and its Tissint annexes as pilot tools, my role is indeed to assume and define the imbalances encountered in local governance, administrative inertia, and barriers to investment. These hinder all forms of development from meeting the requirements of advanced regionalization, due to a lack of recognition of transversal approaches, territorial justice, and the absence of rapid impact capacities—factors that only discourage young people and investors from engaging.
It is in this spirit that I am driven, in my qualities and responsibilities as a committed developer, by a constructive and positive critique, in order to act on the basis of an operational diagnosis essential to success, and not through a simple militant complaint.
Given the facts, I can only point out these shortcomings in light of the needs dictated by the strategic imperative of development, branding, marketing, and territorial image. Stating these shortcomings is not militancy, but rather a strategic imperative of governance. Thus, when addressing decision-makers, federations, and professionals who are active in the field, I question whether you are truly certain—by reference to the management of your own organizations—that you are asking the right questions when it comes to rethinking how to manage territorial balances: between urban, rural, and oasis areas; between cultural and seaside tourism; between foreign tourists and domestic tourism; between the stratification of accommodation types for international tourists and travelers, and what the Moroccan middle class demands, along with the expectations that must result for all.
The speech of His Majesty the King at the last parliamentary opening broadly validated what our approach represents, as he himself criticized “time- and energy-consuming mindsets and working methods.”
In this sense, our analysis of blockages (inertia, a culture of slogans, reluctance toward cross-sectoral approaches) is in fact nothing more than a concrete application of the Royal argument of authority, which legitimizes our expertise in the face of local actors’ reluctance, by calling for better convergence and understanding among all stakeholders.
I repeat once again that my objective “is not to denounce for the sake of denouncing” elected officials, civil servants, and administrators, but rather to steer territorial development toward good governance—thus transforming the Royal Mandate into preconditions for investment, while protecting investors through a process of streamlining aimed at absolute transparency:
– to ensure that investments create jobs,
– and not rent-seeking, while also, in line with our convictions, acknowledging and being able to declare the existing deviations that we ourselves have experienced over recent years.
This is why, to put it simply, we defend our position as Developers, and perhaps even as Architects of Sustainability:
– NOT AS MILITANT,
– but through our actions and positions as Territorial Developers and Engineers of Change.
In doing so, we take pride in being able to embody and transmit to local youth—who have placed their trust in us across social, academic, and institutional environments—the need for genuine managerial convictions capable of ensuring the balances required for social, civic, economic, and cultural territorial sustainability.
As a developer and territorial and national actor for some fifty years, and as President of AMDGJB, which has managed the TSGJB for more than fifteen years, I claim the right to make appropriate use of the Royal Mandate and the UNESCO-recognized Geopark model, endorsed by ISESCO, as levers of necessary structural change for territorial development, and not as mere ideological banners.
This long-lived experience enables us to initiate local youth into transforming the grievances we have experienced and/or endured into action plans and a strategic and operational roadmap for streamlining processes and fostering a results-driven culture on the ground—recognizing that development is not merely about occasional opportunities, nor solely about a promising Bahja, however appealing, but one that is not representative of the roots that ensure sustainability.
In conclusion, I can affirm that to this day we have clearly expressed ourselves as territorial developers, together with our Board of Directors, our four committees, and our partners, through supported and structured action plans, tools, and tangible results—so as to apply this vision sustainably and to restore pride to young people, women, and local communities: the pride of belonging to their territory, fully aligned, we believe, with the High Royal Orientations that inspire them.
Patrick SIMON – Tata, December 15, 2025
President, AMDGJB, and manager of the pilot tools of Dar Infiane Tata and its Tissint annexes.Haut du formulaire




