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Durabilité touristique: patrimoine vernaculaire entre l’obsolescence et le besoin identitaire territorial reconsidéré par l’union qui en fait la force

Il serait indigne de l’héritage de l’humanité de ne pas chercher à conserver et promouvoir ces harmonies traditionnelles qui sont au cœur même de son existence et de son avenir (Charte du Patrimoine Vernaculaire) car le Patrimoine Vernaculaire suscite, à juste titre, la fierté des peuples !
Pléonasme par définition, sachant que les peuples se sont forgés leur univers de vie avec les matériaux du milieu d’où ils sont issus, avec cette lutte culturelle qui les aura animés pour donner le meilleur de ce qui est possible d’imaginer. L’appel à la Modernité ayant dérouté ces principes !
Le Maroc rural en cela en est un véritable laboratoire patrimonial à préserver !
Les populations, au fil du temps, ont ainsi pu rendre, par l’utilisation des matériaux naturels, générations après générations, le bon sens d’une « Architecture des peuples » qui, issue des contraintes locales, exprime la force des participations et concertations identitaires entre elles-mêmes et leurs territoires.

Cette architecture s’est adaptée avec le temps à des modes culturelles spécifiques adaptées à des territoires sachant se définir pour s’intégrer aux capacités économiques de lieux compatibles à un développement local équilibré entre humain et géographie.
Harmonies et beautés de ces types d’architectures se résument dans l’art d’avoir su s’adapter jusqu’à en devenir les images et reflets de l’ingéniosité humaine qui aura su s’adapter, aux conditions climatiques et de l’environnement naturel en chaque lieu pour en faire leur univers de vie.
Des richesses patrimoniales historiques, culturelles matérielles trop méconnues, ayant besoin d’être prises en compte mais aussi protégées car devant être considérées comme capital ayant construit le patrimoine culturel immatériel du monde rural marocain qui fait partie intégrante de l’image, attraction et attractivité de la reconnaissance identitaire marocaine.

Elle démontre avec force l’intérêt trouvé par ces populations à exprimer au travers d’elles, l’héritage qu’elles souhaitent de manière collective léguer, hors toutes considérations économiques, tout simplement pour les plaisirs et l’art de vivre.
Des trésors à découvrir et à protéger ! L’appel à la modernité moderniste l’en ai ayant fait qu’oublier
Aussi, « notre faire valoir du Territoire Soutenable du Géoparc Jbel Bani » (TSGJB), souhaite exprimer ce besoin de « renouveau et renouvellement » des mises en valeurs des trois arrières pays régionaux qu’il couvre. Cela pour faire revivre cette harmonie culturelle et identitaire qui les compose, au travers de la reconsidération des pratiques de cette architecture vernaculaire, (en réhabilitation ou bien même en projets nouveaux), en tant que réponses adaptées aux besoins des populations de se considérer en phase et en paix, face aux changements climatiques, des biodiversités locales, en tant que besoins d’interculturalité et transversalités, provoquées par ces changements économiques, qui leurs sont nécessaires avec leur milieux, pour mieux faire face à ces nouvelles organisations sociales et culturelles, en les invitant à revivre des modes de vie plus naturelles qui sont leur essence même d’intégration à leurs milieux.

« L’Identitaire et l’authenticité » appellent à de nouvelles formes de durabilité qui auront à s’inscrire en réaction à ces besoins nouveaux qui sont trop souvent faussement rapportés et caricaturés comme des valeurs purement rurales et/ou traditionnelles. Ces nouvelles formes de développements sont trop caricaturalement adaptées et rattachées aux approches et idées d’une écologie progressiste et de celle d’une économie circulaire omettant de comprendre qu’elles s’appliquent, en cela, parfaitement aux nouvelles formes de développements pour retrouver ces équilibres nécessaires, entre « milieux urbains et milieux ruraux », en ces périodes Post COVID, ou l’appel à la nature et aux grands espaces resurgissent: l’ OMT définit le redémarrage du Tourisme par le Rural.
Mes convictions, ainsi exprimées en ce sens, ne datent pas d’hier, justifiant départ et continuité de celles-ci depuis déjà les années 1985/1990. J’ai en effet pu concrétiser mon expertise en donnant mes réponses à ces questions par la réalisation de projets tels que :*- « L’Oasis de Marrakech » pour lequel une certaine clientèle venait découvrir en Concorde les bienfaits de ce projet par l’expression de son architecture vernaculaire intégrée à la palmeraie de Marrakech,
*- Le classement des Gîtes et auberges de la Vallée heureuse des « Aït Bougmez » dans le cadre du Projet de la « Grande Traversée de l’Atlas Marocain » (GTAM),
*- Réalisations d’éléments d’animations de l’époque pour Marrakech avec « Borj, Chez Ali »,
*- Le « Sponsoring Famille Simon de la Maison des Accompagnateurs de Montagne d’Imlil » en qualité de membre fondateur de leur association,
*- Formation des Chefs Concierges des Palaces Marocains à Agadir, à la compréhension et mise en place du Tourisme Aérien au Maroc, ce qui me permit d’être nommé « Clef d’Or d d’honneur »,
*- Créateur, investisseur et promoteur de la niche « Parachutisme Civil Marocain» qui pu détrôner Dakar en tant que principale plateforme de parachutisme hors Europe,
*- « Etudes de 39 Ksours Drâa Tafilalet », toujours en œuvre en tant que référence pour tout ce qui est patrimoine rural Kasbahs au Maroc,
*- Développement Touristique et économique Régions Sud Maroc à la demande des autorités avec tout particulièrement productions et publications touristiques sous contrat PPP pour la Région Guelmim Es Smara devenue Oued Noun avec « Conseil Régional de Tourisme de la Région Guelmim Oued Noun » sur établissement d’un PDRT qui a fait références,
*- Création et Présidence de « L’Association Marocaine de Développement du Géoparc Jbel Bani » en tant que projet pilote d’une territoire Soutenable ayant à mettre en exergue les incohérences et insuffisances des prises en compte du Capital Culturel Matériel et Immatériel du monde rural Marocain ayant à démontrer l’ensemble des dysfonctionnements, manque d’interculturalité, interdisciplinarité, transversalité dans l’absence des mises à niveaux nécessaires à la réalité d’une Régionalisation Avancée pour un Aménagement du Territoire coordonné, cohérent, ayant à prendre les réalités qui s’imposent entre Urbain/Rural, cela en cohésion avec l’évolution oubliée des jeunes et des femmes marocaines à la compréhension et aux revendications d’un plus juste milieu éco sociétal.
En cela je justifie pleinement les déclarations que j’émets en tant que Durabilité Touristique pour défendre à la fois des convictions, « AU NOM DE L’ARGENT QUI M’EST TOUJOURS DU PAR L’ONMT POUR SERVICES EMIS, RENDUS ET UTILISES A TOUS NIVEAUX »,
…, mais aussi et surtout pour des besoins et l’absence généralisée des responsabilités des Professionnels et de l’Institution à vouloir appeler « un chat un chat lorsque cela devient nécessaire », en ne prenant pas garde aux indices éco sociétaux capables de démontrer les niveaux de fracture sociale devenus, de mon humble avis, intolérables. En ne sachant pas rassembler les éléments qui font qu’une Industrie telle que le Tourisme ne peut être considérée que si elle est représentée en tant que Public/Privé aux étages de l’état tel que cela peut être le cas pour les autres !
…, par le constat d’un outil promotionnel national inadapté à la situation, à la reconnaissance des besoins nationaux comme régionaux, sinon pour n’intervenir à chaque fois que pour des situations exceptionnelles, prenant ainsi la population qu’en tant que roue de secours de ces moments ! ce qu’elle semble ne plus devoir accepter !
…, par le constat qui fait que, par les effets de Rentes et d’Ego(s), le Tourisme aura échoué à mettre les outils nécessaires pour fonder les structures durables et représentatives d’une industrie qui ne peut en aucun cas n’être considérée au national que par la niche éphémère et de mode d’une attraction Citadine : sa forte originalité devenant en elle-même la faiblesse touristique nationale aux détriments de fondations qui auraient du se définir et s’appuyer sur les piliers inter régionaux!
Seules à ce jour, de mon avis, et compte tenu des conséquences prévisibles de la Post Pandémie, les représentations Régionales et Nationales de la « CGEM » peuvent être définies en tant que véritable relais national (Pour peu que l’ensemble des métiers touristiques soient effectivement considérés) permettant une cohésion d’un état des lieux pragmatique en parfaite interface, de réelles liaisons avec les élus Locaux, Régionaux et Nationaux, Gouvernement pour ce que devraient être les défenses des intérêts d’une « Industrie Touristique de Référence », en tant que représentation culturelle nationale, ce qui, malgré la situation actuelle, il ne peut en aucun cas lui être reprochée, pour ce que sont les représentations et qualifications acquises du Tourisme Marocain, identitaires et authentiques, rattachées aux divers succès nationaux !
Les finances de l’état doivent résulter d’une compréhension politique et éco sociétale d’une industrie remarquée et remarquable par ce qu’elle apporte à la nation,
.., pour être défendue et financée en temps utiles,
.., là où il se doit !
.., pour qui de droits, au Maroc tout entier !

Mon choix de venir vivre à Tata, il y a dix ans déjà, consista tout simplement de vouloir conclure ces convictions en vivant ma réalisation de trois projets pilotes que sont Dar Infiane, Campement Akka Nait Sidi et Maison Chez Lahcen, en tant que Maison d’Hôtes, Campement au milieu de nulle part et Chambres d’hôtes sis à Tata et Tissint démontrant qu’ainsi, en ces contrées bien trop longtemps oubliées du Territoire Soutenable du Géoparc Jbel Bani avec sa « Voie Royale des Oasis », il était possible de faire vivre et partager rêves et expériences touristiques, car il en est ainsi. Plus dur aura été de rallier les décideurs à ces états de fait dans cette union qui fait la force !
Patrick Simon – DURABILITÉ TOURISTIQUE 28 Mars 2021

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