DURABILITÉ RÉSISTANCE_RÉSILIENCE De retour

La CNT aura su faire corps sous l’égide de son binôme pour unifier et rester dans le respect des délicatesses d’une situation de changement de Gouvernement, en une période pandémique gérée avant tout dans une ambition gouvernementale de sécurité sanitaire.
Je me permettrais cependant de porter la responsabilité de définir le tort que nous avons eu de ne pas avoir osé présenter en temps voulu (date statutaire du 20 Octobre) une revendication avec des chiffres détaillés définissant les besoins stratégiques d’une industrie touristique mise à bas par des éléments extérieurs incontrôlables de son fait, revendication que personnellement j’avais proposé en pleine conviction et en tant qu’expert et que je reconfirme nécessaire pour pouvoir sauver, à la fois tourisme et UN MILLION D’EMPLOI pour éviter la fracture sociale qui se dessine, à savoir
*-3.5MMdhs jusqu’à fin Décembre 2021, portés à
*- 7MMdhs jusqu’à fin juin 2022 si la situation sanitaire devait se détériorer. Ces chiffres incluaient pour le formel les subventions CNSS pour les emplois formels et 25% DE SUBVENTIONS SUR FRAIS FIXES DES ENTREPRISES TOURISTIQUES FORMELLES SUR LE 30% DU CA FORMEL DÉCLARÉ EN 2019 !
J’assume et confirme que nous devrions assurer une attitude responsable sur base du différentiel annoncé exprimant les droits représentatifs d’une industrie touristique marquant par attraction, attractivité et image « l’Aura Marocaine reconnue à ce jour » au titre des 12% du PIB déclaré pour le national et l’international.
J’assume car au vu de la gestion du pays nous avons à revendiquer ces droits reconnus en pleine comparaison avec les agissements gouvernementaux qui:
*- pour l’Agriculture (non soumise à l’impôt qui bénéficie de toutes sortes d’aides et de soutien dès que la météo ne répond pas aux besoins),
*- à l’industrie pour pouvoir réagir (la liste n’étant en rien exhaustive),
*- pour le déblocage de la TVA de 13MMdhs annoncé, (sans « qu’Apparemment » les entreprises touristiques soient concernées, sauf déclarations contraires mais non communiquées), estimant qu’une répartition inter industrielle aurait pu faire valoir une volonté étatique de prendre acte des difficultés pour un Million d’emplois minimum pour nos métiers touristiques?
*-compte tenu aussi, de décisions unilatérales qui définissent le blocage de toute l’industrie touristique par des fermetures de frontières qui, (et nous en prenons acte, prennent en premier la volonté d’une sécurité sanitaire), sont prises sans concertations des professionnels et en pleines contradictions des accords pris avec les partenaires concernés. (L’exemple de Ryanair, en cela, ayant certainement à marquer les futures relations de reprises avec toutes les compagnies pour le futur)
Les fêtes de fin d’année sont sacrifiées, le premier semestre 2022 l’est déjà également !
Je persisterais aussi dans mes convictions déjà émises depuis fort longtemps que l’industrie marocaine doit considérer cette volonté de disruption pour envisager l’avenir et un redémarrage sur des nouvelles formules de développements adaptées au Maroc, SUR UNE PRISE EN COMPTE URGENTISSIME DANS NOS REVENDICATIONS SUR SON TOURISME INTERNE AFIN DE RÉAGIR A COURT, MOYEN ET LONG TERMES, considérant que : pandémie il y a et y aura encore et que cette industrie se doit d’être et redevenir responsable pour être durable en toute résilience et durabilité.
Courage à tous ! On en a grand besoins certes, mais ce ne sont plus les mots qui comptent, mais bien des actions
Cordialement
Patrick SIMON DURABILITÉ
2 Décembre 2021