Tourisme solidaire

Echos du territoire soutenable du Géoparc Jbel Bani, les entraves aux formules de développement du tourisme en cette période post pandémique !

sur les entraves aux formules de développement du tourisme en cette période post pandémique !

En ces moments de post pandémie où les besoins nature/culture se révèlent être au Top des demandes éco-touristiques  mondiales, le terroir marocain, ce monde rural, historique et patrimonial se prêtant aux besoins du tourisme intérieur, ce monde vernaculaire du XXIème Siècle, entremêlé aux réalités d’un développement géostratégique émis,  est soumis aux effets de l’inculturalité constatée entre les rapports administratifs verticaux mis en place entre l’état et ses régions, où les populations locales n’ont que pour refuge, en communications et informations, que le « bon savoir » d’une élite locale dominante, rattachée aux commandes, côtoyant un système démocratique mis en place, mais soumis aux blocages locaux et aux difficultés de toutes idées de créations  et/ou d’innovations du fait de l’absence des moyens, des acceptations de dialogues nécessaires, aux besoins d’adaptations des réformes proposées, par manque d’informations, de formations et mises à niveaux.

L’INDH en cela aura permis un éveil des consciences propagé et diffusé par la société civile qui très vite, aura été bloquée par l’absence des capacités d’expressions et de développements, car dépendantes d’une part, des possibilités d’expressions et de débouchés pour les productions, et d’autre part bloquées en toutes volontés d’expressions, d’innovations et/ou de créations non définies et acceptées par la chape du Public/Privé local !

Le foncier local, parfaitement dépendant des valeurs culturelles rurales liées à l’indivision ethnique et tribale et par l’absence de terres domaniales ou cadastrées, ne se distingue que par des cheminements locaux en allers-retours aptes à décourager tous investisseurs si ces derniers se déclarent à vouloir n’être que seuls pour gérer.

En ces difficultés socioculturelles, certains (et cela reste, ruralement, encore une vérité) se sont octroyés depuis des décennies ces clés qui déterminent les seuls cheminements possibles,  supra décisionnels, capables d’ influencer toutes initiatives ou tentatives de développements de créations, et/ou d’innovations qui permettraient les adaptations locales souhaitées et possibles pour donner toutes formes d’équilibres aux attractivités, attractions et images permettant l’investissement équilibré, parfaitement adapté, inclusif et intégré, parfaitement fondé sur les trois piliers de la durabilité que sont : l’Emploi, L’Eco Sociétal et  la Croissance ! Contrairement à cette logique, nous persistons à percevoir la continuité de «ces bonnes habitudes partagées, distribuées» qui n’auront que pour seuls buts de faire échouer toutes initiatives sur lesquelles elles n’auront pas su prendre autorités.

Ce qui résulte de cet état de fait, c’est le prolongement accompagné des formules informelles de développements locaux, dénaturant globalement les volontés étatiques de structurer ses territoires dans le cadre de la régionalisation avancée et répondant aux conclusions des Nouvelles formules de Développement s’y rapportant, entretenant en cela toute idée d’un informel conçu pour être délibérément pratiqué.

Alors est ce à dire que rien ne se fait ? Que rien n’est possible ? Certes non bien entendu car le Maroc, en véritable chantier national a su se faire reconnaitre par sa stabilité, sa sécurité, ses nombreux choix stratégiques sous l’impulsion de sa Majesté le Roi, a su se positionner au Top Africain, en tant que pays émergent possible, qualifié et qualifiant par des choix de développements stratégiques souverains et remarquables, tels que Tanger Med I, II et III, les Energies Renouvelables et l’Hydrogène, les Plans industriels, Automobiles, Aviations, Pharmaceutiques, Gazoduc Nigéria Maroc, Bancaires etc., (la liste n’étant en rien exhaustive !), nous obligeant malgré tout de convenir que les déséquilibres régionaux sont loin d’être résolus, cela malgré les convenances de l’Etat d’avoir proposé de véritables interactions interrégionales pour assurer ces faisabilités.

Alors qu’en est-il de ces freins aux développements qui font que les volontés sont et que les résolutions tardent à se concrétiser ?  Sans doute faut il les chercher en ce non renouvellement des hommes et des structures locales et régionales définies, désignées, souvent coquilles vides par le durable, (au sens de la durée et des non renouvellements avec les pratiques des chaises musicales), confondant ainsi la rhétorique et toutes formes de définitions par ces biens pensants, qui en font leur fonds de commerce pour empêcher toutes formes de créations et d’innovations, toutes formes d’initiatives qui auraient à être non contrôlées, non partagées !

Alors oui bien sûr ! Oui des réalisations fleurissent, et heureusement, mais qu’en est il des réalités et des équilibres constatés entre urbain et rural, entre régions, entre Nord et Sud ? Qu’en est-il entre établissements formels et informels ? Des soutiens entre notables et particuliers ? Entre Réseaux convenus et l’initiative privée ? Entre Nantis et Jeunes entrepreneurs pourtant sources de révolutions économiques soutenues, garanties, nécessaires  au national comme pour l’international, l’Afrique pour ne citer en cela pour exemples,  les réussites des Startup(s), des GAFAM(S) ! Qu’en est-il donc de la déconsidération de ces jeunes formés au sein du monde universitaire marocain comme international, milléniaux en tant que sources d’idées créatives et d’adaptations aux besoins d’un monde remodelé ?

Qu’en est-il de ces non adaptations, non communications entre le corps élu et ces volontés de reconsidérations par les investisseurs, la jeunesse des aspects vernaculaires des territoires pour redéfinir ces adaptations plus humaines des formes de développements, plus adaptés à des acceptations éco sociétales plutôt qu’à celles systémiques de rentabilité non comprises culturellement, et patrimonialement non assimilées :

*- définissant que le monde historique et patrimonial rural marocain représente tout de même 85% du Maroc !

*- l’information étant triée, non communiquées non divulguée, ou partagée qu’en réseautage !

Aussi, est ce à dire que rien ne se fait ? Rien ne se réalise ?  Non bien entendu et raisonnablement cela serait ne pas reconnaitre la réalité d’une évolution certaine qui se manifeste d’ici et là, du Nord au Sud, d’Est en Ouest car pour être au Maroc depuis quarante six années (46) années déjà, je puis confirmer que nous sommes passé de la nuit au soleil, cela certes, mais cela de manières trop déséquilibrées, cela essentiellement pour les raisons précitées ! Pour ces raisons que chacun se refuse d’énoncer, encore par peur, encore par craintes, encore par habitudes, par ces coutumes encore trop réparties, Co-imbriquées et que personne n’ose aborder !

D’où ces projets qui commencent et qui s’arrêtent !  D’où ces manquements flagrants de réalisations nécessaires et qui interpellent ! D’où ces si nombreuses difficultés reconnues relevant du parcours du combattant et qui auront, de trop et de si nombreuses fois pu être constatées et qui malheureusement le reste encore !

Pouvant en cela le justifier !

Patrick Simon  –  Président Association Marocaine de Développement du Géoparc Jbel Bani (AMDGJB)

Opérateur Touristique – Tata – Arrière Pays Région Souss Massa

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