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Synergies entre Droits de l’Homme et Développement Durable

Les droits humains, nous les rappelons parce qu’utiles !
*-Tous les droits humains sont interdépendants ! Il a été démontré que plus de 90 % des cibles des Objectifs de Développement Durable (ODD), reposent sur des traités relatifs aux droits humains. Cela explique, en fait, pourquoi aucun ODD spécifique n’est consacré aux droits humains, car ceux-ci font partie intégrante de chaque ODD.
De ce fait comment aborder cette réalité d’un programme ODD 2030 qui n’est pas contraignant alors que les conventions et pactes internationaux relatifs aux droits de l’Homme le sont bel et bien, supervisés et cadrés par divers comités d’experts indépendants qui ont pouvoirs d’interpeller jusqu’aux plans nationaux dans des missions reconnues de protections des droits humains, qu’ils soient économiques, civils culturels ou bien même politiques !
Aussi peut-on à ce stade se demander pour le Maroc qui agit pour les droits de l’homme, comment il se distingue !
Le Royaume du Maroc a adopté une nouvelle constitution en 2011 et stipule la protection de ces droits, en prenant en considération leur universalité et leur indivisibilité.
A rappeler que le Maroc, depuis son indépendance, s’est engagé dans le processus de l’édification d’un Etat moderne fondé sur la démocratie et la primauté de la loi. Il a connu une évolution, depuis la promulgation de sa première constitution de 1962, en s’inspirant de la charte internationale des droits de l’homme de 1946, qui stipule dans son article 55, «le respect universel et effectif des droits de l’Homme et des libertés fondamentales ».
Pour Rappel , le Maroc a ratifié dès 1979 les deux pactes relatifs aux droits civils et politiques et aux droits économiques, sociaux et culturels, il a également adhéré et ratifié plusieurs conventions relatives aux droits de l’Homme, comme
*-la torture,
*-la lutte contre toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes,
*-les droits de l’enfant,
*-la protection des travailleurs migrants et des membres de leur famille et
*-les personnes souffrant d’un handicap, ainsi que des lois garantissant les droits de l’Homme dans les différents domaines : la vie civile, politique, économique, sociale et culturelle .
Pour ce que sont les ODD :
L’Alliance Internationale pour les Objectifs de Développement du Millénaire (AIODM) a été créé en 2006 pour devenir 10 ans plus tard AIODD pour s’adapter au nouvel agenda ONU Post 2015.
Aussi en Septembre 2015 les pays ont adapté ce programme :
de Développement Durable des 17 Objectifs se définissant comme suit :
1/-. Éradication de la pauvreté, 2/- Lutte contre la faim, 3/- Bonne santé et bien-être, 4/- Accès à une éducation de qualité, 5/- Égalité entre les sexes, 6/- Accès à l’eau salubre et à l’assainissement, 7/- Énergies fiables, durables et modernes, à un coût abordable, 8/- Accès à des emplois décents, 9/- Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation, 10/- Réduction des inégalités, 11/- Villes et communautés durables, 12/-Consommation et production responsables, 13/- Lutte contre les changements climatiques, 14/- Conserver et exploiter de manière durable les océans et les mers aux fins du développement durable, 15/- Vie terrestre, 16/- Justice et paix 17/- Partenariats pour la réalisation des objectifs
C’est ainsi que le Maroc par un examen national volontaire sur la mise en œuvre des 17 Objectifs de développement durable (ODD), avait pu faire état devant l’organisation des Nations-Unies, des progrès significatifs réalisés dans les principaux domaines,
C’est ainsi que le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a décrit l’année écoulée qui a été marquée par la crise sanitaire de la Covid-19 et ses graves répercussions socio-économiques.
Amina BOUAYACH, la présidente de cette instance, a souligné ce jeudi 6 mai 2021, suite à la publication du rapport de 2020 du CNDH,
…, qu’il ne serait pas exagéré de reconnaître que les Marocains ont vécu une série de bouleversements qui seront «gravés à jamais dans leur mémoire».
Une crise socio-économique sans précédent
Le CNDH a reconnu que le Maroc a lancé plusieurs projets socio-économiques visant à s’attaquer à ces problèmes, reflétant une nouvelle vision du pays au moment de la pandémie.
Cependant, le rapport a également dénoncé que la situation des droits de l’Homme dans le pays a été «affectée par de multiples impacts négatifs» et décisions gouvernementales unilatérales.
Le document explique que les autorités publiques ont été confrontées à des difficultés pour faire face aux divers problèmes induits par la crise sanitaire, en adoptant parfois des solutions qui ne sont pas conformes aux lois ou aux recommandations institutionnelles communes.
Le rapport précise «que la situation a mis en lumière les grandes contraintes du Maroc en termes de prestation de services de santé face à la crise et de respect des droits et des libertés dans le cadre des mesures exceptionnelles qui ont accompagné l’état d’urgence sanitaire»,
En effet l’état d’urgence sanitaire, décrété depuis mars 2020 pour limiter la propagation du virus, a poussé l’exécutif à mettre en place diverses mesures drastiques qui ont frappé de plein fouet l’économie tout en entraînant une augmentation de la pauvreté et des problèmes sociaux.
Ainsi, des milliers de personnes ont perdu leur emploi ou ont vu leurs activités suspendues en raison du confinement ou encore du couvre-feu nocturne.
Les nouvelles données du Haut Commissariat au Plan (HCP) ont d’ailleurs indiqué, en ce mois de Mai 2021, que le taux de chômage est passé de 10,5% à 12,5% entre le premier trimestre de 2020 et celui de 2021, touchant aussi bien les zones rurales qu’urbaines.
Des lacunes CEPENDANT mises à nue par une conjoncture exceptionnelle !
En effet, au milieu des réformes institutionnelles et de l’avalanche de déclarations célébrant les «réalisations sectorielles» du Royaume, il faut reconnaître que le pays souffre toujours de lacunes importantes dans plusieurs secteurs.
Il y a quelques jours à peine, le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, a affirmé que le Maroc souffre d’un manque criant en personnel soignant, notamment de
32.000 médecins et de 65.000 infirmiers.
Une situation qui a compliqué les conditions de travail des professionnels de ce secteur qui sont à plusieurs reprises descendus dans la rue pour protester contre le manque de ressources humaines, par l’absence de conditions appropriées pour exercer leurs fonctions et condamner les atteintes portées à leurs droits et dignités.
Enfin, pour le CNDH, une économie forte ne se limite pas seulement à la croissance annuelle du Produit intérieur brut (PIB), mais prend également en compte la contribution de l’économie à réduire l’écart entre les classes sociales et à lutter contre les disparités.
DE CONSTATER ET CONFIRMER QUE
«La force d’une économie durable se mesure à sa capacité à financer les droits sociaux et économiques afin d’autonomiser les catégories défavorisées et de les intégrer dans le cycle économique pour pouvoir faire face à tous les phénomènes qui pourraient menacer les équilibres»,
Aussi le Maroc s’engage à définir les actions concrètes
qu’il a mené à ce titre
1/- – Amélioration des conditions de vie des populations:
La faim a été éradiquée déjà en 2014 et la pauvreté a été réduite, en 2018, à 2,9%. En 2019, l’accès aux services sociaux de base est généralisé en milieu urbain et quasi-généralisé en milieu rural où il a atteint 97,4 % pour l’eau, 99,6% pour l’électricité et 91% pour l’assainissement. De plus, des efforts importants ont été consentis dans le domaine du désenclavement rural, grâce aux programmes de construction d’un réseau de routes rurales, portant le taux de désenclavement en 2017 à 79,3% contre 54% en 2005.
2/– Domaine de la santé :
Le Maroc a, en 2018, déjà ou presque réalisé les cibles relatives à la mortalité maternelle et infantile. De même, le taux de couverture médicale a atteint près de 69% en 2019.
3/– Domaine de l’éducation :
Après la généralisation de l’enseignement primaire et la réalisation de la parité filles/garçons dans pratiquement tous les cycles scolaires, le taux de scolarisation dans le secondaire collégial a atteint 92% en 2019.
4/– Energies renouvelables :
Le Maroc s’est inscrit dans une dynamique de réalisation de grands plans électriques de sources solaires et éoliennes, ce qui lui a permis de disposer d’une capacité électrique de sources renouvelables représentant 34% de la capacité nationale du mix électrique et une production électrique renouvelable de 20% de la production totale d’électricité.
5/– Changement climatique :
Le Maroc, malgré la faiblesse de ses émissions en gaz à effet de serre, s’est engagé dans la réduction des émissions de GES de 42% à l’horizon 2030 et a engagé une stratégie de gestion des risques des catastrophes.
6/– Partenariat mondial pour le développement :
Le Royaume du Maroc demeure engagé dans le cadre du partenariat mondial pour le développement, notamment à travers la coopération Sud-Sud concrétisée par des partenariats de coopération dans les domaines économique, social, culturel et cultuel en particulier avec les pays africains.
7/– Gestion de la pandémie du Covid-19 :
Le Maroc a été rapidement réactif dans l’atténuation des effets de la crise sanitaire qui a jeté son ombre sur l’économie mondiale et n’a pas manqué d’affecter la trajectoire de développement engagé par le Maroc. Le Royaume a eu recours très tôt au confinement, ce qui a permis de maitriser la pression sur son système sanitaire. Au même moment, il a entrepris un ensemble d’actions pour garantir la continuité des services sociaux publics de base, en particulier dans le domaine de l’éducation et de la formation, notamment par le télétravail et la numérisation.
De même, un fonds spécial pour la gestion de la pandémie a été créé, bénéficiant de ressources budgétaires consistantes et de contributions financières de la part de l’ensemble des acteurs, aussi bien entreprises et ménages que la société civile.
Bien que la Présidente ait évoqué ce succès du Maroc en termes de lutte
contre la Covid-19, le rapport du CNDH met en évidence la crise
que le secteur de la santé subit depuis plus d’un an
ainsi que les problèmes dans la recherche scientifique et l’éducation.
«S’il y a une leçon à tirer du contexte de la Covid-19, c’est bien la nécessité urgente de réformer le système de santé pour construire un système global, libre d’accès et à la portée de tous», a elle indiqué.
Elle a insisté sur le besoin de mettre en place
«des institutions éducatives capables d’embrasser les éléments de la suprématie nationale dans la course à l’innovation et à la technologie».
Aussi ce séminaire est l’occasion de définir les actions qui pourraient être entreprises dans cet échange AIODD que je représente, avec l’Université Moulay Ismail qui auraient en ce sens à présenter cette forme d’action de promotion pour une plus grande inclusion possible des droits de l’homme rapportées aux ODD,
dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030 par les Universités et les ONG?
A ces fins nous préconisons et vous le soumettons !
Aussi en ces journées du 17 au 19 Mai de la Conférence Mondiale de L’Unesco sur l’éducation au Développement Durable tenue sous forme virtuelle
Nous nous définissons « En Tant Que Force De Proposition d’ échanges, d’informations et de ressources :
Par une vulgarisation de la mise en œuvre des politiques de prévention : La Certification aux ODD !
*- par des enseignements des ODD dans les milieux de formations
Professionnels, Société Civile, Scolaires, Universitaires, Hautes écoles, Fonction Publique !
En considérant les besoins de:
*/- développer les moyens et systèmes d’éducation s’y rapportant,
*/- promouvoir en premier lieu la formation de formateurs afin de propager les bonnes pratiques,
*-/ délivrer une certification par remise d’un « certificat de compétence en formations des Droits Humains et ODD » adaptés à chacune des catégories concernée qu’elles soient :
*-Professionnelles, *-Société Civile, *-Scolaires, *-Universitaires, *-Hautes écoles, *-Fonction Publique !
Proposons pour commencer créations de trois (3) Club des ODD pour Territoire Soutenable du TSGJB
*/-objectifs former des formateurs des arrières pays dans l’attente de réalisation des 9 Provinces couvertes par ce territoire
Et pour finir en accord avec le M E N de 12 instituts des ODD nationaux pour finaliser les programmes exploitables des certifications catégorisées.
Aussi en tant qu’ Association AIODD Maroc avec TSGJB-AMDGJB-Maroc
Nous proposons en cela un plan d’action « AIODD », afin de faciliter l’accès et le partage des informations et ressources pédagogiques et scientifiques pour tous publics concernés, pour s’appuyer au niveau National Marocain :
*-sur trois pôles de relais pilotes pour débuter et définir le développement des filières des ODD, à tout le territoire le plus tôt possible à savoir :
– Université Moulay Ismail – Meknès pour le Centre Maroc,
– Université Mohammed VI – Rabat pour le Nord Maroc,
– Université Ibn Zohr et/ou Universiapolis /Agadir pour le Sud Maroc.
Tous enseignements n’auraient bien entendu à se faire qu’avec l’accorddu M.E.N qui aurait à désigner les Académies concernées
Nous nous proposons ainsi en tant que Coordonnateur désigné ! Groupement AIODD et AMDGJB :
*- qui aura à être désigné à cet effet au titre d’une convention, Groupement coordonnateur des parties en relais avec le MEN.
*-En cela il est définit que des données sur les ODD seraient mises à disposition du MEN, en garantissant les obligations en matière de protection des données à caractère personnel, et définissant
– que le coordonnateur demeure propriétaire de ses données d’une part qu’il transmet d’autre part à MEN qu’il concède par cela le droit d’utilisation auprès de ses instances.
Pour ce développement de projet et d’actions de formation :
Le Ministère de l’Education Nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique aurait à confier aux parties la mission de mises en place des données ODD en tant que nouvelle filière dans le cadre de l’enseignement au Maroc, pour former des formateurs pour différents niveaux, comme ceux d’accompagner des personnels, éducateurs, les professeurs des établissements Marocains pour développer les filières éducatives sur les ODD ! (Pour professionnels et société civile)
La direction générale de l’éducation, pour sa part, sous tutelle du Ministère aurait à valoriser et confirmer, après accords réciproques, les initiatives nationales, régionales et locales qui auraient ainsi à être portées par le coordonnateur désigné L’Association AIODD e et l’AMDGJB dans le cadre d’une convention de partenariat agréée par l’ensemble des parties.
Les activités relatives aux colloques, et/ou congrès et communications ainsi que d’autres initiatives produites par les parties (Licence(s) Master(s), auraient d’ores et déjà à faire l’objet des agréments nécessaires du patronage du Ministère de l’Education Nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
La participation de son personnel aurait en cela à en être facilité !
L’ensemble des parties auraient à convenir que le coordonnateur, fort de son expérience dans les NTIC au sein des activités du Géoparc Jbel Bani aurait à être le précurseur de toutes formes de mises en lignes des contenus afférents aux ODD ainsi mis en place pour le Maroc.
Ces documents éducatifs, pédagogiques, scientifiques produits par les parties auraient à être mis en ligne et mis à disposition des personnels et de certains élèves via les différents supports adaptés (Web, Portails, Revue, Colloques, Congrès). Avec but d’adaptation aux réseaux Maghrébins comme africains
Il est entendu que cela ne pourrait se faire que par l’intérêt que devrait porter le Ministère à établir les rapprochements utiles entre outils du Ministère et ceux des parties afin d’aboutir à un maximum de possibilités de diffusion des documents dans tous établissements d’enseignements ou à travers des espaces numériques.
Enfin, les parties auraient à développer leurs interventions et communications sur les thèmes des 17 ODD avec une attention toute particulière pour l’ODD N°4 (2ducation de qualité !) avec le souci du bien être des élèves et étudiants, la mise en œuvre locale des politiques de prévention.
En accord avec le Ministère, les parties auraient à expérimenter ces applications dans les régions et académies du Royaume en accord avec les recteurs.
Nous nous permettons en cela de faire allusion « aux Vaccins et Passeport sanitaire » comparant ainsi :
*- la Certification comme le besoin des vaccins pour endiguer la contagion !
*- Le passeport sanitaire comme les Lois à mettre en place dans un délai de ces quelques années à venir afin de responsabiliser par « la législation et lois » les récalcitrants de tous niveaux et de tous horizons,
au non respect de ces droits humains
Un Conseil Scientifique aurait à être créé à cet effet par les parties.
Il aurait à se réunir au minimum une fois par trimestre afin d’assurer les suivis évaluations avec droit d’interpellation en cas de non respect des prévisions.
Le Ministère de l’Education Nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique serait représenté par une personnalité désignée au sein du Conseil.
Patrick Simon Vice Président des AIODD-Maroc: Relations Internationales