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Exemple Espagnol, ou simple exemple d’un choix exemplaire

Le reportage de France 24 mettant en valeur les qualités des industries solaires comme éoliennes est précis, il expose des faits. de qualités démonstratives indéniables, par définition de l’image comme moyen de persuasion, définissant ainsi que sans être technicien, l’homme est capable de recevoir, d’imaginer de comprendre ce que des politiques n’arrivent plus à expliquer du fait des complications des chiffres, des courbes, ayant à faire comprendre avant toutes choses que c’est là affaire d’experts, d’agences de notations, d’obligations face aux mondialisations et globalisations.
Par ce simple constat ne pourrions nous pas simplement en conclure que nous sommes « à la dérive », n’ayant plus le libre arbitre du sens des réalités au point, qu’en tant qu’individus, à force d’être portés, bordés, orientés, « communiqués », nous en perdons le sens de toute conscience d’obligations, de renouveaux, des simples réalités, mais restant parfaitement réceptif à des choses démonstratives simples, convaincantes !
Il est vrai que pour le monde actuel les systèmes doivent survivre et que chaos et anarchie ne sont pas de mise pour aller de l’avant car l’inconnu inquiète, les nouveautés et inventions dérangeraient si elles n’étaient pas cernées, canalisées, accompagnées des lobbies en place qui ne peuvent se positionner qu’en éléments fédérateurs, régulateurs.
Il est vrai que le monde s’est donné pour habitude de ne vivre que de fondations comme acquis pour le devenir : on en a pris l’habitude ! On a tué rêve et utopie : le monde de demain.
Mais est ce bien sage de continuer ainsi, au point d’en faire l’autruche ou du moins faire semblant, n’osant pas admettre que malgré la perversion des actions des décideurs à faire semblant de tenir le bateau planète à flots, ils ne font que remettre à plus tard les problématiques qui ont déjà minées notre système à des points de non retour :
– ils le savent et en ont conscience !

Où en est le solaire et notre reportage me direz vous dans ce cheminement intellectuel ?
Il est à l’état d’ébauches, d’analyses pour certains, de stratégies pour d’autres !

Oui, car parlant du solaire et des énergies renouvelables dans la problématique énergétique mondiale nous avons pris l’habitude, (car cela arrange les lobbies en place), de ne prendre en considération que les risques de disparitions des stocks d’énergies fossiles, oubliant tant qu’il se peut les conséquences environnementales, des changements climatiques, des conséquences pour notre planète Terre, « oubliant ainsi » les éléments fondamentaux « d’oublis organisés des réalités », le chômage, les besoins de solutions sectorielles etc.
Nous rentrons dans un changement de monde qui sera brutal !
Pendant vingt siècles le monde aura été régi par une partie de la planète, oubliant ainsi totalement les deux tiers de celle-ci qui, considérés avec suffisance (Asie, Afrique, Amérique du Sud, Europe de l’Est, Centrale etc) malgré leurs « mystères » culturels, techniques, philosophiques, scientifiques, ne furent considérés que comme quantités négligeables :
n’ayant pas à intervenir dans les affaires du monde.
Nous changeons de monde car ces pays, sans crier gare, à l’égal des pays d’une période déjà révolue, qualifiés par notre système de « Dragons », n’ont et ne se donneront aucunes contraintes en normalisations et contraintes horizontales de maintenances dans un monde qui n’est pas le leur, qui ne leur a pas été imposé et pour lequel ils ne sont pas prêts à accepter les contraintes :
auront nous les moyens de réagir, rien n’est moins sûr !
Il est à parier que pour ces nouveaux mondes, qu’un « simple Printemps » saura beaucoup plus donner de résultats que nos vieux combats idéologiques qui auront demandés des générations pour être compris, partagés :
ils seront beaucoup plus réactifs et rapides que nous.

Habitudes et temps dépassés face aux aspirations des jeunesses, des peuples, de continents nécessiteux !
Nous changeons de monde car celui-ci n’a plus le temps d’attendre des stratégies politiques, économiques et financières qui sont à élaborer et qui demanderont beaucoup trop de temps faces aux obligations des réalités éco sociales qui se dessinent :
les besoins sont déjà là, pressants : nous sommes déjà dépassés.
Oui de simples principes hydrauliques/solaires et éoliens existent déjà depuis des décennies et ils n’ont pas été appliqués, l’Espagne avec les Canaries vient d’en faire le choix judicieux de véritable démonstration : ils ont osé mettre en place une stratégie depuis déjà plus d’une décennie, dans un contexte organisé hésitant, l’Europe :
– mais seule, pour l’instant.

Oui les Etats unis d’Amérique continueront à définir la géo politique afin de n’entamer leurs stocks d’énergies fossiles que le plus tard possible.
Oui l’Europe, immergée dans ses divisions et conflits d’intérêts continuera d’en oublier les évidences qui font que, si le nucléaire peut être utile, il n’est pas une fin en soi, qu’il pose de trop nombreux problèmes non résolus :
de l’accident technique,
de l’accident exceptionnel,
de l’irrationnel.
Oui l’Allemagne vient de décider de se retirer du nucléaire pour 2022, mais qu’en sera-t-il des déchets, qu’elle politique énergétique européenne :
en parle t’on ? où sont les utopies humaines pouvant entraîner ces systèmes qui se meurent.
Oui le monde continuera au nom des sacro saints intérêts des réseaux en place à ignorer l’urgence, alors que les décennies à venir sont déjà plombées d’expertises, de définitions résultantes des contraintes qu’imposerait la »douce croissance des pays dits émergents Chine, Inde, Afrique, Europe de l’Est, Centrale, (car ils sont toujours définis comme tels):
– des débordements et affolements de la demande et des besoins,
des obligations et bouleversements sociaux économiques, techniques, financiers qui se profilent face à l’ensemble des besoins à venir pour lesquels personne ne se prépare.
Oui le monde comprendra t’il que de jeunes pays comme le Maroc pourraient se tailler la part du lion, sachant qu’en quelques années il se sera permis de se hisser parmi les plus grands. on cherchera alors à l’accompagner, le former, le financer.
N’est ce pas là justement le vrai danger de vouloir ne considérer que les seules contraintes et obligations de systèmes qui obligent à respecter des règles obsolètes (pour exemple de vouloir imposer que l’électricité produite dans le cadre de Desertec ne pourra n’être utilisée qu’en Europe sans partage avec les pays producteurs, en monopolisant d’ores et déjà les moyens de transport de ces nouvelles formes d’énergies) au lieu de bien vouloir laisser la jeunesse ou la fougue s’envoler, s’exprimer.
Ne serait ce pas mieux, (au point ou nous en sommes), de savoir soupeser les réalités de ces nouvelles donnes et de concevoir de véritables partenariats d’échanges, de prouesses, de lutte contre la montre pour à la fois résoudre nos nouveaux besoins, comme de ceux qui restent toujours en suspend.
Doit on rire et/ou sourire de ce projet Sénégalais GMV (Grande muraille verte) lorsque l’on découvre ainsi des initiatives pragmatiques, tenant compte du terrain, d’états des lieux réalistes apportant relais à un monde qui ne sait plus partager.
Oui le monde change et oui à l’image des problèmes fonciers qui animent la spéculation et bloquent les possibilités d’investissements,
– lorsqu’il faut il faut, les vérités ne sont pas éternelles, le monde évolue.
Oui les énergies renouvelables comme les industries de réparation de la planète sont d’actualités, sont les leviers d’une croissance possible, des moyens d’échanges mieux équilibrés avec les besoins nouveaux, pour la lutte contre la faim, pour la gestion de l’eau, etc etc. comme éléments de réponse aux problématiques à venir :
l’Espagne a eu le courage d’en faire le choix mais seule au milieu de la globalité.
Oui cela est possible !
et oui, cela est possible, car face aux certitudes de la théorie de l’impossible pour le nucléaire pour exemple, nous venons de vérifier que cela est réel au Japon:
– les plus entêtés définiront que faute de désastre cet accident servira à repenser les certitudes :
– et après ?
Pour peu que les instances internationales ne coupent pas les ailes à ces jeunes économies innovantes, forçons nous à rêver pour innover et à se persuader et croire que l’impossible est possible ne serait ce qu’à l’image, un peu légère je vous l’accorde, de la panne de la voiture du cortège officiel en Angleterre du Président Obama, tout de même !
– pour une chose si terre à terre, qui aurait pu croire à cela !

Par  Patrick Simon

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